BELLE
En
Angleterre, au XVIIIe siècle, Dido Elizabeth Belle, une métisse, fille
illégitime d’un amiral de la Marine royale, est élevée par son grand-oncle
aristocrate, lord Mansfield, et son épouse. Dido bénéficie de certains
privilèges, mais la couleur de sa peau lui interdit de participer aux activités
habituelles d’une jeune fille de son rang. Elle s’éprend bientôt d’un jeune
avocat qui rêve de changer le monde. Tous deux vont amener lord Mansfield, le
Président de la Haute Cour d’Angleterre, à mettre fin à l’esclavage dans son
pays…
Belle
Réalisation : Amma
Asante
Scénario : Misan
Sagay
Musique : Rachel
Portman et Maggie Rodford
Production : DJ
Films, Isle of Man Films, British Film Institute, Head Gear Films, Metrol
Technology et Pinewood Studios
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : Belle
Pays
d'origine : Royaume-Uni
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 8 septembre 2013
Durée : 104
mn
Casting
:
Gugu Mbatha-Raw : Dido Elizabeth Belle
Tom Wilkinson : William Murray
Sam Reid : John Davinier
Sarah
Gadon : Lady Elizabeth Murray
Miranda
Richardson : Lady Ashford
James
Norton : Olivier Ashford
Matthew
Goode : John Lindsay
Emily
Watson : Lady Mansfield
Tom
Felton : James Ashford
Penelope
Wilton : Lady Mary Murray
Rupert
Wickham : Révérend Davinier
Susan
Brown : Baronne Vernon
Alex
Jennings : Lord Ashford
James
Northcote : M. Vaughan
Mon avis :
Dans la série des petits films sans prétention dont on n’attend pas grand-chose
(et encore, quand on en a entendu parler, ce qui n’était pas mon cas jusqu’à hier
soir) et qui s’avèrent au final être une agréable surprise, aujourd’hui, c’est Belle qui est a l’honneur. Rien à voir
avec La Belle et la Bête ou Belle et Sébastien, bien au contraire, Belle est un film britannique inspiré d’une
histoire vraie, celle d’Elizabeth Belle, fille d’une esclave et d’un noble
britannique, élevée par l’oncle de ce dernier, oncle qui, au demeurant, est la
plus haute autorité judiciaire du royaume et qui aura à statuer d’une affaire d’escroquerie
aux assurances sur une cargaison d’esclaves… Bref, un film historique en
costume qui ne pouvait que me plaire, surtout quand on connait le talent des
britanniques pour le genre. Bien évidement, l’amateur pur et dur d’Histoire
pourra regretter les quelques défauts inhérents du genre, c’est-à-dire, une
version pour le moins romancée pour ne pas dire fortement romancée des choses,
cependant, et malgré quelques raccourcis compréhensibles avec la réalité – mais
rien de bien choquant en comparaison d’autres œuvres du même genre – je dois
reconnaitre que j’ai passer un fort bon moment en regardant ce film : le
destin de cette petite fille métisse élevée dans la noblesse britannique mais
mise a l’écart pour respecter les convenances est assez prenant, et, même si
tout cela est sans grande surprise et que l’on devine rapidement avec qui elle
finira a la fin, force est de constater que Belle,
sans être génial, n’en reste pas moins un film agréable. Les acteurs sont
excellents, la thématique intéressante et le coté historique de la chose, elle,
vaut le coup d’œil ; après, bien entendu, je n’irais pas jusqu’à prétendre
que Belle est un grand film, loin de
là, mais bon, comme divertissement réussi, il est tout simplement parfait !
Points
Positifs :
- Un
film historique comme les anglais savent si bien le faire ; d’ailleurs, sur
ce point – les films en costumes – c’est fou ce que nos voisins d’outre-Manche
sont doués pour la chose et, dans le cas présent, Belle en est un bel exemple.
-
Un fait historique fortement méconnu sous nos latitudes mais qui n’en reste pas
moins intéressant – les amateurs d’Histoire, bien sur, pourront toujours faire
quelques recherches plus approfondies sur les événements cités dans le film et
sur la – courte – vie d’Elizabeth Belle.
-
Excellents acteurs avec, en tête de liste, la jeune Gugu Mbatha-Raw bien sur,
mais, surtout, un Tom Wilkinson égal a lui-même, c’est-à-dire, très bon.
Points
Négatifs :
- Bon,
il ne faut pas nier que tout cela est fortement romancé et que certaines libertés
ont été prises avec la réalité, mais bon, c’est le genre qui vaut cela et puis…
si l’on doit comparer avec d’autres œuvres équivalentes, j’ai déjà vu pire.
-
C’est tout de même prévisible par moments et dès que John Davinier fait son
apparition, on devine tout de suite que ce dernier finira avec l’héroïne… quand
aux méchants, bah ils le sont vraiment, forcément !
Ma
note : 7/10
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