STONEHEARST
ASYLUM
Un
jeune diplômé en psychiatrie, Edward Newgate, est employé par le docteur Lamb
dans l'asile psychiatrique de Stonehearst. Dès le premier soir, il sera
intéressé par une patiente atteinte d'hystérie, Eliza Graves. Cependant, il
découvrira plus tard que le docteur Lamb n'est pas du tout ce qu'il parait, ni
ce qu'il dit être.
Stonehearst Asylum
Réalisation : Brad
Anderson
Scénario : Joe
Gangemi d'après Le Système du docteur
Goudron et du professeur Plume d'Edgar Allan Poe
Musique : John
Debney
Production : Icon
Productions et Sobini Films
Genre : Drame
Titre
en vo : Eliza Graves
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : Anglais
Date
de sortie : 24 octobre 2014
Durée : 113
mn
Casting
:
Kate
Beckinsale : Eliza Graves
Jim
Sturgess : Edward Newgate
Michael
Caine : le Dr Salt
Ben
Kingsley : Silas Lamb
Brendan
Gleeson : l'aliéniste
David
Thewlis : Mickey Finn
Jason
Flemyng : Swanwick
Christopher
Fulford : Paxton
Sinead
Cusack : Mme Pike
Mon avis :
Ce n’est pas forcément un secret mais je dois reconnaitre que, parmi tous mes
gouts qui sont plutôt éclectiques, j’apprécie les intrigues ayant pour cadre
les hôpitaux psychiatriques – hein, qui a parler de la seconde
saison de American Horror Story ?
– du coup, hier soir, alors que je souhaitais regarder un film, en tombant un
peu par hasard sur ce Stonehearst Asylum
et ne lisant le synopsis de celui-ci, je me suis dit que le jeu pouvait en
valoir la chandelle : après tout, il peut toujours se passer des choses
dans un asile de fou ?! Oui, il peut s’en passer des choses, surtout quand
celui-ci se trouve au beau milieu de nulle part, dans la campagne anglaise, que
l’intrigue a lieu au tournant du dix-neuvième vingtième siècle, que la
psychiatrie s’apprête a faire d’immenses progrès mais que pour le moment, les
techniques médicales sont encore d’un autre âge et que… mine de rien… histoire
d’enfoncer le clou, le casting est plutôt pas mal : Ben Kingsley, Jim
Sturgess, Michael Caine et même le sympathique Jason Flemyng de Primeval.
Bref, tout les éléments étaient réunis pour faire de ce Stonehearst Asylum peut être pas un chef d’œuvre mais, au moins, un
bon film, et, sur ce point, ma foi, disons que sans crier au génie, celui-ci
est plus que regardable… Bien entendu, on n’échappe pas a un certain sentiment
de déjà-vu, surtout si vous êtes familier de ce genre de films – rien ne
ressemble davantage a un asile de fous qu’un autre asile de fous – de même, on
peut regretter que les éléments perturbateurs, ces petits détails qui font
comprendre au héros que quelque chose cloche dans cet asile, arrivent si vite
dans l’intrigue. Cependant, dans cet asile où les rôles sont inversés, comment
ne pas reconnaitre que l’on finit par être pris au jeu, que l’on ne peut pas s’empêcher
de se dire que Ben Kingsley est parfait dans son rôle de vrai-faux directeur et
que, oui, au final, ce Stonehearst Asylum,
sans être parfait, n’en reste pas moins un agréable divertissement qui ne vous
laissera peut-être pas de grands souvenirs mais qui vous fera passer un bon
moment en compagnie de la folie… et, ma foi, c’est déjà ça…
Points
Positifs :
- J’aime
bien les histoires se déroulant dans des asiles d’aliénés, du coup, ce film ne
pouvait qu’éveiller ma curiosité et, ma foi, sans être génial, loin de là, il n’en
est pas moins plus que regardable, surtout pour son synopsis de départ où les rôles,
dans l’asile, sont inversés et où les fous ont pris le pouvoir.
-
Ben Kingsley est, selon moi, plus que crédible dans son rôle de faux directeur
de l’asile. Mais bon, c’est un grand acteur et je pense qu’il serait tout
autant crédible dans une pub pour vendre des bananes.
-
La petite révélation finale quand a l’identité du docteur Newgate ; j’avoue que je ne m’y
attendais pas.
-
J’aime bien Jason Flemyng, du coup, c’est toujours un plaisir de le retrouver,
même dans un rôle secondaire comme ici.
Points
Négatifs :
- Hélas,
le héros, et, accessoirement, le spectateur, découvre bien trop rapidement que
quelque chose cloche dans cet asile ; je pense que les éléments suspects
auraient dut être amenés petit a petit, histoire de laisser planer le suspens,
ce qui n’est pas le cas ici où assez rapidement, on a tout compris.
-
Mouais, je sais que l’intrigue se déroulant dans un asile de fous, il est
normal que les amateurs du genre soient en terrain familier mais bon, on n’échappe
pas a un sentiment de déjà-vu, et ce, maintes fois.
-
Pour un film a ambiance et se déroulant a l’époque Victorienne, reconnaissons
qu’il y a déjà eu bien mieux.
Ma
note : 6,5/10
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