vendredi 5 juin 2015

RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE


RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE

Au Mexique, le scientifique français Claude Lacombe et son interprète américain David Laughlin découvrent de vieux avions de guerre en plein désert de Sonora. Les appareils, des TBF Avenger, faisaient partie du Vol 19, une escadrille qui a mystérieusement disparu en décembre 1945. D’autres faits étranges se produisent sur la surface de la planète comme un cargo disparu en 1925 retrouvé en plein désert de Gobi. Lacombe et son équipe se rendent au Dharmsala, en Inde, pour étudier une série de cinq notes chantées par la foule. Ces sons, d'après les autochtones, proviendraient des cieux. Lors d'une conférence aux États-Unis, Lacombe traduit ces sons en langage des signes d'après la technique de Zoltán Kodály. Plus tard, un télescope appartenant à un complexe top-secret enregistre des signaux provenant de l'espace qui seraient des coordonnées terrestres. Il ne fait plus de doute pour le scientifique français qu'une forme intelligente extraterrestre tente de communiquer avec notre civilisation. Au même moment, des OVNI sont repérés au-dessus de l'Indiana, manquant de percuter un avion de ligne et perturbant le réseau électrique. Dans une petite maison de campagne, Jillian Guiler vit seule avec son fils de trois ans, Barry. Ce dernier est réveillé en pleine nuit par une force inconnue qui l'attire au dehors, dans la forêt. Entretemps, Roy Neary, un réparateur de câble, délaisse sa famille pour aller réparer les lignes à haute-tension sur une nationale. Alors qu'il stoppe son véhicule au niveau d'une voie ferrée pour chercher son chemin, Neary fait l'expérience d'une rencontre rapprochée avec un OVNI…


Rencontres du Troisième Type
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Steven Spielberg avec Paul Schrader, Jerry Belson et Matthew Robbins
Musique : John Williams
Production : Columbia et EMI
Genre : Science-Fiction
Titre en vo : Close Encounters of the Third Kind
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais, français, hindi et espagnol
Date de sortie : 16 novembre 1977
Durée : 131 mn

Casting :
Richard Dreyfuss : Roy Neary
François Truffaut : le professeur Claude Lacombe
Teri Garr : Ronnie Neary
Melinda Dillon : Jillian Guiler
Bob Balaban : David Laughlin
J. Patrick McNamara : le chef de projet
Warren Kemmerling : Wild Bill
Roberts Blossom : le fermier
Philip Dodds : Jean Claude
Cary Guffey : Barry Guiler
Shawn Bishop : Brad Neary
Adrienne Campbell : Sylvia Neary
Justin Dreyfuss : Toby Neary
Lance Henriksen : Robert
Merrill Connally : le chef d'équipe
George DiCenzo : le major Benchley
Josef Sommer : Larry Butler
Phil Dodds : un musicien de l'ARP
David Anderson : un contrôleur aérien

Mon avis : Dans la série des œuvres mythiques que j’ai vu un nombre incalculables de fois mais qui n’avaient jamais eu droit de citer sur ce blog, il apparait clairement que Rencontres du Troisième Type est l’une des plus marquantes qui manquait au Journal de Feanor ; bien entendu, il manque encore quelques monuments du septième art sur ce blog, mais dans le genre Science-Fiction, comment ne pas reconnaitre que ce film de l’incontournable Steven Spielberg est l’un des plus réussis et qu’il aura marquer toute une génération de spectateurs !? Car dans l’Histoire (avec un H majuscule) du cinéma, il y a indéniablement un avant et un après Rencontres du Troisième Type : avant ce film, la science-fiction sur grand écran, hors 2001 bien sur, c’était un peu soit le grand n’importe quoi, soit des œuvres un peu plus réussies mais censées se déroulée dans le futur, avant ce film, les aliens, c’était surtout des envahisseurs qui souhaitaient conquérir notre planète et pas de sympathiques « petits gris » qui nous observent depuis des lustres, avant ce film, notre rapport aux extraterrestres était plutôt conflictuel, on ne se disait pas encore que l’on pouvait communiquer avec eux… cette fameuse rencontre du troisième type, ce contact au sol qui est l’explication du titre… Du coup, ici, tout le génie de Spielberg est de rendre son histoire crédible… oui, crédible car après tout, pourquoi pas ?! Oui, pourquoi ne pas imaginer que dans notre dos, nos dirigeants ont déjà établis ce fameux contact, pourquoi ne pas imaginer que tous ces témoignages qui pullulent depuis des décennies pour ne pas dire des siècles aux sujet des ovnis ne sont pas réels, pourquoi ne pas se dire que nos voisins d’outre-espace ne ressemblent pas a ces « petit-gris » ; d’ailleurs, c’est fou ce que les témoignages le laissent sous-entendre… quoi que, les extraterrestres avaient-ils cette apparence avant Rencontres du Troisième Type ou depuis sa sortie !? Car en s’inspirant des témoignages fort nombreux a l’époque, de toute une culture ufologique fort présente en ces années là et même en s’inspirant d’un certain Jacques Vallée – bah oui, le personnage interprété par François Truffaut, c’est lui – le sieur Spielberg s’est contenté de réalisé un condensé de tout la culture ufologique de son temps, quoi que, il faut le reconnaitre, de façon géniale. Bien entendu, après Rencontres du Troisième Type, il y aura une hausse des apparitions d’ovnis et certains trouveront que ces visiteurs spatiaux ressembleront curieusement aux gris, mais bon, ceci est une toute autre histoire qui n’a strictement rien a voir avec les qualités, indéniables, de ce film…


Points Positifs :
- Sans nul doute l’un des plus grands films de science-fiction de tous les temps, en tous cas, le plus crédible en quelque sorte car oui, a moins d’être complètement allergique au genre ou de croire que l’Homme serait le seul habitant du vaste Univers (ce qui serait moins crédible, d’ailleurs, que d’avoir des voisins), si rencontre avec des intelligences venus de l’espace devaient avoir lieu, eh bien, il y aurait de fortes chances qu’elle ait lieue de la sorte.
- Les amateurs d’ovnis voir de paranormal dans un sens plus large seront bien entendus aux anges devant un tel film qui représente un parfait condensé de toute une sous-culture : contact caché au public, dissimulation, manipulation des foules…
- Accessoirement, l’histoire est pas mal et malgré un nombre incalculable de visionnages, cela se regarde toujours aussi bien.
- Si Richard Dreyfuss est bien évidement le héros du film, je préfère nettement l’équipe de scientifiques et, forcément, François Truffaut, le professeur Lacombe.
- Ah, les extraterrestres, tellement sympathiques, et la scène finale où Lacombe communique avec un Alien…
- Le code musical de cinq notes, devenu culte, forcément !

Points Négatifs :
- Il y a toujours un truc que je n’ai jamais compris en regardant ce film : est-ce le tout premier contact entre humains et aliens, si oui, comment savaient-ils que ces derniers allaient leur rendre les disparus et, accessoirement, accepter d’accueillir a  bord de leur vaisseau une mission terrienne !? Vu comment c’est présenté, tout porte à croire qu’il y a déjà eu des contacts hors, tout cela n’est pas bien clair, loin de là…
- Le son, par moments, n’est pas très top, surtout au niveau des dialogues.

Ma note : 8,5/10

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