THORGAL
– L'ENFANT DES ÉTOILES
Le drakkar perdu
: En mer, il y a bien longtemps... Un drakkar fend avec difficulté les flots
déchaînés par la tempête. A son bord, quinze vikings épuisés, seuls survivants
d'une grande expédition qui a tourné au désastre. Pour l'ambitieux Gandalf, le
responsable de cet échec est sans nul doute leur chef, Leif Haraldson !
Le métal qui n'existait
pas
: Ivaldir, père de tous les nains, fut défié il y a plus de 1000 ans par le
serpent Nidhogg. Une simple partie de dames eut pour enjeu leur plus grand
bien, leur nom, et... Ivaldir perdit. Nidhogg lança alors un terrible défi : il
rendrait son nom à Ivaldir si les nains réussissaient à fabriquer un bijou dans
le métal qui n'existe pas !
Le talisman
: Dans une forêt du nord, noyée par la pluie, un jeune garçon tente d'abattre
un faisan. Mais la pluie le gêne et ce n'est pas encore aujourd'hui qu'il
pourra manger de la viande. Il a quitté son village depuis trois jours déjà
dans l'espoir d'atteindre la forêt brûlée du dieu descendu des étoiles...
Thorgal – L'enfant des étoiles
Scénario
: Jean Van Hamme
Dessins
: Grzegorz
Rosinski
Couleurs : Grzegorz
Rosinski
Couverture : Grzegorz
Rosinski
Editeur
: Le Lombard
Genre : Heroic Fantasy,
Science-Fiction
Pays
d’origine : Belgique
Langue
d’origine : français
Parution : Septembre
1984
Nombre
de pages : 46
Mon avis :
Dans le petit monde de la bande dessinée franco-belge, s’il y a bel et bien une
série dont les débuts commencent déjà a dater – plus de trois décennies – mais qui
n’a quasiment pas pris une ride et qui se lit toujours aussi bien de nos jours,
c’est bel et bien Thorgal, héros
viking aux origines pour le moins spéciales – oui, il vient d’ailleurs – et dont
les aventures se poursuivent encore de nos jours. Bien évidement, d’autres œuvres
anciennes peuvent se targuer, de par leur qualité, d’être toujours aussi bonnes
malgré le temps qui passe, mais dans le genre Heroic Fantasy (avec un soupçon
de SF très seventies), je ne vois guère que ce bon vieux Thorgal a ne pas se démoder… Curieusement, avec celui-ci, j’ai
toujours au une relation pour le moins particulière : découvert
véritablement sur le tard, j’apprécie grandement ses albums mais, met un temps
fou a chaque fois a me procurer la suite, ainsi, avant cet Enfant des étoiles, il faut remonter a novembre 2012 pour ma
lecture du tome précédant, La
chute de Brek Zarith – plus de deux ans et demi mine de rien !
Mais a chaque fois, c’est pareil car dès les premières pages me revient
rapidement en mémoire tout ce qui fait de cette œuvre l’un des incontournables
de la BD franco-belge de ces quatre dernières décennies, car oui, avec Thorgal, du moins, principalement pour
les premiers albums, on frôle l’excellence ! Ainsi, prenez L’enfant des étoiles qui, accessoirement,
est un album un peu singulier : situé hors chronologie, dans ce tome, nous
avons droit à trois histoires (eh oui) courtes qui reviennent sur les origines
de notre héros. D’abord, Le drakkar perdu
où l’on découvre comment les vikings de Leif Haraldson ont découvert celui-ci,
encore bébé, après une tempête en mer. Instructif, bien entendu, nous avons là
le récit le plus conventionnel. Ensuite, dans Le métal qui n'existait pas, nous avons une histoire où l’élément
fantastique est nettement plus présent et où Thorgal, enfant, aide le peuple
des nains qui a quelques ennuis avec le serpent Nidhogg. L’élément merveilleux
est omniprésent, l’histoire est sympathique et, accessoirement, on en apprend
un peu sur celle qui sera la compagne de notre héros, Aaricia. Pour finir, on
tombe carrément dans la science-fiction et la théorie des anciens astronautes
(qui me plait tellement) dans Le talisman
où non seulement Thorgal, âgé de dix ans, rencontre son grand père et apprend
tout sur ses origines. Un récit fort intéressant, comme vous pouvez vous en
doutez… Bref, vous l’avez compris, avec L’enfant
des étoiles, nous avons droit a un album de Thorgal qui sort un peu des sentiers battus mais qui n’en reste pas
moins essentiel pour les amateurs : avec ces trois courtes histoires, on
en apprend plus sur le passé de notre héros et, accessoirement, tout cela nous
permet de faire une pause dans ses aventures… une pause de qualité, ce qui n’est
pas plus mal !
Points
Positifs :
- De
prime abord, on peut trouver cet album un peu singulier – trois courtes
histoires qui reviennent sur le passé de notre héros – pourtant, il s’avère que
celles-ci sont plutôt instructives sur celui-ci et, accessoirement, de fort
bonne qualité.
-
Dans l’ensemble, j’ai apprécié les trois récits, pourtant, pour son coté
fantastique très marqué, j’ai bien aimé Le
métal qui n’existait pas qui est un fort bon divertissement sans prise de
tête ; et puis, ils sont sympas les nains et comment ne pas trouver
charismatique le serpent Nidhogg !?
-
Grand amateur de la théorie des anciens astronautes depuis des lustres, Le talisman ne pouvait que me plaire. Et
puis, accessoirement, tout est dit ou presque sur les origines de Thorgal.
-
Bien évidement, tout cela date un peu mais sincèrement, cela n’a absolument pas
vieilli ; la preuve étant les dessins somptueux de Grzegorz Rosinski qui
ne dénotent absolument pas de nos jours.
Points
Négatifs :
- Bien
évidement, il se peut que certains regrettent que cet album soit composé de
trois histoires courtes ; oui, ce n’est pas vraiment un Thorgal typique, mais bon, c’est
vraiment pour chipoter…
-
Peut-être que je ne suis pas très objectif, que mon âge fait que les dessins et
le style narratif ne me choquent pas, mais, il se peut fort bien que les plus
jeunes d’entre nous trouvent tout cela un peu vieillot ?
Ma
note : 8/10
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