PROMÉTHÉE
– PROVIDENCE
13
h 13 min – 21 Septembre 2019 : La navette Atlantis disparaît mystérieusement
des écrans de contrôle lors de son dernier vol.
13
h 13 min – 22 Septembre 2019 : Toutes les montres et les horloges de la planète
s’arrêtent. Au même moment, le mécanisme d’Anticythère, un étrange astrolabe
datant de la Grèce Antique, se met en marche alors qu’aucun scientifique
n’était parvenu à le déclencher jusqu’à présent.
13
h 13 min – 23 Septembre 2019 : La navette Atlantis réapparaît et atterrit à Cap
Canaveral, un survivant est à bord : le commandant de la mission, en état de
choc au milieu des cadavres déchiquetés du reste de l’équipage.
13
h 13 min – 24 Septembre 2019 : Un sous-marin nucléaire américain capte l’écho
sonar d’un U-boat de l’armée allemande disparu soixante-huit ans plus tôt...Un
chalutier voit apparaître devant lui la monumentale coque du Titanic, disparu
au même endroit, à 650 km au Sud-Est de Terre-Neuve.
Treizième
jour : le pire est arrivé. Venus des mers et des océans, les vaisseaux
extraterrestres lancent une attaque massive contre l'humanité : 99,9% seront
méthodiquement exterminés ! Seule une poignée de survivants, parmi lesquels
Jeff Spaulding ou encore Kellie Lambert, arrivent à se cacher. Jusqu’à quand ?
Prométhée – Providence
Scénario
: Christophe Bec
Dessins
: Stefano
Raffaele
Couleurs : Digikore
Studios
Couverture : Christophe
Bec
Editeur
: Delcourt
Genre : Anticipation,
Science-Fiction, Fantastique
Pays
d’origine : France
Langue
d’origine : français
Parution : 24
juin 2015
Nombre
de pages : 56
Mon avis :
En fait, ce ne fut même pas une surprise… Quoi donc ? Mais que le dernier
(quoi que, un autre volume est prévu pour dans quelques mois, bref, difficile
de dire que la série est bel et bien achevée) tome de cette excellente saga qu’est
Prométhée
ne serait pas a la hauteur de nos espérances… Cela, je m’y attendais a la
lecture des derniers tomes parus et, bien entendu, après la sortie, en début d’année,
du Treizième
jour : au vu du contenu de ce dernier et vu qu’il manquait, officiellement,
un album pour conclure la saga, je ne voyais pas comment le sieur Christophe
Bec allait s’en sortir pour nous pondre un final digne de ce nom, comment
allait-il réussir a livrer une conclusion correcte tout en nous dévoilant le
sort des nombreux protagonistes ? A moins de nous offrir un double album,
c’était impossible, et, bien entendu, comme ce ne fut pas le cas, eh ben, je
vous le donne dans le mille, ce fut bel et bien mission impossible !
Dommage car au fil de ces dernières années, j’avais particulièrement apprécié
cette saga : grand amateur d’ovnis et de phénomènes paranormaux depuis des
lustres, j’avais put me réjouir, au fil des tomes et de l’avancée de l’intrigue,
de retrouver tout un tas d’éléments qui m’étaient familiers comme le mécanisme
d’Anticythère, le pilier de Delhi, la théorie des anciens astronautes, la zone
51, etc. Hélas, vu la complexité de l’intrigue, tome après tomes, vu que celle-ci
prenait son temps pour avancer (qui a dit qu’elle n’a pas été artificiellement
augmentée ?), il me semblait être en droit d’avoir une fin… comment dire…
du même acabit, bref, un peu plus longue. Après tout, avoir trainé et pris son
temps, reconnaissons que Christophe Bec nous a pondu l’attaque des aliens dans
le tome précédant et la fin de sa série dans celui-ci ! N’y avait-il pas
la place pour, au moins, un volume supplémentaire histoire qu’on ne se retrouve
pas avec cette impression, réelle, de fin a la va-vite !? Du coup, voilà
comment se sera achevé Prométhée :
trop rapidement avec un massacre en règle de la quasi-totalité des
protagonistes et encore, pour ceux auxquels on a droit de voir le mort vu que
pour d’autres, c’est le flou artistique… Certes, au moins, on a eu droit a
toutes les explications que l’on attendait – encore heureux – mais le pire, c’est
qu’avec un ultime tome trop court, qu’avons-nous ? Tout un tas de planches
qui nous montrent le monde dévasté tel qu’il est après l’attaque des aliens ;
le comble du comble ! Sincèrement, une belle déception… alors oui je l’a
craignais, je ne m’en cache pas, mais a ce point… Vraiment dommage car selon
moi, Prométhée fut l’une des
meilleures bande dessinées de ces dernières années, du moins, a mes yeux, l’une
de mes préférées, mais une telle fin… non, mille fois non ! Reste
maintenant à savoir ce que l’on aura droit dans cet intriguant treizième tome
qui sortira dans quelques mois, mais bon, j’aurai préféré que celui-ci soit la
vrai fin plutôt qu’un quelconque complément…
Points
Positifs :
- Il
y a au moins une chose que l’on ne pourra pas critiquer, c’est que dans ce
tome, on a enfin les réponses a toutes les questions que l’on se posait depuis
des lustres… bon, du moins, dans les grandes lignes…
-
Explications qui, accessoirement, sont en parfait accord avec le reste de la
saga et qui ne dénoteront en aucune manière de la culture ufologue.
-
Sur ce point, l’une des dernières scènes, où Prométhée apporte le feu a des
australopithèques est tout simplement magnifique.
-
La conclusion de la saga n’est pas mauvaise, disons qu’elle est trop courte.
-
Une couverture magnifique, sans nul doute le gros point positif de cet album.
Points
Négatifs :
- Mais
qu’est ce que c’est que cette fin !? Après onze volumes quasiment parfaits
et où Christophe Bec savait prendre son temps, voilà qu’il nous pond une fin
rapide, beaucoup trop rapide où tout est expédié a la va-vite.
-
Un véritable massacre pour la quasi-totalité des protagonistes de l’histoire.
Certes, ce n’est pas une mauvaise chose de faire mourir les personnages, sauf
que… là, ça s’apparente plus a des morts gratuites, sans que l’on ressente la
moindre émotion, et ce, accessoirement, pour des personnages que l’on suivait
depuis des années et qui se font zigouiller pour la plupart en quelques cases,
les uns après les autres…
-
Il manque un album ou celui-ci aurait dut être un double album : là, on
aurait eu une fin digne de ce nom a Prométhée.
A la place, non seulement ce misérable album est trop court mais en plus, on se
tape tout un tas de planches qui nous montrent l’état de la planète après l’attaque
des aliens, et ce, bien entendu, au détriment d’un développement scénaristique
plus conséquent.
-
Je l’aime bien Stefano Raffaele mais allez donc reconnaitre certains des
personnages dans cet album, surtout quand ils se font zigouiller en trois cases !
-
Il servira a quoi le treizième tome ?
Ma
note : 4,5/10
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire