BLACKSAD
– AMARILLO
Chad
Lowell et Abraham Greenberg, respectivement écrivain et poète de leur état,
doivent se rendre dans la ville d'Amarillo pour un rendez-vous. Au même moment,
à la Nouvelle-Orléans, le détective John Blacksad raccompagne son ami Weekly à
l'aéroport. La rédaction de son journal lui demande en effet de rentrer
rapidement. Blacksad, quant à lui, reste sur place sans boulot et sans le sou.
Sur le parking de l'aéroport, il rend service à un homme. Pour le remercier,
celui-ci lui propose un job : ramener sa Cadillac « Eldorado » à Tulsa. Une aubaine pour Blacksad, qui prend la route
dans une belle auto jaune. Quelques miles plus tard, la belle auto arrive à
Tulsa. Blacksad se gare pour faire le plein lorsqu'il assiste à une scène
surprenante. Deux hommes dont la voiture est en panne volent une moto et
tentent de prendre la fuite. Les motards réussissent à les stopper et veulent
leur faire la peau. Blacksad intervient pour arrêter le lynchage, mais tandis
qu'il s'interpose entre les deux hommes et les motards, les lascars prennent le
large avec la Cadillac ! Désabusé, Blacksad vient de se faire avoir comme un
bleu. Le chef des motards lui remonte le moral. Blacksad remarque alors que les
deux hommes ont laissé une sacoche à terre. Dedans, il trouve une carte avec la
ville d'Amarillo cerclée de rouge. Voilà une piste à suivre...
Blacksad – Amarillo
Editeur
: Dargaud
Scénario
: Juan Diaz Canales
Dessins : Juanjo Guarnido
Couleurs : Juanjo Guarnido
Couverture : Juanjo
Guarnido
Genre : Polar/Thriller,
Animalier
Pays
d’origine : Espagne
Langue
d’origine : espagnol
Parution : 15
novembre 2013
Nombre
de pages : 54
Mon avis :
J’avais finis le mois de janvier sous le signe de la BD avec la critique d’un
revenant sur ce blog, L’Histoire Secrète,
et plus précisément le vingt-quatrième tome de la saga, La Guerre Inconnue,
et, histoire de rester dans la même lancée, je débute ce mois de février avec
une autre bande dessinée, cette fois ci, le cinquième volume de l’une des
séries les plus réussies de ces dernières années, Blacksad. Cette saga policière et animalière espagnole eu déjà eu
droit aux honneurs sur ce blog, mais la critique du quatrième tome, L’Enfer, le Silence,
remontait déjà a plus d’un an, décembre 2013 pour être plus précis. Bref, il
était temps que je m’occupe enfin de ce cinquième opus, Amarillo, qui, accessoirement, était déjà sortit a l’époque.
J’avais put constater que les critiques a son sujet étaient pour le moins
mitigées et ce fut donc avec une certaine méfiance que je m’étais lancé dans la
lecture de cette nouvelle aventure du détective John Blacksad ; méfiance
et confiance a la fois car grand admirateur de l’œuvre du duo ibérique Canales
et Guarnido, je ne pouvais pas imaginer que cet album soit un plantage complet,
et, justement, selon moi, il n’en est rien. Après, d’un autre côté, si je dois être
tout a fait franc, et c’est un peu le but de cette critique, non seulement, cet
Amarillo est a milles lieux de ce qui
fut mon tome préféré, Artic-Nation,
mais en plus, je l’ai trouver bel et bien inférieur a l’ensemble de ses
prédécesseurs. Certes, cela reste du Blacksad,
bref, en aucun cas, ce n’est un plantage, loin de là, de même, par certains
cotés, ce road-movie plutôt coloré qui nous entraine sur les routes américaines
sur les traces d’un écrivain malchanceux nous fera voir du pays et n’est pas
dénué d’intérêt, cependant, après coup, je n’ai pas ressenti le même plaisir a
la lecture de ce cinquième tome, trouvant l’aventure moins prenante que
d’habitude… De plus, questions dessins, si Guarnido est incontestablement un
artiste superbe et que cette nouvelle galerie d’animaux anthropomorphistes est
un pur régal, il est indéniable que son travail sur cet Amarillo est le plus faible depuis le début de la série, même si,
bien entendu, il faut relativiser le mot faible.
Bref, après coup, je comprends un peu mieux les nombreuses critiques négatives
qu’a eu ce cinquième tome des aventures de Blacksad,
cependant, je ne serais pas aussi virulent que certains puisque, après tout, si
cet Amarillo est incontestablement le
moins réussi de la série, il n’en reste pas moins, au vu de la concurrence, une
assez bonne bande dessinée ; après, quant on nous a habituer a une sorte
d’excellence…
Points
Positifs :
- On
retrouve avec un certain plaisir notre détective préféré, John Blacksad, pour
une nouvelle aventure riche en couleur. Bien évidement, l’effet de surprise et
l’émerveillement des tout premiers tomes n’est plus le même mais malgré tout,
on reste fasciné par cet univers animalier.
-
Encore une belle flopée de protagonistes hauts en couleurs comme la hyène
avocat, le koala directeur de cirque, sans oublier, bien entendu, le jeune lion
écrivain.
-
Mine de rien, on commence à apprendre des choses sur l’entourage de Blacksad :
il a une sœur, un neveu et ne verrait plus son père depuis un certain temps.
-
La fin, dramatique et plutôt triste, n’en reste pas moins le moment le plus
touchant et réussi de cet album.
-
Même s’il a déjà fait bien mieux dans les tomes précédents, certaines planches
de Guarnido n’en restent pas moins superbes.
Points
Négatifs :
-
Indubitablement, Amarillo est le tome
le moins réussi de la série depuis ses débuts ; certes, cela reste
largement supérieur a la majeure partie de la concurrence actuelle, mais reconnaissons
que ce road-movie manque un peu de charme et que l’on a un peu de mal a être
totalement captiver par cette intrigue, sympathique mais sans plus.
-
Dans l’ensemble, et même si ça reste plutôt bon, Guarnido livre des dessins
moins époustouflants que dans les volumes précédents ; après, peut-être
que ce choix de couleurs plus riches y ait pour beaucoup ?
Ma note : 7,5/10
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