GONE
GIRL
Nick
se demande à quoi pense sa femme. Il aimerait lui fendre le crâne pour le
savoir. Amy et Nick Dunne semblent former un couple parfait. Mais, pour se
rapprocher de la mère malade de Nick, ils sont contraints de quitter Manhattan
et de retourner dans le Missouri, dans la ville où Nick a grandi. Le jour de
leur cinquième anniversaire de mariage, Amy disparaît mystérieusement et Nick
retrouve la table de salon pulvérisée. En conférence de presse, il est
incapable de jouer le rôle conventionnel que l'on attend de lui. Il ne paraît
pas affecté outre mesure par la disparition de son épouse. Il ne souligne pas
combien elle était merveilleuse, combien elle était semblable à L'épatante Amy, personnage à peine
fictif que les livres des parents de la jeune femme ont rendu célèbre. Nick
semble peu concerné par cette affaire qui suscite une profonde émotion dans
tout le pays. Une animatrice télé à scandale a tôt fait de le désigner comme le
meurtrier de sa femme. Or, la peine de mort est en vigueur dans le Missouri.
Gone Girl
Réalisation : David
Fincher
Scénario : Gillian
Flynn, d'après son roman Gone Girl
Musique : Trent
Reznor et Atticus Ross
Production : Pacific
Standard et New Regency
Pictures
Genre : Thriller
Titre
en vo : Gone Girl
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 26 septembre 2014
Durée : 149
mn
Casting
:
Ben
Affleck : Nicholas « Nick » Dunne
Rosamund
Pike : Amy Elliott Dunne
Carrie
Coon : Margo Dunne
Kim
Dickens : inspecteur Rhonda Boney
Neil
Patrick Harris : Desi Collings
Tyler
Perry : Tanner Bolt
Scoot
McNairy : Tommy O'Hara
Boyd
Holbrook : Jeff
Lee
Norris : l'officier Washington
Lola
Kirke : Greta
Missi
Pyle : Ellen Abbott
Kathleen
Rose Perkins : Shawna Kelly
Patrick
Fugit : l'inspecteur Jim Gilpin
Sela
Ward : Sharon Schieber
Emily
Ratajkowski : Andie
Fitzgerald
Casey
Wilson : Noelle Hawthorne
David
Clennon : Rand Elliott
Lisa
Banes : Marybeth Elliott
Mon avis :
Je dois reconnaitre avant toute chose que d’entrée de jeu, je n’étais pas très
emballer par ce film ; les thrillers et moi, ça n’a jamais été
véritablement une grande histoire d’amour, quand au réalisateur de ce Gone Girl, je veux bien évidement parler
de David Fincher, si, plus jeune, j’avais fortement apprécié son Seven, déjà, Fight Club n’avait pas été a la hauteur de mes espérances, tandis
que je n’avais guère apprécier L’Etrange
Histoire de Benjamin Button et que The Social
Network m’avait laisser froid. Bref, ne vouant nullement un culte a
David Fincher, ce n’était pas pour ses beaux yeux que je me suis lancer dans ce
Gone Girl… mais pour son synopsis
qui, m’étais-je dit, n’était pas forcément inintéressant : un couple apparemment
comme tout le monde, sans histoire et amoureux, bref, un coup a ce que tout ce
bonheur apparent cache quelques sombres secrets ou failles et justement, d’entrée
de jeu, lors du cinquième anniversaire de mariage, l’épouse disparait sans
laisser de trace et le mari, de son coté, semble être le coupable idéal,
surtout qu’il ne cesse d’accumuler des maladresses en tout genre… Mouais, sans être
d’une franche originalité, tous ces éléments pouvaient accoucher, au final, d’une
œuvre qui ne serait certes pas époustouflante mais qui pouvait parfaitement être
correcte, voir bonne. Et, justement, la première partie de ce Gone Girl est plutôt réussie : tout
semble accuser le mari, on se doute bien que tout cela est trop facile et
quand, finalement, on découvre qui est derrière cette disparition – je suis
obliger de spoiler, c’est sa femme – si l’on n’est pas entièrement surpris,
disons que la façon dont elle a agis fait tout de même son petit effet. Et donc,
l’intrigue qui nous faisait croire jusque là a un mari violent et capable du
pire nous montre finalement une femme manipulatrice en diable et capable de
toutes les extrémités – chose plutôt savoureuse quand on a eu affaire a ce
genre de personnes dans sa vie. Sauf que, arrivé a ce point de l’histoire,
quelque chose déraille dans celle-ci et, grosso modo, le dernier quart du film
est bourré d’incohérences en tous genres au point de gâcher indéniablement le
tout : ainsi – et c’est pour cela que je suis obliger de dévoiler des pans
de l’intrigue – après s’être fait passer pour morte, la femme revient avec une
histoire abracadabrantesque et cela ne semble pas trop gêner les autorités qui
tombent un peu trop facilement dans le panneau, mais pire que le comportement
des forces de l’ordre, c’est celui du mari qui est incompréhensible : mais
pour quelle fichue raison reste t-il avec elle !? Il sait ce qu’elle est,
il sait qu’elle lui ment tout le temps, et… il reste !? Sa pseudo
grossesse auquel lui-même ne semble pas y croire ? Au bout de plus de sept
semaines sans la toucher et connaissant le passif de son épouse ? Non,
tout bonnement débile. Alors je sais, on va me dire que c’est un film, qu’il ne
faut pas essayer de comprendre les réactions des protagonistes, qu’il est sous
sa coupe finalement, etc. Mais non, mille fois non : justement, vu comment
s’est déroulé l’histoire, vu tout ce qui c’est passé, le comportement du mari, à
la fin, est incompréhensible, illogique, bref, tout ce que vous voulez mais il
n’est pas normal. Dommage car, justement, c’est cette fin que je retiendrais
principalement de ce Gone Girl, et, forcément,
vu ce que j’en pense, ça n’a put que peser lourd, très lourd même sur la
balance… et pas du bon coté…
Points
Positifs :
- Le
synopsis de départ n’est pas original pour un sou, certes, mais il n’en reste
pas moins intéressant et, d’ailleurs, je reconnais volontiers que la première
partie du film, où tout semble accuser le mari – trop facile bien sur – et qui
prend fin quand on découvre que c’est sa femme qui a tout organiser, est assez
captivante.
-
Justement, cette scène où l’épouse explique comment elle a tout planifier est
un petit délice de manipulation comme seules certaines personnes bien
vicelardes savent le faire.
-
Je ne vais pas le nier, dans l’ensemble, les acteurs sont plutôt bons et
impliqués ; petite mention a Ben Affleck au début du film, quand il fait
absolument tout le contraire de ce qu’il devrait faire alors que tout l’accuse.
-
Manipulation, désir de modifier et de contrôler son conjoint, démonstration
flagrante que l’on ne sait jamais ce qui se passe réellement au sein d’un
couple ; oui, les thèmes abordés sont intéressants.
Points
Négatifs :
-
Vous l’avez compris, au vu de ma critique, la fin et plus précisément le
comportement du mari, incompréhensible, qui finit par rester avec sa femme
comme s’il était forcé alors que… alors que rien, mais strictement rien ne l’y
oblige ! D’ailleurs, cela en devient incroyable, à croire qu’il est
complètement con !? Il sait qu’elle ment, qu’elle a tué un homme, qu’accessoirement,
elle voulait le faire condamner a mort, et, au départ, il reste parce qu’il y a
les médias a sa porte !? Et sept semaines plus tard, alors qu’ils n’ont
aucune relation sexuelle, elle annonce qu’elle est enceinte et il… l’a croit !?
Non, je veux bien que des gens niais existent mais là, trop c’est trop !
-
La police aussi me semble un peu crédule : il y a mort d’homme, elle se
prétendait attachée quant elle était violée et personne ne tique quant au fait
qu’elle ait trouvé un cutter et tuer son prétendu tortionnaire !? Pas d’enquête,
rien ? Mais c’est n’importe quoi…
-
Euh, petit détail curieux : elle arrive à l’hôpital couverte de sang et en
repart… couverte de sang !? Même pas un petit coup d’éponge pour lui faire
une toilette !?
-
Belle petite incohérence sur le physique de l’héroïne qui de mince devient subitement
bouffie puis a nouveau svelte du jour au lendemain a la fin… Une explication !?
Ma note : 4,5/10
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