jeudi 5 février 2015

MALCOLM – SAISON VI


MALCOLM – SAISON VI

Malcolm vit dans une famille américaine moyenne composée de Loïs, sa mère hystérique et autoritaire, de Hal, son père, immature employé de bureau n'ayant aucun sens des responsabilités, et de ses frères, Francis, Reese et Dewey avec lesquels il fait les quatre cents coups. Un cinquième fils, Jamie, complète la petite famille. Hal annonce qu'il est susceptible de se voir offrir un nouvel emploi... Malcolm offre son aide dans un hôpital pour aider de vieux vétérans... Lois va aux bureaux d'administration de l'armée, où Reese s'est fait recruter, pour convaincre les employés que son fils n'a pas l'âge minimum pour y rester. Elle finit par découvrir où il est emmené et s'envole pour Kaboul...


Malcolm – Saison 6
Réalisation : Linwood Boomer
Scénario : Maggie Bandur, Dan Kopelman
Musique : Charles Sydnor
Production : Satin City Productions, Regency Television, 20th Century Fox Television
Genre : Sitcom, Comédie
Titre en vo : Malcolm in the Middle – Season 6
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : FOX
Diffusion d’origine : 7 novembre 2004 – 15 mai 2005
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 22 x 23 minutes

Casting :
Frankie Muniz : Malcolm
Jane Kaczmarek : Loïs
Bryan Cranston : Hal
Christopher Kennedy Masterson : Francis
Justin Berfield : Reese
Erik Per Sullivan : Dewey
James Rodriguez et Lukas Rodriguez : Jamie
Emy Coligado : Piama Tananahaakna
David Anthony Higgins : Craig Feldspar
Craig Lamar Traylor : Stevie Kenarban
Kenneth Mars : Otto Mannkusser
Meagen Fay : Gretchen Mannkusser
Cameron Monaghan : Chad, l'élève roux dans la classe de sous-doués
Cloris Leachman : Ida, la mère de Lois
Gary Anthony Williams : Abe Kenarban, le père de Stevie
Hayden Panettiere : Jessica

Mon avis : Quelque part, la critique de cette sixième saison de Malcolm est une première sur ce blog ; certes, des séries, en sept ans, j’ai put vous en proposer un certain nombre, mais si je veux être tout a fait précis, un sitcom, jamais. Il faut dire que je n’ai jamais été, et ce, depuis toujours, un grand fan du genre, et si je ne nie pas qu’au cours de ma vie, j’ai put avoir un coup de cœur pour certains d’entre eux, cela faisait belle lurette que je n’avais pas l’occasion de tomber sur un sitcom qui me plaise autant, mais, quant on parle de Malcolm, c’est un peu normal tellement cette série, déjà ancienne désormais puisqu’ayant été diffusée au début des années 2000, est, en quelque sorte, l’apothéose du genre : chacun le sait, un sitcom, cela doit avant toute chose faire rire le public, et, du plus sérieux au plus déjanté, c’est l’élément nécessaire au genre. Mais avec Malcolm, et franchement, je crois que cela ne m’étais jamais arrivé, je suis au-delà du rire, non, bien au-delà… car, au minimum, dans chaque épisode, il y a au moins une crise de fou rire incontrôlable tellement certaines scènes sont réussies ; et parfois, il y en a plusieurs, c’est pour dire. Alors bien entendu, je suis là à vous parler d’une série vue et revue un nombre incalculable de fois sur le petit écran, quelque chose que les fans connaissent par cœur, mais, dans mon cas, je n’ai découvert Malcolm que sur le tard, et encore, en regardant des épisodes, dans le désordre le plus total, de façon occasionnelle… C’était avant que, cloitré chez moi pour raisons médicales, je ne profite d’une énième rediffusion et que, enfin, j’ai l’occasion de voir une saison de bout en bout – cette sixième, donc, l’avant dernière de la série. Alors bien sur, que dire de Malcolm, que dire au sujet de cette famille complètement déjantée, de ce héros au QI fort développé mais nul en relations humaines et qui ne cesse de prendre a parti les spectateurs, de son frère, Reese (mon préféré), abruti finis et qui ne cesse de se mettre dans des situations ubuesques, de ses parents, Hall, peureux et indécis, Loïs, autoritaire, ou du plus jeune (enfin, si on met de coté Jamie) Dewey, artiste dans l’âme et qui se retrouve dans une classe de sous-doués ? Oui, que dire au sujet de cette famille horrible où les enfants ne cessent de faire les bêtises les plus grosses, où le père est souvent pire et où une mère autoritaire fait quasiment régner une dictature ? Pas grand-chose car Malcolm, ça ne s’explique pas, ça se regarde… C’est osé, c’est souvent trash, c’est drôle a en mourir, c’est bourré de scènes cultes, mais, quelque part, c’est bien plus profond et juste que pas mal de sitcoms, et ce, sans que l’on tombe, bien au contraire, dans les traditionnelles leçons de morales a l’américaine… Bref, vous l’avez compris, a mes yeux, Malcolm, c’est tout bonnement génial et même s’il m’a fallut fort longtemps pour le découvrir, peut importe : après tout, mieux vaut tard que jamais !


Points Positifs :
- N’étant absolument pas fan du genre, mais n’étant pas non plus un néophyte pour avoir eu l’occasion, au cours de ma vie, d’en regarder un certain nombre, Malcolm est, selon moi, le sitcom le plus drôle qu’il m’ai été donné de voir. Ici, je ne parle plus de rire mais de fous rires, au moins un au minimum par épisodes, et de scènes tout bonnement cultes au point que, parfois, je me demande où ils vont chercher tout cela ?!
- Amusant, osé, souvent trash, personne ne voudrait vivre dans une telle famille et pourtant, Malcolm est une série qui, sans jamais tomber dans le sentimentalisme ou les leçons de morale a l’américaine, réussi a traiter de certains sujets de société de façon bien plus juste et profonde que dans les autres sitcoms ; un exemple, le quatrième épisode de cette sixième saison où Malcolm et Reese sont chacun persuader que l’autre est gay, ce qui, accessoirement, accouchera d’une scène tout bonnement culte comme on peut le voir ici.
- Reese, pour moi, mon personnage préféré de la série ; alors certes, il est complètement débile mais bon, tellement drôle…
- Rien à dire, en général, sur cette sixième saison : c’est toujours aussi drôle et bourré de scènes toutes plus loufoques les unes que les autres.
- Le générique, bien sur.

Points Négatifs :
- Bon, cela reste un sitcom avant toute chose et, par la force des choses, un divertissement, mais dans son genre, il est parfait.
- Malheureusement, c’est à partir de cette sixième saison que le frère ainé, Francis, commence a apparaitre de moins en moins ; dommage, j’aimais bien ces aventures en parallèle…

Ma note : 8/10

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