MALCOLM
– SAISON VI
Malcolm
vit dans une famille américaine moyenne composée de Loïs, sa mère hystérique et
autoritaire, de Hal, son père, immature employé de bureau n'ayant aucun sens
des responsabilités, et de ses frères, Francis, Reese et Dewey avec lesquels il
fait les quatre cents coups. Un cinquième fils, Jamie, complète la petite
famille. Hal annonce qu'il est susceptible de se voir offrir un nouvel
emploi... Malcolm offre son aide dans un hôpital pour aider de vieux
vétérans... Lois va aux bureaux d'administration de l'armée, où Reese s'est
fait recruter, pour convaincre les employés que son fils n'a pas l'âge minimum
pour y rester. Elle finit par découvrir où il est emmené et s'envole pour
Kaboul...
Malcolm – Saison 6
Réalisation
: Linwood Boomer
Scénario
: Maggie Bandur, Dan Kopelman
Musique : Charles
Sydnor
Production : Satin
City Productions, Regency Television, 20th Century Fox Television
Genre : Sitcom, Comédie
Titre
en vo : Malcolm in the Middle – Season 6
Pays
d’origine : États-Unis
Chaîne
d’origine : FOX
Diffusion
d’origine : 7 novembre 2004 – 15 mai 2005
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 22 x 23 minutes
Casting :
Frankie Muniz : Malcolm
Jane Kaczmarek : Loïs
Bryan
Cranston : Hal
Christopher
Kennedy Masterson : Francis
Justin
Berfield : Reese
Erik
Per Sullivan : Dewey
James Rodriguez et Lukas
Rodriguez : Jamie
Emy Coligado : Piama Tananahaakna
David Anthony Higgins :
Craig Feldspar
Craig
Lamar Traylor : Stevie
Kenarban
Kenneth
Mars : Otto Mannkusser
Meagen
Fay : Gretchen Mannkusser
Cameron
Monaghan : Chad, l'élève
roux dans la classe de sous-doués
Cloris
Leachman : Ida, la mère
de Lois
Gary
Anthony Williams : Abe Kenarban,
le père de Stevie
Hayden Panettiere :
Jessica
Mon avis :
Quelque part, la critique de cette sixième saison de Malcolm est une première sur ce blog ; certes, des séries, en
sept ans, j’ai put vous en proposer un certain nombre, mais si je veux être
tout a fait précis, un sitcom, jamais. Il faut dire que je n’ai jamais été, et
ce, depuis toujours, un grand fan du genre, et si je ne nie pas qu’au cours de
ma vie, j’ai put avoir un coup de cœur pour certains d’entre eux, cela faisait
belle lurette que je n’avais pas l’occasion de tomber sur un sitcom qui me plaise
autant, mais, quant on parle de Malcolm,
c’est un peu normal tellement cette série, déjà ancienne désormais puisqu’ayant
été diffusée au début des années 2000, est, en quelque sorte, l’apothéose du
genre : chacun le sait, un sitcom, cela doit avant toute chose faire rire
le public, et, du plus sérieux au plus déjanté, c’est l’élément nécessaire au
genre. Mais avec Malcolm, et
franchement, je crois que cela ne m’étais jamais arrivé, je suis au-delà du
rire, non, bien au-delà… car, au minimum, dans chaque épisode, il y a au moins
une crise de fou rire incontrôlable tellement certaines scènes sont réussies ;
et parfois, il y en a plusieurs, c’est pour dire. Alors bien entendu, je suis
là à vous parler d’une série vue et revue un nombre incalculable de fois sur le
petit écran, quelque chose que les fans connaissent par cœur, mais, dans mon
cas, je n’ai découvert Malcolm que
sur le tard, et encore, en regardant des épisodes, dans le désordre le plus
total, de façon occasionnelle… C’était avant que, cloitré chez moi pour raisons
médicales, je ne profite d’une énième rediffusion et que, enfin, j’ai l’occasion
de voir une saison de bout en bout – cette sixième, donc, l’avant dernière de
la série. Alors bien sur, que dire de Malcolm,
que dire au sujet de cette famille complètement déjantée, de ce héros au QI
fort développé mais nul en relations humaines et qui ne cesse de prendre a
parti les spectateurs, de son frère, Reese (mon préféré), abruti finis et qui
ne cesse de se mettre dans des situations ubuesques, de ses parents, Hall,
peureux et indécis, Loïs, autoritaire, ou du plus jeune (enfin, si on met de
coté Jamie) Dewey, artiste dans l’âme et qui se retrouve dans une classe de
sous-doués ? Oui, que dire au sujet de cette famille horrible où les
enfants ne cessent de faire les bêtises les plus grosses, où le père est
souvent pire et où une mère autoritaire fait quasiment régner une dictature ?
Pas grand-chose car Malcolm, ça ne s’explique
pas, ça se regarde… C’est osé, c’est souvent trash, c’est drôle a en mourir, c’est
bourré de scènes cultes, mais, quelque part, c’est bien plus profond et juste que
pas mal de sitcoms, et ce, sans que l’on tombe, bien au contraire, dans les traditionnelles
leçons de morales a l’américaine… Bref, vous l’avez compris, a mes yeux, Malcolm, c’est tout bonnement génial et
même s’il m’a fallut fort longtemps pour le découvrir, peut importe :
après tout, mieux vaut tard que jamais !
Points
Positifs :
-
N’étant absolument pas fan du genre, mais n’étant pas non plus un néophyte pour
avoir eu l’occasion, au cours de ma vie, d’en regarder un certain nombre, Malcolm est, selon moi, le sitcom le
plus drôle qu’il m’ai été donné de voir. Ici, je ne parle plus de rire mais de
fous rires, au moins un au minimum par épisodes, et de scènes tout bonnement
cultes au point que, parfois, je me demande où ils vont chercher tout cela ?!
-
Amusant, osé, souvent trash, personne ne voudrait vivre dans une telle famille
et pourtant, Malcolm est une série
qui, sans jamais tomber dans le sentimentalisme ou les leçons de morale a l’américaine,
réussi a traiter de certains sujets de société de façon bien plus juste et
profonde que dans les autres sitcoms ; un exemple, le quatrième épisode de
cette sixième saison où Malcolm et Reese sont chacun persuader que l’autre est
gay, ce qui, accessoirement, accouchera d’une scène tout bonnement culte comme
on peut le voir ici.
-
Reese, pour moi, mon personnage préféré de la série ; alors certes, il est
complètement débile mais bon, tellement drôle…
-
Rien à dire, en général, sur cette sixième saison : c’est toujours aussi drôle
et bourré de scènes toutes plus loufoques les unes que les autres.
-
Le générique, bien sur.
Points
Négatifs :
-
Bon, cela reste un sitcom avant toute chose et, par la force des choses, un
divertissement, mais dans son genre, il est parfait.
-
Malheureusement, c’est à partir de cette sixième saison que le frère ainé,
Francis, commence a apparaitre de moins en moins ; dommage, j’aimais bien
ces aventures en parallèle…
Ma note : 8/10
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