vendredi 13 février 2015

THE LAST OF US


THE LAST OF US

26 septembre 2013. Joel est un jeune homme d’environ 30 ans vivant avec sa fille Sarah dans la ville d’Austin. Le jour de son anniversaire, une infection du champignon cordyceps apparaît et contamine peu à peu la population. Les journaux annoncent une augmentation des admissions de 300 % dans les hôpitaux. Il décide de s’enfuir alors avec sa fille et son frère Tommy mais se font rattraper par l’armée qui tente d’abattre toute personne suspectée d’être porteuse du champignon. Sarah est abattue d’une balle et meurt dans les bras de son père. L’infection finit par devenir une pandémie qui dévaste l’humanité et a contraint les habitants restants à fuir dans des camps militaires sous quarantaine placés sous loi martiale. Été 2033. Les villes sont désormais abandonnées et la nature a repris le dessus. Infectés et bandits rôdent dehors, et les rares zones sécurisées sont sous le contrôle de l’armée ou des Lucioles. Joel est désormais âgé d’environ 50 ans et vit dans une zone militaire de la ville de Boston. Il fait du trafic d’armes et de tickets de nourriture sur le marché noir en compagnie de Tess, sa coéquipière. La dernière transaction ne s’étant pas faite correctement avec un dénommé Robert, ils le poursuivent jusqu’au repaire de sa bande, mais découvrent qu’il a revendu les armes au groupe des Lucioles. Ils tuent ensuite Robert et tombent plus tard sur Marlene, chef des Lucioles, qui leur propose de leur rendre leur marchandise en échange de livrer un colis à un autre groupe de Lucioles, dans la partie non-surveillée de Boston, au Massachusetts State House. Le colis en question n’est autre qu’Ellie, une jeune orpheline de 14 ans.


The Last of Us
Éditeur : SCE
Développeur : Naughty Dog
Concepteur : Neil Druckmann, Bruce Straley
Date de sortie : 14 juin 2013
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Action-Aventure, Survival Horror
Mode de jeu : Un joueur, Multi-joueurs
Média : Blu-ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS3

Mon avis : Avant toute chose, c’est-à-dire, avant même de vous parler de ce Last of Us, sans nul doute l’un des jeux les plus marquants de ces dernières années, je dois reconnaitre qu’il m’aura fallut bien longtemps pour en voir le bout : sensiblement onze mois – pour rappel, ma dernière critique de jeux PS3 datait de mars 2014 avec le médiocre God of War-Ascension – ce qui, j’en conviens, est tout bonnement énorme. Cependant, si cela à durer aussi longtemps, c’est que j’ai connu pas mal de périodes d’abstinences, la dernière en date ayant duré entre mi-octobre et… pas plus tard qu’aujourd’hui, cette dernière, accessoirement, pour raisons médicales. Bref, tout cela pour vous dire que si j’ai pris énormément de temps pour venir a bout de The Last of Us, cela n’a rien à voir avec sa qualité, bien au contraire. Car oui, comme tout amateur vidéoludique le sait bien depuis la sortie de ce jeu il y a deux ans, la dernière petite pépite de Naughty Dog – voir aussi Uncharted 2 sur ce même blog – pour la PS3, The Last of Us, fut ce que l’on appelle bel et bien un chef d’œuvre. Bien sur, au cours de ma vie et des très nombreux softs auquel j’ai eu le plaisir de jouer, j’en ai préféré d’autres, de même, je ne vais pas vous mentir : si certains jeux ont put changer ma vie, ce ne sera pas le cas de The Last of Us, et en disant cela, je ne souhaite en aucune façon le dénigrer… Mais en dehors de cela, en dehors, finalement, de ce qui reste une simple affaire de gouts personnels, comment ne pas reconnaitre que oui, ici, ce Survival Horror – terme pourtant réducteur au vu de la profondeur du jeu – est une pure merveille, quelque chose d’énorme, un sacré monument qui rapproche encore plus les jeux vidéos du septième art. Car dans The Last of Us, comment ne pas avoir l’impression, par moments, de jouer a un film interactif, et ce, sans les défauts du genre, comment ne pas s’attacher a ce duo improbable, ce vieux baroudeur sur le retour qui ne crois plus en rien et cette gamine débrouillarde qui porte malgré elle tous les espoirs de l’humanité… Car les choses vont mal : suite a une contamination par un champignon parasite, la civilisation s’est effondrée, des mutés errent un peu partout sur la planète tandis que les rares survivants essaient tant bien que mal de survivre d’une éventuelle contamination mais aussi, de leurs congénères. Contexte post-apocalyptique original, personnages charismatiques, formidable road-movie riche en scènes fortes, savant mélange des genres où l’action n’est jamais bien loin, bande son assez mélancolique et inoubliable, ici, tout est parfait, ou presque, et ce, de bout en bout. Alors bien sur, il y aurait de quoi dire sur un certain manque d’originalité du coté des énigmes ou sur certaines scènes d’actions un peu ardues, mais bon, en dehors de ce qui n’est au final que des détails, comment ne pas reconnaitre qu’en jouant a The Last of Us, vous vivrez une fort belle expérience vidéoludique, une de celle que l’on n’oublie pas de sitôt !?


Points Positifs :
- Alors oui nous sommes sur PS3 et depuis il y a eu la PS4 qui est sortie dans le commerce, cependant, d’un point de vu personnel, The Last of Us est le plus beau jeu auquel il m’a été donné de jouer, tout simplement !
- Un contexte post-apocalyptique qui pourrait sentir le réchauffé mais qui n’en fonctionne pas moins, surtout que, les causes de cette chute de la civilisation humaine – un champignon parasite qui transforme les humains en des espèces de mutants – est plutôt original.
- Les deux protagonistes principaux, Joel et Ellie, sont entrés immédiatement au panthéon des plus belles réussites vidéoludique ; étant père, je me suis bien entendu identifier au premier (et parfaitement compris la fin), quant a Ellie, elle est assez attachante finalement.
- Un jeu magnifique, une facilité de prise en main, très peu de bugs voir pas du tout, une bande son mélancolique mais magnifique, un caractère-design des mutés franchement bon, des effets de lumière, par moments, a en tomber par terre, des scènes inoubliables ; bref, tout, ou presque, est à louer dans ce soft.
- Je pourrais en rajouter des tonnes mais cela ne servirait pas a grand-chose, cependant, je tenais à revenir sur la fin : prévisible quand elle survient, mais tellement compréhensible et, personnellement, j’aurai agis de la même façon que Joel.

Points Négatifs :
- Une fois arrivé vers le premier tiers du jeu et que l’on s’est taper un bon paquet d’énigmes, grosso modo, toutes celles qui suivront seront quasiment identiques ; du coup, a force de nager en poussant une palette, a force de porter des échelles ou de faire la courte échelle a Ellie, au bout d’un moment, cela devient lassant…
- Certains passages sont ardus lors des scènes d’actions, mais bon, étant une bille, cela doit surement venir de moi !?

Ma note : 9/10

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