jeudi 25 juillet 2019

L'ÉCOLOGISME, NOUVEAU TOTALITARISME ?


L'ÉCOLOGISME, NOUVEAU TOTALITARISME ?

Interdire tout ce qu'on peut, éco-taxer le reste : telle pourrait être la devise des écologistes en politique. Si le CO2 humain est le problème, alors l'homme doit être bridé, contrôlé, brimé dans chacune de ses activités émettrices de CO2 : c'est-à-dire l'intégralité de son agir. Fouillant l'écologisme depuis la racine de son éthique antihumaniste jusqu'à la cime de ses revendications concrètes — bannir la voiture, l'avion, la viande, le nucléaire, la vie à la campagne, l'économie de marché, l'agriculture moderne, bref la Modernité depuis 1750 — Godefridi montre que l'écologisme définit une idéologie plus radicale dans ses prétentions liberticides, antiéconomiques et finalement humanicides qu’aucun totalitarisme des siècles précédents. « Diviser l’humanité par dix » : tel est l'idéal écologiste. « C'est le peuple qui s'asservit, qui se coupe la gorge. » Etienne de La Boétie, « Discours de la servitude volontaire » (1549)


L'Écologisme, nouveau Totalitarisme ?
Auteur : Drieu Godefridi
Type d'ouvrage : Essai, Science Sociale
Première parution : 29 avril 2019
Présente édition : 29 avril 2019
Titre en vo : L'Écologisme, nouveau Totalitarisme ?
Pays d’origine : France
Langue d’origine : français
Traduction : Néant
Editeur : Texquis
Nombre de pages : 175

Mon avis : Il y a de cela quelques mois, en mars dernier pour être plus précis, je vous avais parlé  d’un ouvrage intitulé L'humanité disparaîtra, bon débarras !, véritable plaidoyer pour la disparition de l’espèce humaine, sans nul doute la plus nuisible que notre planète ait portée depuis sa naissance. Forcément, au vu de cet ouvrage, certains pourront trouver pour le moins singulier que, quelques temps après, je vous propose la critique d’un essai qui semble bien, dès son titre, allez complètement à l’encontre du précédent : L'Écologisme, nouveau Totalitarisme ? Pourtant, tout cela n’est pas totalement illogique, du moins, de mon point de vu… Car bon, si l’écologie est une bonne chose, indéniablement, si la sauvegarde de la planète, de sa faune et de sa flore, est une nécessité, si l’Homme, effectivement, ne peut plus polluer n’importe comment et mettre en péril notre avenir, doit-on, pour autant, tomber dans les excès inverses que nous promettent, sans sourciller, bien des maitres à penser de la cause écologique et des politiques des divers partis verts ? Ma foi, je ne le pense pas… Car bon, a un moment donné, souhaitez vous véritablement une réduction drastique de la totalité de l’espèce humaine – comment, par un génocide ? Souhaitez-vous véritablement vous priver de tout le confort du monde moderne, retourné à une époque préindustrielle – et encore, certains voudraient aller plus loin ! Souhaitez vous accepter de payer de plus en plus de taxes pour tout un tas de raisons écologique tandis que les grandes entreprises et les états, eux, passeront leur chemin – quand on nous parle du bilan carbone que coute de faire un enfant, je pense que tout est dit ! Bref, souhaitez-vous effectuer un monumental saut dans l’inconnu, sans que l’on sache trop bien comment procéder, tout cela dicter par des professionnels de la politique qui, à défaut de remporter des élections, préfèrent faire du lobbying intense et qui affirment, le plus sérieusement du monde, que la démocratie est un frein à la sauvegarde de la planète ? Vous pensez que j’exagère ? Vous pensez que cet ouvrage raconte n’importe quoi et que son auteur est un inféodé aux grandes entreprises capitalistes, bref, un véritable suppôt du mal ? Sincèrement, lisez plutôt cet essai, faites vous votre propre opinion car si l’écologie est une nécessité indéniable, le fascisme vert, lui, n’est pas la solution !


Points Positifs :
- Un ouvrage fort intéressant et bien plus instructif que l’on pourrait le penser de prime abord : ici, ce n’est pas l’écologie ou la sauvegarde de la planète qui est mis en cause mais plutôt les ayatollahs écolos qui nous promettent un véritable fascisme vert.
- Quand on voit le programme écologique pur et dur, disons que cela fait un peu froid dans le dos et il ne faut pas croire que l’auteur exagère ou ne croit pas à la cause écolo, loin de là. Disons plutôt qu’il se contente de dévoiler ce qu’est l’écologisme, c’est-à-dire, un totalitarisme, tout simplement.
- Une lecture plaisante, instructive et qui donne à réfléchir – il faut dire que vu le matraquage médiatique que l’on subit depuis quelques années, parfois à raison, souvent à tord, on ne peut que se dire que l’auteur ne raconte pas n’importe quoi…

Points Négatifs :
- Un ouvrage qui déplaira fortement aux inconditionnels de Greta Thunberg, aux bobos parisiens qui n’utilisent plus de pailles en plastique mais qui se moquent comme d’une guigne du sort des forêts tropicales ainsi qu’aux professionnels de la politique qui restent encore et toujours incapables de remporter une élection ; après tout, quand on voit leur véritable programme, cela peut se comprendre…
- Un ouvrage intéressant, certes, mais il est dommage que l’auteur n’ai pas davantage développé ses idées.
- Le petit récit intercalé entre les chapitres ne sert pas vraiment à grand-chose et nuit franchement à l’ensemble.
- Une couverture franchement bof.

Ma note : 7/10

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