CAFÉ
SOCIETY
Dans
les années 1930, Bobby, un jeune juif new-yorkais qui étouffe auprès de ses
parents, petits bijoutiers, se rend à Hollywood. Pour y trouver un travail, il
compte sur l'appui de son oncle Phil, prestigieux agent d'acteurs. Il tombe amoureux
de la secrétaire de celui-ci, Vonnie, sans savoir qu'elle et son oncle sont
amants. Néanmoins il parvient peu à peu à la séduire. Tous deux se
désintéressent de la vie effervescente et superficielle d'Hollywood. Il veut
l'amener à New York pour fonder une famille. Hélas, à l'heure du choix, Vonnie
opte pour l'oncle, pour la sécurité.
Café Society
Réalisation : Woody
Allen
Scénario : Woody
Allen
Musique : Santo
Loquasto
Production : Amazon
Studios, Mars Films
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : Café Society
Pays
d'origine : États-Unis
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 15 juillet 2016
Durée : 96
mn
Casting :
Jesse
Eisenberg : Bobby
Kristen
Stewart : Vonnie
Blake
Lively : Veronica, la femme de
Bobby
Jeannie
Berlin : Rose, la mère de Bobby
Steve
Carell : Phil, l'oncle de Bobby,
prestigieux agent de stars
Parker
Posey : Rad Taylor
Corey
Stoll : Ben, le frère mafieux de
Bobby
Ken
Stott : Marty, le père de Bobby
Anna
Camp : Candy
Paul
Schneider : Steve
Sheryl
Lee : Karen Stern
Tony
Sirico : Vito
Stephen
Kunken : Leonard, le beau-frère
communiste de Bobby
Sari
Lennick : Evelyne, la sœur de Bobby,
épouse de Leonard
Max
Adler : Walt
Don
Stark : Sol
Gregg
Binkley : Mike
Anthony
DiMaria : Howard
Steve
Rosen : Louis
Woody
Allen : le narrateur
Mon
avis : Ce qu’il y a de bien avec Woody
Allen, c’est que l’on est rarement surpris par ses films et que, si l’on est
fan du réalisateur, on sait par avance sur quoi on va tomber. Bien évidement,
cela est aussi un défaut, un sacré défaut même et les détracteurs du bonhomme
pourront argumenter, à raison, que, dans les grandes lignes, qui a vu un film
de Woody Allen les a quasiment tous vus. Cela peut paraitre réducteur, certes,
mais ce n’est pas totalement faux et l’on peut regretter que le bougre n’ose
pas prendre un peu plus de risques et nous ressorte tout le temps les mêmes
vieilles recettes… Ainsi, prenons ce Café
Society, long métrage sympathique et plutôt plaisant s’il en est mais qui,
non seulement ne bouleversera pas l’histoire du septième art mais aussi, ne se
démarquera nullement parmi la longue, très longue liste de films réalisés par
le sieur Allen : usant et abusant des mêmes vieilles grosses ficelles avec
le jeune juif new-yorkais qui tombe amoureux d’une jeune et séduisante femme californienne,
un humour toujours aussi typique qui fait mouche mais qui ne nous surprendra
pas, une intrigue acceptable mais attendue… bref, c’est du Woody Allen et en
affirmant cela, je pense que tout est dit. Reste, cependant, la photographie,
oh combien magnifique, de Vittorio Storaro qui, indéniablement, vous en mettra
plein les yeux, mais bon, aussi belle soit l’image, aussi magnifiques soient
les acteurs, cela ne suffit nullement a faire de Café Society un grand film, loin de là : sympathique, plaisant,
mais sans plus… cela suffira aux inconditionnels de Woody Allen, les autres,
eux, pourront parfaitement passer leur chemin sans que cela change la face du
monde, bien au contraire…
Points
Positifs :
-
Un film sympathique dans le sens premier du terme : agréable, histoire qui
se regarde bien, personnages plus ou moins attachants, une certaine dose d’humour…
bref, un Woody Allen sans grande surprise mais qui ravira les amateurs du
réalisateur.
-
Pour ce qui est de la photographie, il n’y à rien à redire, celle-ci est
magnifique et vous ravira les yeux. Chapeau bas au sieur Vittorio Storaro pour
son travail d’orfèvre.
-
Un casting au top avec, bien entendu, le duo Jesse Eisenberg et Kristen Stewart.
Points
Négatifs :
-
Un manque flagrant d’originalité. Il faut dire que ce Café Society est l’exemple parfait de ce qu’est un film de Woody
Allen, celui-ci usant et abusant sans arrêt des mêmes grosses ficelles et nous
ressortant, quasiment à chaque fois, les mêmes archétypes de personnages et la
même histoire.
-
Si vous n’êtes pas un inconditionnel de Woody Allen et si vous avez déjà vu
certains de ces films, le visionnage de celui-ci ne vous apportera pas grand-chose,
loin de là…
-
La première partie, à Hollywood, est plutôt bonne, cela se gâte un peu lorsque
l’intrigue bascule du coté de New-York.
Ma
note : 6,5/10
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