KING
KONG
New
York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été
brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune
femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse
entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures... Ce dernier a dérobé
à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures
pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son
scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous
ces cieux lointains son génial film d'action. Mais Denham nourrit en secret une
autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la
mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende,
Denham sait que « quelque chose » l'attend, qui
changera à jamais le cours de sa vie...
King Kong
Réalisation
: Peter Jackson
Scénario
: Peter Jackson, Fran Walsh, Philippa Boyens
Musique : James
Newton Howard
Production : Universal
Pictures, WingNut Films
Genre : fantastique,
aventure, mondes perdus
Titre
en vo : King Kong
Pays
d’origine : Etats-Unis, Nouvelle Zélande
Parution
: 5
décembre 2005
Langue
d'origine : anglais
Durée
: 187
min
Casting :
Naomi
Watts : Ann
Darrow
Jack Black
: Carl Denham
Adrien Brody : Jack Driscoll
Colin Hanks : Preston
Jamie Bell : Jimmy
Evan Parke : Monsieur Hayes
Kyle
Chandler : Bruce
Baxter
Thomas
Kretschmann : Capitaine
Englehorn
Andy
Serkis : King
Kong / Lumpy
Mon
avis : Quelques années après l’immense succès que Peter
Jackson a obtenu avec l’adaptation
de la trilogie du Seigneur
des Anneaux, le réalisateur s’est décidé a s’attaquer au remake d’une œuvre
culte, un certain King Kong dont,
encore aujourd’hui, le plus beau volet reste la toute première version, la
mythique, celle de 1933 bien entendu. Cependant, au vu du résultat de cette
énième version, disons que, sans sauter au plafond – il ne faut pas exagéré et
ce film reste, dans l’ensemble, assez conventionnel – force est de constater
que cette dernière mouture en date de King Kong s’en sort assez
bien, reléguant définitivement au placard le navet des années 70. Mais de
toutes façons, la chose était plus ou moins attendu puisque, pour commencer,
Peter Jackson n’est pas n’importe qui et même si je ne suis pas franchement fan
de son adaptation du Hobbit, en temps normal, ses productions ne me
déçoivent pas ; ensuite, ici, nous avons affaire à un remake pour le moins
fidèle à la version originale et on sent que Jackson respecte cette dernière en
multipliant, non seulement les références, mais aussi, les similitudes avec le
scénario d’origine. Ajoutons à cela la technologie moderne qui nous donne des
effets spéciaux tout bonnement excellents et, une fois de plus, la performance
de l’inimitable Andy Serkis qui donne vie, en quelque sorte, a ce King Kong
qui, paradoxalement, s’il n’a jamais été aussi proche du gorille géant, n’a
jamais été aussi humain, et vous comprendrez pourquoi j’ai apprécier cette
version moderne de l’un des plus grands mythes du cinéma. Hélas, le tout aurait
pu être parfait sans cette détestable habitude qu’a Peter Jackson a nous pondre
des scènes où l’exagération gâche le tout et, entre une course ridicule où
Adrien Brody et ses compagnons doivent échapper à des sauropodes en fuite et
une partie du combat entre King Kong où ce dernier lutte contre des T-Rex
suspendus a des lianes, on se croirait revenu à la désormais tristement
pathétique scène des tonneaux dans le second volet du Hobbit.
Mais bon, en dehors de ces fautes de gout flagrantes, et même si ici, il manque
la magie qui se dégageait du premier King Kong, force est de
constater que ce remake est convenable et que, au moins, il aura permis a de
nouvelles générations de découvrir ou de redécouvrir un véritable mythe du
septième art.
Points
Positifs :
-
Un remake acceptable de la version originale, on sent que Peter Jackson, en
grand fan de celle-ci, respecte le matériel du film de 1933, multipliant à
loisir les références à celui-ci et s’inspirant grandement du scénario, ce qui
est, selon moi, une bonne chose.
-
Pour ce qui est des effets spéciaux, nous sommes en 2005 et bien entendu, si
depuis, le cinéma a encore fait des progrès, comment ne pas reconnaitre que
l’on n’a jamais connu de King Kong aussi vivant et même… humain ; merci
Andy Serkis !
-
Chapeau bas pour les décors, j’adore les histoires de mondes perdus et ici,
Skull Island est tout bonnement époustouflante de réalisme ; d’ailleurs,
celle-ci mériterai presque qu’on y retourne un jour ou l’autre, non ?
-
Bien évidement, les grandes lignes du scénario sont connues depuis belle
lurette et oui, on sait que la belle a fait fondre le cœur de la bête, mais
bon, comment ne pas être toucher par cette belle histoire d’amour, car oui,
sans est une, entre Ann Darrow et ce vieux singe solitaire qu’est King Kong.
-
Quelques belles scènes franchement émouvantes, surtout celles où King Kong se
laisse aller à contempler les coucher de soleils et où l’on ressent toute son
immense solitude…
Points
Négatifs :
-
Malheureusement, Peter Jackson nous a encore sorti des scènes tout bonnement
ridicules : ainsi, entre les sauropodes qui prennent la fuite dans un
étroit passage et où la quasi-totalité des humains ne se font pas écrasés et
celle où King Kong affronte des T-Rex accrochés dans des lianes, la crédibilité
du film en prend un sacré coup.
-
Cela reste un blockbuster hollywoodien avec les qualités et les défauts du
genre. Bref, parfaitement calibré pour le grand public avec la simplicité qui va
avec…
-
Quel dommage que l’on n’ait pas eu droit à davantage de dinosaures ; ce
fut peu finalement…
Ma
note : 7/10
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