vendredi 1 février 2019

THE OLD GUARD – A FEU ET À SANG


THE OLD GUARD – A FEU ET À SANG

Joe, Nicky et Booker attendent leur vieille copine Andy à la terrasse d’un café de Barcelone. Ensemble, ils forment une équipe de choc, rompue à effectuer les missions les plus périlleuses pour le compte de services secrets, surtout lorsque la cause le mérite. Ils ne risquent pas grand-chose : ils sont immortels ! On peut les mitrailler de centaines de douilles, leur exploser la tête, les taillader, les démembrer… leur corps se régénère toujours, quasi instantanément. Andy se pointe en retard, après avoir largué son mec d’une nuit. Les autres lui annoncent que Copley, un contact récurrent, ancien de la CIA, a besoin d’eux pour résoudre une prise d’otages avec des enfants et des jeunes filles au Soudan du Sud. Andy ne le sent pas trop, mais la perspective de sauver de jeunes filles a raison de son pressentiment. Dès le lendemain, les quatre immortels et leur armement massif se font déposer en hélico à proximité de la base où ont été repérés les kidnappeurs et leurs otages. Au même moment, une jeune marines américaine appelée Nile intervient avec ses camarades en Afghanistan, pour choper un terroriste. Mais au moment où ils croient le jihadiste mort, celui-ci plante un gros couteau dans la carotide de Nile. Mais contre toute attente, Nile se remet extrêmement vite de cette blessure mortelle…


The Old Guard – A Feu et à Sang
Scénario : Greg Rucka
Dessins : Leandro Fernandez
Encrage : Leandro Fernandez
Couleurs : Daniela Miwa
Couverture : Leandro Fernandez
Genre : Fantastique, Action
Editeur : Image Comics
Titre en vo : The Old Guard – Opening Fire
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 05 septembre 2017
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Glénat
Date de parution : 09 janvier 2019
Nombre de pages : 176

Liste des épisodes
The Old Guard 1-5

Mon avis : Même si je n’attendais ni monts ni merveilles de The Old Guard, je dois reconnaitre que, au vu de quelques critiques pour le moins enthousiastes que j’avais put lire au sujet de ce comics, j’étais suffisamment curieux pour voir si cette énième nouvelle série allait me plaire – décidément, depuis quelques années, outre-Atlantique, c’est fou a quel point on a l’impression de vivre un véritable âge d’or créatif au vu des très nombreuses sorties mensuelles, le plus souvent, de qualité, surtout si on les compares avec celles, complètement dépassées, de chez Marvel, surtout, ou DC. Il faut dire que le synopsis de départ, cette histoire de guerriers quasiment immortels qui ne cessent de parcourir les divers champs de batailles depuis des siècles, voir des millénaires, avait de quoi accoucher d’une œuvre qui, a défaut d’être brillantissime, pouvait être de fort bonne qualité. Or, d’entrée de jeu, il y eut un premier souci pour ma part, les dessins… Bon, je ne veux pas prétendre, ici, que le sieur Leandro Fernandez ne possède nul talent, loin de là, cependant, malgré un style que l’on peut qualifier d’original, je n’ai pas accroché a celui-ci et, forcément, si les dessins ne plaisent guère, c’est déjà un peu plus difficile d’être attirer par une bande dessinée. Pourtant, comme chacun sait, mieux vaut un bon scénario et de mauvais dessins qu’un mauvais scénario et des dessins magnifiques, et puis, comme tout cela n’était qu’une affaire de gouts, ma foi, The Old Guard gardait toutes ses chances… A priori car, en fait, après lecture de la chose, disons que, pour ce qui est du scénario, je n’ai pas vraiment été emballé par ce dernier. Oh, certes, ils sont sympas ces guerriers immortels, je ne le nie pas, l’idée est pas mal, de même, le fait que, au bout de tant de siècles, tant de millénaires, certains ne souhaitent plus qu’une chose, c’est-à-dire, en finir avec cette vie interminable, ma foi, cela se comprend, comme cette éternelle fuite en avant dans tous les excès. Cependant, plutôt que de s’intéresser a la psychologie de ses protagonistes et de nous proposer une œuvre plus profonde, Greg Rucka préfère jouer sur le coté bourrin de la chose et The Old Guard ressemble, du coup, à ce qu’il n’aurait jamais dut être, c’est-à-dire, une œuvre où ça tire dans tous les sens, où le nombre de morts au kilomètre carré se comptent par dizaines et où, invulnérables, les héros, sanguinolents, se relèvent sans cesse, tels des Wolverine dont les pouvoirs de régénérations seraient poussés a l’extrême – comme ce qui est devenu la norme, de manière ridicule, chez le griffu depuis une bonne quinzaine d’années… Bref, si à la base, je n’attendais pas grand-chose de The Old Guard, j’aurais tout de même été déçu par ce premier volet qui m’aura davantage ennuyé qu’autre chose… au point même de faire l’impasse sur la suite ? Ma foi, je le pense bien…


Points Positifs :
- Le postulat de départ avec cette idée de guerriers qui, depuis des siècles voir des millénaires, traversent les divers champs de batailles, survivant sans cesse a tout ce qui aurait dut les tuer, revenant sans cesse…
- Quel dommage que le coté psychologique n’ait pas été davantage abordé dans ce premier tome car, lorsque Rucka prend le temps de s’intéresser aux tourments de certains de ses protagonistes, cela devient tout de suite plus intéressant.
- Je n’ai pas accrocher au style de Leandro Fernandez, cependant, cela est avant tout une affaire de gouts et je reconnais que certains pourraient parfaitement apprécier celui-ci, surtout que, pour ce qui est de la colorisation, il n’y a rien à redire.
- Les amateurs de comics a grand spectacle et où il ne faut guère réfléchir seront y trouveront probablement leurs comptes.

Points Négatifs :
- Le coté bourrin de la chose, poussé a son paroxysme. Il faut dire que, alors que Rucka part d’un postulat de départ plutôt intéressant, il fait le choix de mettre l’action au cœur de l’intrigue plutôt que le coté psychologique des protagonistes. Du coup, The Old Guard perd en profondeur et gagne en… bourrinage…
- Des protagonistes sans grand charisme, il faut le reconnaitre. Il faut dire que l’auteur ne fait pas grand-chose pour les mettre en avant de manière positive et que les pauvres ne sont juste bons qu’a tuer, tirer dans tous les sens, tuer encore et, occasionnellement, se faire tirer par les premiers venus… Un peu léger tout cela…
- Des personnages tellement stéréotypés qu’ils en deviennent inintéressants, ce, que ce soit les protagonistes principaux ou les méchants, plus ridicules qu’autre chose.
- Je n’ai absolument pas accroché au style de Leandro Fernandez, du coup, cela ne m’a pas vraiment aidé à apprécier la chose. Après, cela reste une affaire de gouts, mais bon.

Ma note : 5,5/10

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