vendredi 22 février 2019

THE MEYEROWITZ STORIES


THE MEYEROWITZ STORIES

Après s'être séparé de son épouse, Danny Meyerowitz, au chômage, emménage avec son père Harold, professeur d'art et sculpteur à la retraite au Bard College, et sa troisième épouse, Maureen, une alcoolique agréable mais brumeuse. Danny a une sœur plus jeune, Jean, et ils ont un demi-frère plus jeune, Matthew. Danny est proche de sa fille Eliza, qui commence ses études à Barden tant qu'étudiant en cinéma. Une partie du travail de Harold a été sélectionnée dans le cadre d'une exposition collective à Bard, mais Harold refuse de faire partie d'une exposition collective.


The Meyerowitz Stories
Réalisation : Noah Baumbach
Scénario : Noah Baumbach
Musique : Randy Newman
Production : Gilded Halfwing, Netflix
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : The Meyerowitz Stories
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 13 octobre 2017
Durée : 110 mn

Casting :
Adam Sandler : Danny Meyerowitz
Ben Stiller : Matthew Meyerowitz
Dustin Hoffman : Harold Meyerowitz, le patriarche
Emma Thompson : Maureen, nouvelle épouse d'Harold
Grace van Patten : Eliza, la fille de Danny
Candice Bergen : Julia, la troisième femme d'Harold et mère de Matthew
Elizabeth Marvel : Jean Meyerowitz
Rebecca Miller : Loretta Shapiro
Judd Hirsch : L.J. Shapiro
Adam Driver : Randy
Sigourney Weaver : Elle-même
Danny Flaherty : Marcus
Gayle Rankin : Pam

Mon avis : Le hasard fait souvent bien les choses et, dans le cas présent, si, a priori, les points communs entre The Meyerowitz Stories, le film dont je vous propose la critique ici, et El Autor, dont je vous ai parlé tout à l’heure, ne sont pas évidents, a bien y chercher, ils existent tout de même, ne serais-ce que par leur genre, c’est-à-dire, le coté comédie dramatique. Bien évidement, je pousse le bouchon un peu loin, pour ne pas dire beaucoup, mais bon,  a priori, ces deux longs métrages sont censés, malgré la gravité de leur propos, nous faire rire, or, autant le film espagnol parvient a son but, autant on ne peut pas vraiment dire que cela soit le cas avec son homologue américain. Pourtant, a la base, nous avions une belle petite flopée d’acteurs – Dustin Hoffman, Ben Stiller, Emma Thomson, Adam Sandler et même, pour les fans de Homeland, Elisabeth Marvel, la présidente Keane des deux dernières saisons – un postulat plutôt intéressant, a défaut d’être original – un père artiste et qui a toujours délaissé ses enfants, le coté dysfonctionnel de la famille – et, effectivement, quelques scènes, on ne peut pas le nier, assez amusantes. Pourtant, assez rapidement, l’intrigue, au lieue de décollée, se contente de surnagée à la surface, de poursuivre tranquillement son petit bonhomme de chemins, alternants entre les protagonistes, mettant en avant un d’entre eux au détriment d’un autre, sans que cela marque véritablement les esprits tant, au bout d’un moment, ne survienne un certain ennuie, pour ne pas dire, une envie de dormir devant un manque de plus en plus flagrant d’intérêt pour la chose. Cela est plutôt dommage car il y avait effectivement quelques bonnes idées au départ et que, ici et là, une ou deux scènes relèvent le niveau, mais bon, a un moment donné, quand on ne sait même plus où l’histoire nous amène si ce n’est nulle part, quand on ne cesse de bailler et que l’on n’attend plus qu’une chose, c’est-à-dire, la fin, c’est qu’il y a un problème pour le moins flagrant. Alors, comme je le soulignais dans ma critique de El Autor, il est clair que le cinéma nord américain dispose de davantage de moyens, mais sincèrement, The Meyerowitz Stories est l’exemple parfait que, parfois, il vaut mieux se taper un sympathique film espagnol plutôt qu’un truc assez prétentieux et pas drôle pour un sou !


Points Positifs :
- Le casting, lui, est plutôt bon : Dustin Hoffman, Ben Stiller, Emma Thomson, Adam Sandler, Elisabeth Marvel, Adam Driver. Un sympathique mélange entre anciennes et nouvelles stars d’Hollywood.
- Un postulat de départ loin d’être mauvais et prometteur : un père artiste, une famille complètement dysfonctionnelle, des enfants devenus adultes et qui, après avoir souffert de l’absence du père, cherchent son amour. Mouais, pourquoi pas ?!
- Quelques scènes, ici et là, sont assez drôles.

Points Négatifs :
- La singulière impression que l’histoire ne décolle jamais, que les scénaristes n’ont jamais sut où ils souhaitaient aller, qu’ils se sont contentés de narrer quelques scènes de la vie de cette famille, sans véritable but…
- Forcément, au bout d’un moment, il devient difficile de ne pas s’ennuyer, surtout que certaines scènes sont un véritable remède contre les insomnies ; ça parle, ça parle, souvent pour ne rien dire…
- Pour une comédie, si on rigole un peu, cela reste de manière épisodique.
- L’impression finale d’avoir vu un truc un peu pompeux, prétentieux.

Ma note : 5/10

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