lundi 18 février 2019

HOMELAND – SAISON 7


HOMELAND – SAISON 7

Carrie vit chez sa sœur Maggie à Washington, avec sa fille Frannie. Une crise majeure est en cours au sein des services secrets. Saul fait partie des agents fédéraux arrêtés et emprisonnés après la tentative d'assassinat menée contre Elizabeth Keane, fraîchement élue mais déjà controversée. L'administration de la présidente est sous surveillance et Carrie refuse de rester inactive, puisant dans ses ressources personnelles pour continuer sa mission de contre-espionnage et découvrir qu'une menace plus insidieuse compte profiter du climat de tension dans le pays pour le détruire de l'intérieur.


Homeland – Saison 7
Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean Callery
Production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime Originals
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Homeland – Season 7
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Showtime
Diffusion d’origine : 11 février 2018 – 29 avril 2018
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 50 minutes

Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Elizabeth Marvel : Présidente Elizabeth Keane
Linus Roache : David Wellington
Maury Sterling : Max Pietrowski
Morgan Spector : Dante Allen
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Jake Weber : Brett O'Keefe
Amy Hargreaves : Maggie Mathison
Courtney Grosbeck : Josie Mathison
Dylan Baker : Sénateur Sam Paley
Mackenzie Astin : Bill Dunn
Sandrine Holt : Simone Martin
Lesli Margherita : Sharon Aldright
Costa Ronin : Yevgeny Gromov
Ellen Adair : Janet Bayne
Claire et McKenna Keane : Frances « Franny » Mathison
Matt Servitto : Agent spécial Maslin
Sakina Jaffrey : Dr Meyer
David Maldonado : Bo Elkins
Colton Ryan : J.J. Elkins
James D'Arcy : Thomas Anson
William Popp : Stein
Clé Bennett : Dominique « Doxie » Marquis
Ari Fliakos : Carter Bennet
Catherine Curtin : Sandy Langmore
Peter Vack : Clint Prower
Beau Bridges : Vice-président Ralph Warner
Elya Baskin : Viktor
Merab Ninidze : Colonel Sergei Mirov
Damian Young : Jim
Robert Knepper : Général Jamie McClendon
Barbara Rosenblat : le Procureur général Hoberman
Frederic Lehne : General Rossen
Mark Ivanir : Ivan Krupin
Jennifer Ferrin : Charlotte
Thomas G. Waites : Clayton
Adrienne C. Moore : Rhonda
Marin Hinkle : Christine Lonas
F. Murray Abraham : Dar Adal
Geoff Pierson : Sénateur Richard Eames

Mon avis : Comme chacun sait, ou, du moins, les fans de la série, la sixième saison de Homeland avait marqué les esprits par de multiples raisons : pour le retour de l’intrigue du coté des Etats-Unis, pour la disparition brutale et oh combien traumatisante de l’un des protagonistes majeurs de la saga, Peter Quinn – snif – mais aussi, et surtout, pour la justesse d’un scénario qui abandonnait enfin la problématique terroriste pour la manipulation des agences gouvernementales et de l’information, en général. Du coup, c’était avec un certain intérêt que je me suis plonger dans le visionnage de cette septième saison de Homeland, histoire de voir ce que les scénaristes allaient nous concocter dans cette suite qui, par beaucoup de cotés, pointeraient du doigt l’Amérique actuelle, c’est-à-dire, celle de Donald Trump, des Fake News et de l’ingérence de certains pays – qui a dit la Russie ? Et, en toute sincérité, la réussite est au rendez vous. Alors bien entendu, ce n’est pas vraiment une surprise et si vous êtes un familier de Homeland, vous serez en terrain familier et retrouverez avec joie à la fois des personnages familiers – Carrie, Saul – d’autres qui le sont devenus – la présidente Keane – mais aussi une ambiance, une crédibilité qui, en sept saisons, sont toujours au rendez vous. Mais là où cette nouvelle saison fait mouche, selon moi, c’est par ses premiers épisodes, ceux qui mettent particulièrement en avant la manipulation médiatique, la manière dont n’importe quel gouvernement démocratique ne peut lutter contre la propagation de Fake News et comment ceux qui sont derrière celles-ci – que ce soit de simples individus ou même des pays – peuvent faire croire tout et n’importe quoi a un public de masse, peu cultivé et qui représente un terreau fertile pour la manipulation. Bien entendu, voir cette septième saison de Homeland, en février 2019, risque de vous faire penser à certains événements qui ont lieu en France depuis quelques mois et aux fameux Gilets Jaunes, les fameux révolutionnaires en herbe qui font tellement plaisir au Rassemblement National et la France Insoumise – avec, la Russie et Steve Bannon derrière ? J’exagère ? Hum, disons que les points communs sont nombreux, pour ne pas dire flagrants… mais bon, quoi qu’il en soit, même si cette septième saison de Homeland n’est pas la meilleure de la saga depuis ses débuts, force est de constater qu’elle réussit a maintenir non seulement un niveau d’intérêt particulièrement élevé et, surtout, a s’inspirer à merveille de notre époque actuelle. Alors, que demander de plus ?


Points Positifs :
- Sept saisons déjà et Homeland n’a rien perdu de son intérêt ! Il faut dire qu’en pointant du doigt la manipulation médiatique, la guerre de l’information, les Fake News et les ingérences de puissances étrangères, les scénaristes ont vu juste a plus d’un titre : cela nous change du terrorisme islamiste et, surtout, cela colle parfaitement bien à l’actualité récente !
- Davantage que Carrie ou Saul sur lesquels il n’y aurait presque plus rien à dire de véritablement nouveau, c’est la présidente Keane qui marque le plus les esprits. Il faut dire que toute la partie politique avec les manipulations qui l’entourent et passionnante.
- Une saison qui est fortement inspirée de l’Amérique de Trump, bien entendu, mais qui possède tellement de points communs avec la France des Gilets Jaunes…
- Un final étonnant mais assez logique et réussi.
- Pour ce qui est des acteurs, comme d’habitude, il n’y a rien à dire, ceux-ci étant tous simplement excellents dans leurs rôles respectifs.

Points Négatifs :
- Curieusement, je n’ai pas spécialement accroché aux problèmes de Carrie avec sa maladie, sa fille, sa famille. Il faut dire que, comme je l’ai déjà souligné, on en a un peu fait le tour avec elle…
- Bon, c’est franchement exagéré l’opération à Moscou, il faut le reconnaitre.
- Vraiment dommage que Brett O’Keefe n’ai pas un plus grand rôle ; les premiers épisodes, où il intervient, sont tout particulièrement jouissifs !

Ma note : 7,5/10

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