LA
PROMESSE D'UNE VIE
1919,
quatre ans après la terrible bataille des Dardanelles, dans la péninsule de
Gallipoli, un paysan australien, Joshua Connor se rend en Turquie à la
recherche de ses trois fils portés disparus. Malgré les barrages de la
bureaucratie militaire, sa détermination ne fléchit pas. Il est d’abord aidé
par la belle Ayshe, la propriétaire de l’hôtel dans lequel il séjourne à
Constantinople, puis par un officier turc ayant combattu contre ses fils. Pour
découvrir la vérité et enfin trouver la paix intérieure, Joshua, accompagné du
Commandant Hasan, est contraint de sillonner un pays ravagé par la guerre où la
frontière entre le Bien et le Mal n’est plus si nette et l’ennemi si clairement
identifiable.
La Promesse d'une vie
Réalisation : Russell
Crowe
Scénario : Andrew
Anastasios et Andrew Knight
Musique : David
Hirschfelder
Production : Fear
of God Films et Hopscotch
Features
Genre : Drame
historique
Titre
en vo : The Water Diviner
Pays
d'origine : États-Unis, Australie
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 26 décembre 2014
Durée : 111
mn
Casting
:
Russell
Crowe : Joshua Connor
Olga
Kurylenko : Ayshe
Yılmaz
Erdoğan : Le commandant Hasan
Jai
Courtney : Le
lieutenant-colonel Cyril Hughes
Cem
Yılmaz : Le sergent Jemal
Jacqueline
McKenzie : Eliza
Damon
Herriman : le père
McIntyre
Brislee
Adams : le médecin
Deniz
Akdeniz : l'imam
Daniel
Wyllie : le capitaine Charles
Brindley
Mon avis :
Le hasard faisant souvent bien les choses, il aura fallut que je parle, enfin,
après tant d’années, de Gladiator,
film qui fit véritablement de Russell Crowe la star qu’il est aujourd’hui, pour
que, quelques heures plus tard a peine, j’ai l’occasion de regarder La Promesse d’une vie, premier long
métrage où le sieur Crowe se trouvait a la réalisation – tout en restant devant
la caméra, il ne faut pas déconner ! Bien sur, je ne vais pas vous mentir :
si j’ai souhaité voir ce film, ce n’était pas pour la curiosité de voir ce que
donnait Russell Crowe en tant que réalisateur et encore moins pour ses beaux
yeux mais, bien davantage, pour le synopsis de celui-ci… L’époque bien sur,
tout juste après la première guerre mondiale ; le lieu, la Turquie ou plutôt
ce que l’on appelait alors l’Empire Ottoman ; et, pour finir, le nom d’une
bataille mythique, celle des Dardanelles. Bref, pour l’amateur d’Histoire que
je suis, rien de tel que ces éléments pour attirer mon attention surtout que…
surtout que, mine de rien, sans toucher au génie, loin de là, force est de
constater que cette Promesse d’une vie
– par contre, le titre français est ridicule et Le Sourcier aurait été moins débile, en tous cas, plus juste – n’est
pas dénuée d’intérêt. Bien sur, l’intrigue est plutôt convenu et son
déroulement est sans surprise, cependant, assez rapidement, on se prend de
sympathie pour le personnage interprété par Crowe, les seconds rôles, et plus
particulièrement le Commandant Hasan, sont attachants et le tout passe plutôt bien,
ce qui, mine de rien, est la moindre des choses pour un film – oui, ce n’est
pas toujours le cas. Du coup, et malgré quelques faiblesses scénaristiques évidentes
et qui baissent la note générale de l’ensemble, au final, j’ai apprécié cette Promesse d’une vie ; je ne sais pas
si Russell Crowe connaitra une longue et fructueuse carrière de réalisateur et
quelque part, je m’en moque, ici, il s’en sort assez bien finalement et ne
serais-ce que pour avoir traiter de la célèbre bataille des Dardanelles, je
pense que le jeu en valait la chandelle – enfin là, c’est l’amateur d’Histoire
qui parle…
Points
Positifs :
- Des
films sur la première guerre mondiale, il n’y en a pas beaucoup, sur le front
turc, encore moins, du coup, je ne pouvais qu’être attiré par un long métrage
dont la toile de fond était la tristement bataille des Dardanelles et le sort
de l’Empire Ottoman post-guerre.
-
Une histoire simple, qui sent le déjà-vu, certes, mais qui n’en fonctionne pas
moins et se laisse agréablement regarder.
-
On ne peut pas vraiment dire que les protagonistes soient hautement
charismatiques, mais bon, au final, certains sont assez attachants et j’ai bien
aimer le Commandant Hasan et le Sergeant Jemal.
-
L’absurdité, la violence de la guerre montrée sans le moindre fart.
Points
Négatifs :
- Scénaristiquement,
cela reste tout de même un peu faible et plutôt prévisible – un exemple, la
romance entre les deux personnages principaux se devine en une seconde – et on n’échappe
pas a quelques raccourcis un peu faciles, surtout vers la fin.
-
Bon, il est clair que la quasi-totalité des protagonistes sont franchement
stéréotypés.
-
Une fin sympa mais un peu gnangnan…
Ma
note : 7/10
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