lundi 11 mai 2015

LA PROMESSE D'UNE VIE


LA PROMESSE D'UNE VIE

1919, quatre ans après la terrible bataille des Dardanelles, dans la péninsule de Gallipoli, un paysan australien, Joshua Connor se rend en Turquie à la recherche de ses trois fils portés disparus. Malgré les barrages de la bureaucratie militaire, sa détermination ne fléchit pas. Il est d’abord aidé par la belle Ayshe, la propriétaire de l’hôtel dans lequel il séjourne à Constantinople, puis par un officier turc ayant combattu contre ses fils. Pour découvrir la vérité et enfin trouver la paix intérieure, Joshua, accompagné du Commandant Hasan, est contraint de sillonner un pays ravagé par la guerre où la frontière entre le Bien et le Mal n’est plus si nette et l’ennemi si clairement identifiable.


La Promesse d'une vie
Réalisation : Russell Crowe
Scénario : Andrew Anastasios et Andrew Knight
Musique : David Hirschfelder
Production : Fear of God Films et Hopscotch Features
Genre : Drame historique
Titre en vo : The Water Diviner
Pays d'origine : États-Unis, Australie
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 26 décembre 2014
Durée : 111 mn

Casting :
Russell Crowe : Joshua Connor
Olga Kurylenko : Ayshe
Yılmaz Erdoğan : Le commandant Hasan
Jai Courtney : Le lieutenant-colonel Cyril Hughes
Cem Yılmaz : Le sergent Jemal
Jacqueline McKenzie : Eliza
Damon Herriman : le père McIntyre
Brislee Adams : le médecin
Deniz Akdeniz : l'imam
Daniel Wyllie : le capitaine Charles Brindley

Mon avis : Le hasard faisant souvent bien les choses, il aura fallut que je parle, enfin, après tant d’années, de Gladiator, film qui fit véritablement de Russell Crowe la star qu’il est aujourd’hui, pour que, quelques heures plus tard a peine, j’ai l’occasion de regarder La Promesse d’une vie, premier long métrage où le sieur Crowe se trouvait a la réalisation – tout en restant devant la caméra, il ne faut pas déconner ! Bien sur, je ne vais pas vous mentir : si j’ai souhaité voir ce film, ce n’était pas pour la curiosité de voir ce que donnait Russell Crowe en tant que réalisateur et encore moins pour ses beaux yeux mais, bien davantage, pour le synopsis de celui-ci… L’époque bien sur, tout juste après la première guerre mondiale ; le lieu, la Turquie ou plutôt ce que l’on appelait alors l’Empire Ottoman ; et, pour finir, le nom d’une bataille mythique, celle des Dardanelles. Bref, pour l’amateur d’Histoire que je suis, rien de tel que ces éléments pour attirer mon attention surtout que… surtout que, mine de rien, sans toucher au génie, loin de là, force est de constater que cette Promesse d’une vie – par contre, le titre français est ridicule et Le Sourcier aurait été moins débile, en tous cas, plus juste – n’est pas dénuée d’intérêt. Bien sur, l’intrigue est plutôt convenu et son déroulement est sans surprise, cependant, assez rapidement, on se prend de sympathie pour le personnage interprété par Crowe, les seconds rôles, et plus particulièrement le Commandant Hasan, sont attachants et le tout passe plutôt bien, ce qui, mine de rien, est la moindre des choses pour un film – oui, ce n’est pas toujours le cas. Du coup, et malgré quelques faiblesses scénaristiques évidentes et qui baissent la note générale de l’ensemble, au final, j’ai apprécié cette Promesse d’une vie ; je ne sais pas si Russell Crowe connaitra une longue et fructueuse carrière de réalisateur et quelque part, je m’en moque, ici, il s’en sort assez bien finalement et ne serais-ce que pour avoir traiter de la célèbre bataille des Dardanelles, je pense que le jeu en valait la chandelle – enfin là, c’est l’amateur d’Histoire qui parle…


Points Positifs :
- Des films sur la première guerre mondiale, il n’y en a pas beaucoup, sur le front turc, encore moins, du coup, je ne pouvais qu’être attiré par un long métrage dont la toile de fond était la tristement bataille des Dardanelles et le sort de l’Empire Ottoman post-guerre.
- Une histoire simple, qui sent le déjà-vu, certes, mais qui n’en fonctionne pas moins et se laisse agréablement regarder.
- On ne peut pas vraiment dire que les protagonistes soient hautement charismatiques, mais bon, au final, certains sont assez attachants et j’ai bien aimer le Commandant Hasan et le Sergeant Jemal.
- L’absurdité, la violence de la guerre montrée sans le moindre fart.

Points Négatifs :
- Scénaristiquement, cela reste tout de même un peu faible et plutôt prévisible – un exemple, la romance entre les deux personnages principaux se devine en une seconde – et on n’échappe pas a quelques raccourcis un peu faciles, surtout vers la fin.
- Bon, il est clair que la quasi-totalité des protagonistes sont franchement stéréotypés.
- Une fin sympa mais un peu gnangnan…

Ma note : 7/10

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