THE
GRAND BUDAPEST HOTEL
De
nos jours, dans la république fictive de Zubrowka, une jeune fille va se
recueillir devant le buste d’un auteur, porteuse d’un de ses livres : The Grand Budapest Hotel. Flash-back en
1985. L’auteur vieillissant explique face caméra que l’inspiration ne vient pas
aux écrivains de façon continue, mais que les sujets leur sont inspirés par
l’observation des événements. Nouveau flash-back, 1968. Le jeune auteur est en
villégiature au Grand Budapest Hotel, qui n’est plus que l’ombre de
l’établissement prestigieux qu’il fut. Il est intrigué par un personnage
apparemment esseulé, dont il s’enquiert auprès du concierge. Il s’agit,
apprend-il, de Zero Moustafa, propriétaire de l’hôtel. Ce dernier constate la
curiosité de l’auteur et l’invite à dîner pour lui conter son histoire. Plusieurs
décennies auparavant, en 1932. À l’époque de sa splendeur, l’établissement est
un palace sur lequel règne le distingué concierge M. Gustave. Au milieu de ce
microcosme bourdonnant, il veille à ce que les désirs des hôtes de marque
soient satisfaits avant même qu’ils les expriment. Respecté par les employés,
il est également très prisé par les veuves âgées dont il s’assure la clientèle
fidèle, saison après saison. Il est le seul à s'intéresser à Madame D., ses
héritiers préférant l'imaginer morte. Ce qui arrive un jour, mais le testament
ne donne pas tout aux héritiers : la vieille dame a légué à Gustave H. un
tableau de la Renaissance Le garçon à la
pomme d'une inestimable valeur, qui disparaît aussitôt.
The Grand Budapest Hotel
Réalisation : Wes
Anderson
Scénario : Wes
Anderson, d'après une histoire de Wes Anderson et Hugo Guinness
Musique : Alexandre
Desplat
Production : American
Empirical Pictures, Indian Paintbrush, Scott Rudin Productions et Studios de Babelsberg
Genre : Comédie
dramatique
Titre
en vo : The Grand Budapest Hotel
Pays
d'origine : Royaume-Uni, Allemagne
Langue
d'origine : anglais
Date
de sortie : 6 février 2014
Durée : 99
mn
Casting
:
Ralph
Fiennes : M. Gustave H., le
concierge du palace
Tony
Revolori : Zero Moustafa,
jeune, le groom
F.
Murray Abraham : Zero Moustafa,
âgé, le propriétaire du palace
Saoirse
Ronan : Agatha, la petite amie de
Zero Moustafa
Mathieu
Amalric : Serge X.
Adrien
Brody : Dimitri Desgoffe und Taxis,
l'héritier de Madame D.
Willem
Dafoe : Jopling, le tueur
Jeff
Goldblum : Vilmos Kovacs,
l'exécuteur testamentaire
Harvey
Keitel : Ludvig
Jude
Law : l'écrivain, jeune
Bill
Murray : M. Ivan
Edward
Norton : Henckels
Jason
Schwartzman : M. Jean, le
concierge du palace en 1968
Tilda
Swinton : la comtesse Céline
Villeneuve Desgoffe und Taxis (Madame D.)
Tom
Wilkinson : l'écrivain,
âgé
Owen
Wilson : M. Chuck
Léa
Seydoux : Clotilde, une servante de
la comtesse Céline Villeneuve Desgoffe und Taxis
Karl
Markovics : Wolf
Florian
Lukas : Pinky
Bob
Balaban : M. Martin
Mon avis :
S’il y a un film que je souhaitais voir depuis longtemps, en fait, depuis sa
sortie il y a de cela un peu plus d’un an, c’était bel et bien The Grand Budapest Hotel, comédie burlesque
avec son esthétique de carton pate coloré et son casting de premier ordre – il suffit
de jeter un œil ci-dessus pour s’en rendre compte. Et franchement, pour une
fois, mes attentes n’ont pas été déçues, bien au contraire ! En effet, je
m’attendais a une belle comédie complètement loufoque et sans prise de tête et,
sincèrement, je n’ai pas été déçu le moins du monde : le scénario est a la
fois barré et parfaitement maitrisé, les personnages sont stéréotypés au
possible mais tout bonnement géniaux, les acteurs ne se prennent pas au sérieux
mais n’en restent pas moins excellent quant aux décors, cette esthétique, ces
formats d’image qui diffèrent selon les époques où se déroule l’intrigue, ah, c’est
un pur bonheur… Du carton pâte avais-je dit plus haut ? Oui mais ce n’est
en aucune façon gênant, bien au contraire, ceux-ci apportant un petit plus
indéniable a l’esthétique de l’œuvre. De même, certains effets spéciaux sont
tellement datés – je pense a la poursuite en ski – qu’ils en deviennent
géniaux, pour ne pas dire culte ! Culte, comme les protagonistes,
complètement improbables, complètement loufoques et qui donnent l’impression
que les divers acteurs s’en sont donner a cœur joie – ce qui a dut leur changer
de leurs rôles plus… comment dire… sérieux. Bref, vous l’avez compris, j’ai
complètement accroché a The Grand
Budapest Hotel et pour une fois que je plaçais énormément d’espoirs en un
film et que je n’ai pas été déçu, je pense qu’il fallait le souligner, et pas
qu’un peu… Après, j’ai conscience que tout cela ne reste qu’une comédie
complètement cintré et que c’est loin d’être sérieux, mais bon, un peu de
folie, de temps en temps, cela ne fait pas de mal, surtout quand c’est aussi
bien maitrisé… et oui, comédie loufoque ne rime pas forcément avec n’importe
quoi !
Points
Positifs :
- A première vue, The Grand Budapest Hotel
peut apparaitre comme étant un truc complètement cintré qui part dans tous les
sens, or, non seulement c’est une excellente comédie, mais, malgré une
indéniable folie qui se dégage de l’ensemble, le scénario est parfaitement
maitrisé et l’on ne tombe jamais dans le grand guignolesque.
- L’esthétique générale du film est tout simplement
l’un de ses points forts : décors en carton pâte, couleurs criardes,
maquettes improbables… tout cela apporte un plus indéniable a l’ensemble.
- Un casting d’acteurs exceptionnels qui s’éclatent
a joué des personnages complètement stéréotypés mais que l’on n’est pas prêt d’oublier.
- Franchement, la scène de la poursuite à ski est
tellement débile mais j’ai tellement ri en la voyant que je ne pouvais pas ne
pas la citer.
- Ca faisait belle lurette que je ne rigolais pas
autant devant un film !
Points
Négatifs :
- J’ai
parfaitement conscience que tout cela n’est pas bien sérieux et que entre une
esthétique spéciale et un humour burlesque, tout le monde n’accrochera pas a ce
film.
-
Tellement bon qu’il en est trop court, hélas…
Ma
note : 8/10
2 commentaires:
Bonjour, j'ai vu ce film aussi et j'ai trouvé ça déjanté, joyeusement, un peu dans l'esprit Monthy pythons, et j'ai complètement adoré moi aussi. C'était très sympa ! J'écris rarement mais je regarde régulièrement ce blog que j'aime beaucoup. Amicalement,
Huguette :-D
Oui, un excellent film et je trouve la comparaison avec les Monthy Pythons plutôt judicieuse.
En tous cas, merci bien pour votre commentaire.
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