THE
FRANKENSTEIN CHRONICLES – SAISON 2
Londres,
1827. Un tueur de prêtres sévit et semble avoir une prédilection pour le
démembrement de ses victimes, ce qui effraie la population, cependant, la
vérité pourrait être encore plus terrifiante… Pendant ce temps, John Marlott,
enfermé pendant trois ans dans un hôpital psychiatrique finit par trouver le
moyen de s’échapper et n’a plus qu’un seul objectif : se venger de Hervey
et retrouver sa piste, celui-ci ayant disparu de la circulation depuis quelques
années…
The Frankenstein Chronicles – Saison 2
Réalisation
: Benjamin Ross, Barry Langford
Scénario
: Benjamin Ross, Barry Langford
Musique : Harry
Escott, Roger Goula Sarda
Production : Rainmark
Films
Genre : Policier,
Fantastique
Titre
en vo : The Frankenstein Chronicles – Season 2
Pays
d’origine : Royaume-Uni
Chaîne
d’origine : ITV
Diffusion
d’origine : 01 novembre 2017 – 06 décembre
2017
Langue
d'origine : anglais
Nombre
d’épisodes : 6 x 45 minutes
Casting :
Sean Bean : John Marlott
Tom Ward : Sir Robert Peel
Richie Campbell : Joseph Nightingale
Ed Stoppard : Lord Daniel Hervey
Vanessa Kirby : Lady Jemima Hervey
Ryan Sampson : Boz
Robbie Gee : Billy Oates
Laurence Fox : Frederick Dipple
Maeve Dermody : Esther Rose
Victoria Emslie : Automaton
Lily Lesser : Ada Byron
Kerry Hayes : Queenie Pickett
Mon
avis : Il y a de cela quelques temps,
deux semaines pour être plus précis, j’avais eu l’occasion de vous parler de la
première saison de The
Frankenstein Chronicles, série britannique plutôt sympathique qui nous permettait
de retrouver un certain Sean Bean – Boromir dans Le
Seigneur des Anneaux et Ned Stark dans Game
of Thrones – mais qui, de par ses quelques défauts, restait loin des
meilleurs productions du genre. Malgré cela, l’ambiance générale de cette
première saison, l’habile mélange entre polar et historique, le tout, mâtiné d’une
once de fantastique m’avait laissé une bonne impression, a défaut d’autre chose…
Hélas, si ce galop d’essai s’était avéré pour le moins correct, force est de
constater que cette seconde saison est loin, très loin même d’être du même
niveau… Il faut dire que si dans la première saison, l’intrigue reposait principalement
sur une enquête policière qui avait lieue dans le premiers tiers du
dix-neuvième siècle, ce qui avait de quoi ravir les amateurs de polars et de
récits historiques, avec, comme je l’avais souligner, l’œuvre de Mary Shelley, le
fameux Frankenstein ou le Prométhée moderne, dans cette seconde et,
apparemment, ultime saison – tout semble le laisser croire même si la fin est plutôt
ouverte – force est de constater que l’équilibre à été rompu et que si le coté
enquête policière est encore au rendez vous, c’est le fantastique qui a prit le
relais, pas qu’un peu, au demeurant, même beaucoup trop selon moi… Ainsi, Sean
Bean, alias l’acteur qui interprète toujours des types qui se font tuer, meurt
bel et bien à l’issu de la première saison et – sonnez les trompettes – est ressuscité,
tel le monstre de Frankenstein, par le cruel et sadique Lord Daniel Hervey ;
bref, pour les deux ou trois qui ne suivraient pas, nous avons affaire a un
mort vivant ! Soit, admettons. Le problème, c’est qu’en plus de cela, Sean
Bean se met à voir les morts, un peu comme Bruce Willis dans Sixième
Sens – originalité, quant tu nous tiens – et qu’on finit par comprendre
qu’en fait, eh bien, il n’est pas le seul a être revenu de l’au-delà… L’enquête
en elle-même, car, pour rappel, il y avait une vague histoire de meurtres de
religieux ? Disons que celle-ci est traitée comme une sous-intrigue et qu’elle
ne passionne guère les foules, mais le problème principal est tout autre, car
oui, aussi incroyable que cela puisse paraitre, il y a pire ! Quoi donc ?
L’intrigue en elle-même, tout simplement : peu intéressante, peu crédible,
bourré de quelques incohérences majeures et pour le moins navrantes, elle a de
quoi laisser le spectateur pour le moins dubitatif, et comme en plus, il y a de
nombreuses longueurs tout au long de cette seconde saison – où un épisode de quarante
minutes donne l’impression de durer deux heures – vous comprenez a quel point celle-ci
ne m’aura pas laisser un souvenir impérissable ; d’ailleurs, ce serait plutôt
le contraire ! Bref, vous l’avez compris, si, à mes yeux, la première
saison de The Frankenstein Chronicles pouvait valoir le coup, cette seconde, elle, est une véritable
catastrophe et m’aura surtout ennuyé et laisser avec la désagréable impression
d’avoir perdu mon temps ; comment, l’impression, non, la certitude…
Points
Positifs :
-
Le plaisir, pour les fans absolus qui avaient adoré la première saison de The
Frankenstein Chronicles de
retrouver la suite de cette série et, surtout, de connaitre le fin mot de l’histoire.
- S’il y a bien une chose qu’on ne peut pas
critiquer dans cette série, c’est la reconstitution historique qui est impeccable
– après, les britanniques sont très doués sur ce point là.
- L’utilisation assez réussie du Frankenstein
ou le Prométhée moderne de Mary Shelley, avec, au passage, quelques
clins d’œil a ses adaptations cinématographiques.
- L’automate de Dipple est assez intéressant :
en effet, ceux-ci étaient très à la mode au XVIIIème, XIXème siècle…
Points
Négatifs :
-
L’équilibre entre divers genres qui faisait tout le sel de la première saison
est, ici, totalement rompu et l’on nage uniquement dans le fantastique. Du
coup, on se moque totalement, ou presque, des crimes des prêtres alors que,
tout de même, ceux-ci sont censé avoir un minimum d’importance…
-
Que de longueurs au cours de ces six épisodes… Il faut dire que l’on s’ennui
fortement devant cette saison où chaque épisode qui dure quarante minutes donne
l’impression de durer deux heures ! Une véritable purge par moments…
-
Un scénario bourré d’incohérences et qui par dans tous les sens. Qui plus est,
par moments, c’est vraiment n’importe quoi : ainsi, on comprend que le
sieur Frederick Dipple semble vivre depuis des décennies, si ce n’est un siècle
ou deux, puis, quelques minutes plus tard, on apprend que Daniel Hervey a été
former par le père du premier ; hein, quoi, comment !?
-
Toujours la problématique du cas Joseph Nightingale : il est sympathique,
je n’ai rien de personnel contre lui, mais bon, un policier noir dans la Grande-Bretagne
des années 1830, vous y croyez ? Fichue discrimination positive…
-
Sean Bean voit des morts, un peu comme Bruce Willis dans Sixième Sens ; originalité, quant tu nous tiens…
Ma
note : 3/10
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