mardi 29 juin 2021

X-MEN – GRAND DESIGN – X-TINCTION


X-MEN – GRAND DESIGN – X-TINCTION
 
Du Massacre Mutant à X-Tinction Agenda, en passant par le procès de Magnéto et les premières apparitions de Longshot, Gambit ou Cable : retrouvez une période folle de l'histoire des X-Men sous la plume d'Ed Piskor qui conclut ici sa relecture du premier âge d'or des mutants – période Chris Claremont.
 

X-Men – Grand Design – X-Tinction
Scénario : Ed Piskor
Dessins : Ed Piskor
Encrage : Ed Piskor
Couleurs : Ed Piskor
Couverture : Ed Piskor
Genre : Super-Héros
Editeur : Marvel
Titre en vo : X-Men – Grand Design – X-Tinction
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 27 août 2019
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Panini Comics
Date de parution : 24 juin 2020
Nombre de pages : 130
 
Liste des épisodes
X-Men – Grand Design – X-Tinction 1-2
Uncanny X-Men 268
 
Mon avis :
 Au départ, j’avais été plutôt enthousiaste vis-à-vis du X-Men – Grand Design du sieur Ed Piskor – artiste indépendant plus connu pour ses travaux sur le petit monde du rap outre-Atlantique – même si je reconnaissais qu’un tel projet était davantage destiné aux vieux fans des X-Men qu’a une nouvelle génération qui serait littéralement perdue par ce récit bourré de références et qui tiendrait davantage du résumé. Cependant, après un premier volet plutôt réussi et intéressant, le second, Second Genèse, qui abordait la première partie de la renaissance des X-Men sous la houlette du légendaire Chris Claremont, m’avait franchement déçu : tenant encore plus d’un simple résumé qu’autre chose, faisant l’impasse sur moult aventures marquantes de nos mutants préférés et possédant quelques modifications majeures par l’auteur qui, il faut le reconnaitre, étaient un peu contestables, ce second tome de Grand Design était loin d’être à la hauteur de nos espérances. Ainsi, ce ne fut pas avec un grand enthousiasme que je me suis lancé dans la lecture du troisième volet de la trilogie, ce X-Tinction dont je vais vous parler aujourd’hui… Ici, Ed Piskor allait s’attaquer à une partie majeure de l’histoire des X-Men sous la houlette de Claremont avec, excuser du peu, quelques events majeurs comme Mutant Massacre, le Procès de Magnéto, la bataille face à l’adversaire à Dallas – cultissime – la période australienne, le Seuil du Péril, Inferno et X-Tinction Agenda. Bref, il y avait de quoi faire avec tous ces événements majeurs qui avaient marquer les lecteurs au cours des années 80 et, première bonne surprise, dans l’ensemble, le sieur Piskor s’en sort plutôt bien, du moins, autant qu’il le peut car, il faut le reconnaitre une fois de plus, si vous n’avez pas une parfaite connaissance de l’histoire des X-Men, vous serez littéralement perdus par ces successions d’événements et de références qui s’enchainent ! Qui plus est, vers la fin, on comprend enfin pourquoi l’auteur avait apporté quelques modifications à l’histoire de nos mutants préférés de même que l’on saisit pourquoi un événement aussi important que Age of Future Past brillait par son absence dans le second volet. Le choix de l’auteur est risquer mais, ma foi, finit par plutôt bien fonctionner et nous fait relativiser, en quelques sortes, quelques griefs que l’on pouvait avoir a son encontre dans le tome précédant… Cependant, malgré cela, il faut reconnaitre que ce Grand Design reste un projet particulier qui, dans l’ensemble, est uniquement destiné aux vieux fans des X-Men qui pourraient, éventuellement, trouver ici le moyen de replonger dans les récits légendaires de leur jeunesse, ce, sous un regard différent mais fatalement moins somptueux. Les autres, plus jeunes, bien évidement, passeront leur chemin et, ma foi, ne rateront pas grand-chose : après tout, quitte à découvrir le passé des X-Men, autant lire les récits originaux, autrement plus réussis, vous ne trouvez pas !?
 

Points Positifs
 :
- Graphiquement, comme je l’avais dit dans la critique des volets précédents, nous sommes en plein indé et il est clair qu’Ed Piskor est un dessinateur au style pour le moins particulier, absolument pas grand public, cependant, si vous êtes fans d’artistes non conventionnels et que vous apprécier les genres un peu anticonformiste, c’est un pur régal pour les yeux.
- Force est de constater que le sieur Ed Piskor s’en sort nettement mieux avec ce dernier volet de la trilogie que dans le tome précédant. De plus, on comprend enfin certaines modifications importantes de son intrigue vis-à-vis de l’œuvre originale et, ma foi, les explications, sans être transcendantes, n’en restes pas moins convenables.
- Mutant Massacre, le Procès de Magnéto, la bataille face à l’adversaire à Dallas, la période australienne, le Seuil du Péril, Inferno, X-Tinction Agenda, quelques belles sagas que l’on retrouve avec plaisir !
- Cela reste tout de même un fort bel objet et puis, cette couverture est certes simple mais oh combien magnifique !
 
Points Négatifs :
- Une fois de plus, au vu de la richesse de l’histoire des X-Men – et il s’en passait des choses au cours des années 80, Claremont étant un auteur oh combien prolifique – tout cela tient davantage du simple résumé qu’autre chose.
- Ce n’est pas avec ce genre de projet que les nouvelles générations s’intéresseront au passé des X-Men et il faut reconnaitre que si les plus jeunes souhaitent découvrir celui-ci, autant lire l’œuvre originale que de se coltiner un long résumé qui leur sera, dans l’ensemble, incompréhensible s’ils ne possèdent pas les références nécessaires.
- Le style d’Ed Piskor, très indé, risque de déplaire fortement au grand public qui est davantage habitué a un style nettement plus conventionnel.
- Je reconnais que Uncanny X-Men 268 est un épisode culte – on y retrouve, sous la houlette de Jim Lee – la première rencontre, en pleine Seconde Guerre Mondiale, entre Logan, Captain America et une toute jeune Veuve Noire, cependant, a force de le lire et le relire, cela commence à faire un peu beaucoup…
 
Ma note : 7/10

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