jeudi 6 mai 2021

STORIES FROM THE CITY, STORIES FROM THE SEA


STORIES FROM THE CITY, STORIES FROM THE SEA
 
PJ Harvey
 
1 – Big Exit (PJ Harvey) 3:51
2 - Good Fortune (PJ Harvey) 3:20
3 - A Place Called Home (PJ Harvey) 3:42
4 - One Line (PJ Harvey) 3:14
5 - Beautiful Feeling (PJ Harvey) 4:00
6 - The Whores Hustle And The Hustlers Whore (PJ Harvey) 4:00
7 - This Mess We're In (PJ Harvey) 3:57
8 - You Said Something (PJ Harvey) 3:19
9 - Kamikaze (PJ Harvey) 2:24
10 - This Is Love (PJ Harvey) 3:48
11 - Horses In My Dream (PJ Harvey) 5:37
12 - We Float (PJ Harvey) 6:07
 

Stories from the City, Stories from the Sea
Musicien : PJ Harvey
Parution : 23 octobre 2000
Enregistré : Mars 2000 – Avril 2000
Durée : 47:25
Genre : Rock Alternatif
Producteur : Rob Ellis, Mick Harvey, PJ Harvey
Label : Island Records
 
Musiciens :
PJ Harvey : chant, guitare (1–3, 5–11), basse (1), claviers (3, 4, 8, 10), piano (12), djembé (12), maracas (6), e-bow (12)
Rob Ellis : batterie (2, 3, 6–12), piano (2, 3, 7, 11, 12), tambourine (1, 8, 10), synthétiser (2), claviers (12), cloches (12), clavecin (1), piano électrique (2), vibraphone (4), chœurs (11, 12)
Mick Harvey : organ (12), basse (2–4, 6–12), batterie (1, 4), percussion (3), harmonium (1), claviers (7, 9, 10), accordéon (4), chœurs (11, 12)
Thom Yorke : chant (4, 5, 7), claviers (4)
 
Mon avis :
 Comme le temps passe vite… Certes, c’est le genre de choses que je dis souvent dans mes critiques, surtout pour ce qui est de la catégorie musicale, celle où l’écoute ou, plus précisément, la réécoute de tel ou tel album me replonge une éternité en arrière, en une époque où la vie était plus simple, plus compliquée, quoi qu’il en soit, bien différent et où j’avais une quinze kilos de moins et une belle chevelure… Ainsi, prenons donc ce Stories from the City, Stories from the Sea de l’inimitable PJ Harvey : paru le 24 octobre 2000 – le jours de mon anniversaire, j’avais alors 26 ans, quand je vous disais que le temps passait vite – et qui, donc, cette année, fêtera donc son vingt-et-unième anniversaire, ce qui, ma foi, fait que cet opus commence à dater alors que j’ai parfois l’impression, que celui-ci date d’hier ou tout juste d’avant-hier… Troisième album de la belle britannique dont je vous parle sur ce blog, après les excellents To Bring You My Love et Is This Desire? qui, déjà, frôlaient avec l’excellence, cet opus confirme non seulement l’immense talent de ma miss Poly Anne mais aussi, surtout, que, qualitativement parlant, cette dernière nous livre à nouveau un bon, que dis-je, un très bon cru ! Revenant, ici, à une certaine énergie qui manquait à Is This Desire? qui était un album assez éloignée, de par son ambiance, à la folie des débuts – ce qui avait déstabiliser certains fans de la première heure – Stories from the City, Stories from the Sea nous montre une artiste qui, alors au tout début des années 2000, avait sut évoluée de fort belle manière et qui, désormais, maitrisait parfaitement son art – ce qu’elle avait déjà prouver avec ses opus précédents – au point de réussir à nous pondre des albums qui ne se contentaient nullement d’un seul genre mais, plutôt, qui alternait entre ceux-ci, PJ Harvey brillant parfaitement à chaque fois, sans la moindre difficulté. Ainsi, ici, nous avons droit à un très bon album, celui de la confirmation absolue peut-être et qui, dans l’ensemble, ne possède pas de points faibles même si, je dois l’admettre, je lui préfère ses deux prédécesseurs immédiats qui m’avaient davantage marqués de par leur éclectisme, leurs prises de risques et la qualité de certains de leur titres. Quoi qu’il en soit, Stories from the City, Stories from the Sea est non seulement un incontournable de PJ Harvey mais aussi et, surtout, un très bon album, alors, si vous êtes fans de la britannique ou, tout simplement, de musique et que vous ne possédez pas encore cet opus, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
 

Points Positifs
 :
- Indéniablement, un des tous meilleurs albums de PJ Harvey et, accessoirement, un de ses plus connus si ce n’est le plus connu du grand public. Quasiment parfait de bout en bout, alternant entre morceaux électriques et enjoués et ballades plus calmes – mais où la folie n’est jamais très loin – voilà un opus que l’on peut qualifier d’incontournable !
- Il y a tout de même de fort belles chansons ici : Good Fortune, Big Exit, A Place Called Home, This is Love, pour ne citer que quelques exemples…
- Revenant, dans l’ensemble, à une certaine énergie des débuts – contrairement à son opus précédent – PJ Harvey aura ravis une bonne partie de ses fans des débuts.
- Musicalement, c’est du tout bon, quand au chant de la miss, que dire si ce n’est que sa voix, plutôt grave, est toujours aussi parfaite et nous donnera, par moments, des frissons…
- Une pochette simple – la jeune femme dans les rues de New-York, la nuit – mais qui n’en reste pas moins plutôt réussie.
 
Points Négatifs :
- Si Stories from the City, Stories from the Sea est un superbe album, je lui préfère ses deux prédécesseurs, To Bring You My Love et Is This Desire?, le premier car cela fut ma première expérience avec PJ Harvey, le second pour son éclectisme assumé et sa prise de risque. Après, cela reste une affaire de gouts personnels, bien entendu…
 
Ma note : 8/10

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