lundi 8 juillet 2019

CAFÉ SOCIETY


CAFÉ SOCIETY

Dans les années 1930, Bobby, un jeune juif new-yorkais qui étouffe auprès de ses parents, petits bijoutiers, se rend à Hollywood. Pour y trouver un travail, il compte sur l'appui de son oncle Phil, prestigieux agent d'acteurs. Il tombe amoureux de la secrétaire de celui-ci, Vonnie, sans savoir qu'elle et son oncle sont amants. Néanmoins il parvient peu à peu à la séduire. Tous deux se désintéressent de la vie effervescente et superficielle d'Hollywood. Il veut l'amener à New York pour fonder une famille. Hélas, à l'heure du choix, Vonnie opte pour l'oncle, pour la sécurité.


Café Society
Réalisation : Woody Allen
Scénario : Woody Allen
Musique : Santo Loquasto
Production : Amazon Studios, Mars Films
Genre : Comédie dramatique
Titre en vo : Café Society
Pays d'origine : États-Unis
Langue d'origine : anglais
Date de sortie : 15 juillet 2016
Durée : 96 mn

Casting :
Jesse Eisenberg : Bobby
Kristen Stewart : Vonnie
Blake Lively : Veronica, la femme de Bobby
Jeannie Berlin : Rose, la mère de Bobby
Steve Carell : Phil, l'oncle de Bobby, prestigieux agent de stars
Parker Posey : Rad Taylor
Corey Stoll : Ben, le frère mafieux de Bobby
Ken Stott : Marty, le père de Bobby
Anna Camp : Candy
Paul Schneider : Steve
Sheryl Lee : Karen Stern
Tony Sirico : Vito
Stephen Kunken : Leonard, le beau-frère communiste de Bobby
Sari Lennick : Evelyne, la sœur de Bobby, épouse de Leonard
Max Adler : Walt
Don Stark : Sol
Gregg Binkley : Mike
Anthony DiMaria : Howard
Steve Rosen : Louis
Woody Allen : le narrateur

Mon avis : Ce qu’il y a de bien avec Woody Allen, c’est que l’on est rarement surpris par ses films et que, si l’on est fan du réalisateur, on sait par avance sur quoi on va tomber. Bien évidement, cela est aussi un défaut, un sacré défaut même et les détracteurs du bonhomme pourront argumenter, à raison, que, dans les grandes lignes, qui a vu un film de Woody Allen les a quasiment tous vus. Cela peut paraitre réducteur, certes, mais ce n’est pas totalement faux et l’on peut regretter que le bougre n’ose pas prendre un peu plus de risques et nous ressorte tout le temps les mêmes vieilles recettes… Ainsi, prenons ce Café Society, long métrage sympathique et plutôt plaisant s’il en est mais qui, non seulement ne bouleversera pas l’histoire du septième art mais aussi, ne se démarquera nullement parmi la longue, très longue liste de films réalisés par le sieur Allen : usant et abusant des mêmes vieilles grosses ficelles avec le jeune juif new-yorkais qui tombe amoureux d’une jeune et séduisante femme californienne, un humour toujours aussi typique qui fait mouche mais qui ne nous surprendra pas, une intrigue acceptable mais attendue… bref, c’est du Woody Allen et en affirmant cela, je pense que tout est dit. Reste, cependant, la photographie, oh combien magnifique, de Vittorio Storaro qui, indéniablement, vous en mettra plein les yeux, mais bon, aussi belle soit l’image, aussi magnifiques soient les acteurs, cela ne suffit nullement a faire de Café Society un grand film, loin de là : sympathique, plaisant, mais sans plus… cela suffira aux inconditionnels de Woody Allen, les autres, eux, pourront parfaitement passer leur chemin sans que cela change la face du monde, bien au contraire…


Points Positifs :
- Un film sympathique dans le sens premier du terme : agréable, histoire qui se regarde bien, personnages plus ou moins attachants, une certaine dose d’humour… bref, un Woody Allen sans grande surprise mais qui ravira les amateurs du réalisateur.
- Pour ce qui est de la photographie, il n’y à rien à redire, celle-ci est magnifique et vous ravira les yeux. Chapeau bas au sieur Vittorio Storaro pour son travail d’orfèvre.
- Un casting au top avec, bien entendu, le duo Jesse Eisenberg et Kristen Stewart.

Points Négatifs :
- Un manque flagrant d’originalité. Il faut dire que ce Café Society est l’exemple parfait de ce qu’est un film de Woody Allen, celui-ci usant et abusant sans arrêt des mêmes grosses ficelles et nous ressortant, quasiment à chaque fois, les mêmes archétypes de personnages et la même histoire.
- Si vous n’êtes pas un inconditionnel de Woody Allen et si vous avez déjà vu certains de ces films, le visionnage de celui-ci ne vous apportera pas grand-chose, loin de là…
- La première partie, à Hollywood, est plutôt bonne, cela se gâte un peu lorsque l’intrigue bascule du coté de New-York.

Ma note : 6,5/10

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