EN
ATTENDANT COUSTEAU
Jean
Michel Jarre
1
- Calypso (Jean Michel Jarre) 8:23
2
- Calypso Part 2 (Jean Michel Jarre) 7:10
3
- Calypso Part 3 (Fin De Siècle) (Jean Michel Jarre) 6:29
4
- En Attendant Cousteau (Jean Michel Jarre) 46:53
En attendant Cousteau
Musicien
: Jean
Michel Jarre
Parution
: 11 juin 1990
Enregistré : 1989
– 1990
Durée : 69:00
Genre
: Musique
électronique, Ambient
Producteur : Jean
Michel Jarre
Label
: Disques
Dreyfus
Musiciens :
Jean Michel Jarre : synthétiseurs
Michel Geiss : synthétiseurs
Dominique Perrier : synthétiseurs
Guy Delacroix : basse
Christophe Deschamps : batterie
The Amoco Renegades : steel-drums
Mon
avis : Sorti il y a de cela bientôt seize
ans (a quelques jours prêts), En
attendant Cousteau ou Waiting for
Cousteau comme il est connu dans le reste du monde signait alors le grand
retour du sieur Jean Michel Jarre après l’expérience Révolutions
et, mine de rien, son entrée dans une toute nouvelle décennie, les années 90 !
Bien évidement, d’entrée de jeu, l’hommage au célèbre et respecté Commandant
Cousteau, sans nul doute l’un des français les plus connus du vingtième siècle,
était évidant, ne serais-ce que par ce titre et le choix des couleurs de la
pochette du vinyle, ce bleu marin où trônait une oreille (jaune, mouais, pas de
grand rapport avec les océans), celle-ci symbolisant sans nul doute l’attente
du titre… l’attente du retour de Cousteau sur la Calypso après une énième
plongée. Mais plus qu’une analyse sans grand intérêt de la pochette ou du
titre, En attendant Cousteau est
avant tout un album, une pièce un peu a
part dans la longue discographie du maitre de la musique électronique
hexagonale, Jean Michel Jarre : premièrement, car depuis plus de quinze
ans, cet album divise les fans, deuxièmement, que l’on aime ou pas, force est
de constater qu’il est peu commun si on le compare avec ses prédécesseurs. Car
bon, mine de rien, rien que pour son contenu, En attendant Cousteau détonne : quatre titres dont un de… près
de 47 minutes ! D’entrée de jeu, une telle durée ne peut que faire peur,
que dis-je, elle peut parfaitement faire fuir le plus loin possible le plus
courageux des fidèles de Jarre qui s’attèle ici pour la toute première fois a l’ambiant
pur et dur et… contre toute attente, s’en sort fort bien ! Alors bien sur,
si vous êtes totalement allergique a l’ambiant, si ces morceaux a rallonges
vous insupportent au plus haut degré, alors, passez votre chemin, personne ne
vous en voudra. Par contre, si ce n’est pas le cas, alors là… comment dire, c’est
a un véritable voyage onirique au plus profond des océans ou a l’intérieur de vous-même
– après tout, pourquoi pas – que vous invite le sieur Jarre, un voyage où
prédomine le piano et où les synthés et autres petits bidouillages
électroniques ne sont là que pour mettre en valeur celui-ci. Un pur régal,
certes spécial et pas destiné à tout le monde, mais qui ne vous laissera pas indifférent…
pour de bonnes comme de mauvaises raisons. Du coup, En attendant Cousteau, le morceau, pas l’album, est le grand moment
de cet opus, du moins, ce qui marque le plus les esprits, car bon, pour le
reste, la face A disons, c’est indéniablement plus commun et si Calypso premier du nom est un morceau plutôt
sympathique et dansant toujours aussi efficace près de deux décennies après, Calypso second du nom, plus triste, est
bon sans plus quand au troisième, également connu sous le nom de Fin de siècle, est un peu dans la moyenne
basse des productions de Jarre et n’est pas rester dans les annales… Bref, vous
l’avez compris, a mes yeux, En attendant
Cousteau est loin d’être le meilleur album de Jean Michel Jarre, bien au
contraire, cependant, ne serais ce que pour cette première incursion dans l’ambiant,
ce truc monumental et onirique de près de cinquante minutes, le jeu en vaut la
chandelle… Et puis, les deux premiers Calypso
ne sont pas désagréables et comme j’ai toujours eu une certaine sympathie pour
le franchement festif premier, pourquoi bouder son plaisir et ne pas
reconnaitre que, malgré tout, cet En
attendant Cousteau, sans être génial, n’en reste pas moins un bon opus du
magicien de la musique électronique !?
Points
Positifs :
- En attendant Cousteau, le morceau,
véritable monument de près de cinquante minutes est indéniablement le moment le
plus marquant de cet opus : première incursion véritable de Jean Michel
Jarre a l’ambiant pur et dur, c’est un véritable voyage onirique auquel on est
invités lors de l’écoute de ce titre.
-
Calypso, qui ouvre le bal, est selon
moi l’un des titres de Jean Michel Jarre parmi les plus festifs et sympathiques
qu’il ait créé : franchement, même après plus de quinze ans de multiples réécoutes,
je ne m’en lasse pas.
-
Un bel hommage au Commandant Cousteau.
Points
Négatifs :
-
Bien évidement, tous ceux qui sont allergiques a l’ambiant ou aux morceaux
beaucoup trop longs prendront leur jambe a leurs coups devant En attendant Cousteau et ces presque
cinquante minutes de… musique d’ascenseur comme ils le diront. Bon, quelque
par, cela peut se comprendre car bon, l’ambiant n’est pas un style qui plait a
tout le monde, bien au contraire…
-
Calypso (fin de siècle) n’est pas
franchement un incontournable, loin de là.
-
Même si j’ai depuis toujours une certaine sympathique pour Calypso, il faut reconnaitre que ce n’est pas non plus un grand
morceau et que Jean Michel Jarre a fait bien mieux auparavant ; ici, c’est
davantage mon cœur qui parle…
-
Dans l’ensemble, un opus un peu en deçà par moments de ses prédécesseurs.
Ma
note : 7/10
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