LE DISCOURS D'UN ROI
Dans les années 1930, au Royaume-Uni,
le prince Albert, deuxième fils du roi George V, vit un grave problème de
bégaiement. L'abdication de son frère aîné Édouard VIII l'oblige à monter sur
le trône sous le nom de George VI. Or le roi doit s'exprimer en public. Sur
l'insistance de sa femme, il rencontre Lionel Logue, orthophoniste australien
aux méthodes peu orthodoxes. Malgré les réticences du prince, la méthode de
Logue fonctionne. Albert doit surmonter ses difficultés de langage pour
prononcer, en septembre 1939, le discours radiophonique d'entrée du Royaume-Uni
dans la guerre contre l'Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le discours d’un roi
Réalisation : Tom
Hooper
Scénario : David
Seidler
Musique : Alexandre
Desplat
Production : UK
Film Council, See-Saw Films, The Weinstein Company et Bedlam Productions
Genre : Drame
historique
Titre en vo : The
King's Speech
Pays d’origine : Royaume-Uni
Parution : 24
décembre 2010
Langue d'origine
: anglais
Durée : 118
min
Casting :
Colin Firth : Albert dit « Bertie », duc d'York et futur George VI
Geoffrey Rush : Lionel Logue, orthophoniste
Helena Bonham Carter : Elizabeth Bowes-Lyon, duchesse d'York
Guy Pearce : Édouard dit « David », prince de Galles et futur
Édouard VIII
Michael Gambon : George V
Timothy Spall : Winston Churchill
Jennifer Ehle : Myrtle Logue
Derek Jacobi : Cosmo Lang, archevêque de Cantorbéry
Anthony Andrews : Stanley Baldwin, Premier ministre
Roger Hammond : Dr Blandine Bentham
Eve Best : Wallis Simpson, maîtresse américaine d'Édouard VIII
Claire Bloom : la reine Mary, épouse du roi George V
Freya Wilson : la princesse Elizabeth II
Freya Wilson : la princesse Margaret
Roger Parrott : Neville Chamberlain, nouveau Premier ministre
David Bamber : le directeur de théâtre
Mon
avis : Ce n’est plus vraiment une surprise
pour ceux qui me connaissent ne serait-ce qu’un peu mais j’ai depuis longtemps
un certain intérêt pour les films historiques, ce qui est plutôt logique pour
quelqu’un aimant passionnément, et ce, depuis son enfance, l’Histoire. Mais qui
dit film historique ne dit pas forcément grand film, loin de là, et au cours de
ma vie, j’eu l’occasion de connaitre autant de désillusions que de
satisfactions. Cependant, ici, l’affaire semblait pour le moins entendue
puisque Le discours d’un roi avait reçu
tant de critiques positives et tant de récompenses que je n’avais guère de
craintes quant au fait que celui-ci soit au moins à la hauteur de mes
espérances, et, ma foi, sur ce point, je ne me suis pas tromper. Oh certes, je
n’irais pas non plus jusqu’à affirmer comme certains que nous avons affaire-là
a un pur chef d’œuvre, de même, je ne pense pas que ce long métrage qui revient
sur une période pour le moins cruciale du Roi George VI, un peu devenu roi par
le hasard, restera dans mes annales personnelles, mais dans l’ensemble, je ne
nie pas que nous avons là un fort bon film. Déjà, pour son histoire, peu
commune, et plutôt bien traitée, ensuite, et surtout, pour ses acteurs, avec, forcément,
en tête de liste, l’inimitable Colin Firth, un acteur que j’apprécie grandement
et qui ne m’a jamais déçu et qui, ici, sublime son personnage, lui apportant
son charisme personnel et tout son talent. Mais je n’oublie pas Geoffrey Rush,
l’autre grand rôle du film et diablement bon de surcroit ; les deux nous
offrant quelques belles scènes au passage. Après, bon ne signifie en aucune façon
génial et si j’ai pris un plaisir certain à regarder ce Discours d’un roi, je n’ai pas non plus été emballé ou subjuguer
comme cela m’arrive parfois avec d’autres films. Mais bon, ne serais ce que
pour ses acteurs et le fait de découvrir une personnalité historique plutôt méconnue,
le jeu en valait largement la chandelle.
Points Positifs :
- Colin Firth et Geoffrey Rush,
pour leurs nombreuses scènes en commun, méritent quasiment à eux seuls de
regarder, et d’apprécier, fortement ce film.
- Si le frère de George VI, Edouard
VIII (celui qui abdiqua afin de vivre son histoire d’amour avec une américaine
deux fois divorcées), est plutôt connu, ce n’était pas vraiment le cas du
premier cité, accessoirement, père de l’actuelle reine d’Angleterre. Le
discours d’un roi lui rend un bel hommage du coup.
- Décors, costumes, ambiance :
décidément, j’adore les films britanniques.
Points Négatifs :
- Bon, même s’il s’agit d’un roi et
malgré la période historique où se déroule l’intrigue, cela ne reste que la
retranscription cinématographique d’une histoire d’amitié entre un individu et
son médecin.
- Oui, je sais, Colin Firth et
Geoffrey Rush sont franchement bons et brillent de mille feux mais, du coup,
les autres sont un peu trop en retrait selon moi.
- J’ai détesté l’acteur qui joue Winston
Churchill.
- Bien, sans contestation, mais je
n’ai pas été touché plus que ça par l’histoire.
Ma note : 7,5/10
2 commentaires:
A noter que Colin Firth est aussi très bon dans "La taupe".
Pour ce qui est de ton point de vue, je suis d'accord : c'est très bon, mais ça n'est ni plus ni moins qu'une histoire d'amitié marquée par la différence et l'adversité.
Ah, je ne connais pas, m'en vais de ce pas me renseigner au sujet de cette "Taupe"
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