LA NOUVELLE REVUE DE L’HISTOIRE N°71
– LA RENAISSANCE, MYTHE ET RÉALITÉS
Mars/Avril 2014
La Renaissance, mythe
et réalités
- Moyen-Âge et Renaissance
- Machiavel, aux origines de la
science politique
- Les Condottieres : des
guerriers au service des marchands
- Léonard de Vinci. Le vieil homme
et la guerre
- La Renaissance des Toscans
- Un nouveau regard sur les
Humanistes
- Quand la Rome des Papes
redécouvrait l’Antiquité
- La Renaissance, une aventure
européenne
- La naissance de la polyphonie
européenne
- Editorial : Notre
combat pour l’histoire
- Le nouvel ordre moral –
Entretien avec Alain de Benoist
- Dioclétien, une tentative de
restauration de l’Empire
- Louis XIV et Molière
- 1814 : la chute de l’Empire français
- De la défaite aux adieux de
Fontainebleau
- L’Autriche de François-Joseph
- Il y a 80 ans : le 6 février
1934
- 1944, le combat oublié de Premuda
- Le génocide du Rwanda (1994-2014)
Mon
avis : Curieusement, alors que je n’en
attendais pas grand-chose, le premier numéro de cette année de la Nouvelle Revue de l’Histoire, consacré
aux Balkans,
m’avait laissé une impression plutôt bonne, ainsi, lorsque j’ai découvert le
sujet du soixante et onzième numéro de la revue, qui faisait la part belle à la
Renaissance et en nous promettant de revenir sur les mythes et réalités de
cette période de l’histoire, malgré le constat que cela n’avait rien de
franchement original, je n’en étais pas moins optimiste. J’aurai du me méfier,
mais bon… Ainsi, alors que je m’attendais à un fort bon numéro de la NRH, la première partie de ce numéro
printanier me laissa pour le moins dubitatif : oh certes, ce n’était pas
inintéressant en soit ces articles sur la chute de Napoléon voir même celui sur
l’Autriche-Hongrie, mais le problème, c’est qu’à force d’aborder toujours les
mêmes sujets, même quand la qualité est au rendez-vous, on ne peut s’empêcher
de ressentir une certaine lassitude. Et donc, quand vint le dossier principal
de ce numéro, cette fameuse Renaissance, le problème fut le même : articles
forts bien écrits, instructifs mais qui n’apportent pas grand-chose de nouveau à
une période historique finalement bien connue et sur laquelle ce genre de
revues se sent obliger de revenir régulièrement. Dommage car cette autre vision
d’un Léonard de Vinci plus guerrier que dans la légende, la partie consacrée
aux Condottieres et l’importance non négligeable du style flamand dans le
renouveau artistique de la Renaissance étaient plutôt intéressants en soit. Mais
quand on traite, un peu trop souvent des mêmes sujets, même le meilleur finit
par devenir lassant…
Points Positifs :
- S’il y a bien une chose que l’on
ne peut critiquer dans la Nouvelle Revue
de l’Histoire, c’est la qualité de ses articles : bien écrits,
instructifs, ils deviennent rapidement captivants… quand le sujet est original.
- Une partie du dossier principal
mérite le détour : celle consacrée à Léonard de Vinci, celle qui revient
sur les Condottieres, ces capitaines mercenaires de l’époque ainsi que toute la
partie sur l’évolution de l’art au court de la Renaissance, sans oublier la
mise en avant de l’importance des artistes flamands dans l’évolution de celui-ci.
Points Négatifs :
- J’aime bien la Renaissance, je ne
le nie pas, mais au bout d’un moment, on ne peut pas vraiment dire que le sujet
soit franchement original et que, du coup, se taper un dossier complet à son
sujet donne une certaine impression de déjà-vu.
- Idem pour les articles consacrés à
la chute de Napoléon.
- Je me disais aussi qu’un numéro
de la NRH sans aborder l’entre-deux
guerres et un certain fascisme français n’est pas un numéro de la NRH ; franchement, ce n’est pas du
tout ma tasse de thé et cela en devient de plus en plus agaçant…
Ma note : 6,5/10
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