LES LAMES DU CARDINAL – LE DRAGON
DES ARCANES
Paris, 1633. Les dragons menacent
le royaume. Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur
règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humaine et créé une
puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes
cours royales d’Europe. Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une
compagnie d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et
d’astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver
tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du
Cardinal. Mais alors qu’ils approchent du Mont-Saint-Michel à la faveur de la
nuit, ils savent que le prochain défi pourrait être le dernier. Car, outre les
plans de leurs ennemis, il va leur falloir percer les secrets de l’ordre des
Sœurs châtelaines qui réside en ces lieux sacrés. Cette fois le courage et la
loyauté ne suffiront pas. Rapière au poing, les Lames devront se résoudre à
tout sacrifier s’ils veulent sauver Paris de la destruction.
Les Lames du Cardinal –
Le Dragon des Arcanes
Auteur : Pierre
Pevel
Type d'ouvrage : Fantasy,
Cape et d’Épée
Première Parution : 17
septembre 2010
Edition Poche : 30
Janvier 2014
Pays d’origine : France
Langue d’origine : Français
Editeur : Folio
SF (Gallimard)
Nombre de pages : 416
Mon
avis : Lorsqu’au tout début du mois de
février, j’ai débuter la lecture du premier tome du cycle des Lames
du Cardinal, je dois reconnaitre que je ne m’attendais pas à conclure
la trilogie aussi rapidement ; alors certes, j’ai eu une semaine de
vacances, probablement plus de temps que d’habitude mais bon, n’aurai été le
fait que j’ai été tout simplement captiver par cette trilogie et sans nul doute
n’aurais-je été aujourd’hui à vous proposer cette critique du dernier tome, Le Dragon des Arcanes. Mais il faut dire
que après avoir été emballer par le premier volume des Lames du Cardinal et tout aussi enthousiaste par sa suite, L’Alchimiste
des Ombres, même si à un degré moindre, ce troisième tome n’aura été
que la confirmation de tout le bien de ce que je pensais de ce cycle et la
preuve absolue qu’avec cette œuvre, Pierre Pevel a su nous offrir l’un des
cycles les plus réussis de ces dernières années. Mais il faut dire que pour
cela, après un second opus, présenté par l’auteur comme étant la première
saison de la série (le premier livre étant, dans son esprit, le pilote), un peu
trop semblable dans sa construction avec son prédécesseur, ici, dès le
prologue, cela démarre sur les chapeaux de roues avec de l’action a tout va et
surtout, l’annonce brutale de la mort (apparente) de deux des Lames. Passé ce
premier choc, le lecteur n’aura de cesse que de poursuivre une lecture dont l’intrigue,
franchement tordue (ce qui n’est pas un point négatif, loin de la) ira
crescendo au fil des pages, tous les protagonistes de la saga ayant un rôle à
jouer pendant que des nouveaux font leur apparition, et ce, jusqu’à un final
tout bonnement spectaculaire où les Lames livrent un dernier combat au sein de
la Cathédrale de Notre Dame tandis qu’un dragon ravage Paris. Et lorsque
survint la fin, tombe implacablement un sentiment de tristesse devant le fait
que l’on doive malheureusement dire adieu a des personnages auxquels on s’était
tant attacher ainsi qu’à un univers qui aurait probablement mérité que l’auteur
ne se contente pas d’une simple trilogie…
Points Positifs :
- Un dernier tome à la hauteur du
reste de la saga et qui conclut dignement, et accessoirement, de façon
spectaculaire, les aventures du Capitaine La Fargue et de ses Lames.
- Le combat final, qui a lieu à
Notre Dame de Paris restera longtemps dans les annales.
- Le plaisir de retrouver l’intégralité
des protagonistes de la série.
- Dans l’ensemble, quasiment toutes
les intrigues sont résolues même s’il reste quelques zones d’ombres dont
certaines auraient mérité quelques petits éclaircissements.
- Des Lames meurent, alors,
préparez vos mouchoirs.
- Pevel possède indéniablement un
don pour captiver son électorat : ici, c’est l’aventure avec un A
majuscule qui prime !
Points Négatifs :
- Selon moi, Le Dragon des Arcanes aurait mérité d’etre un peu plus long, ne serait-ce
que pour accorder davantage de place au combat final et peut-être a la
résolution de quelques intrigues laissées en suspens.
- Pevel aurait n’explique pas grand-chose
quant à Agnès de Vaudreuil : alors certes, ce qui lui arrive est vital
pour la fin mais cela reste rapidement expédié et il me semble qu’il subsiste
une ou deux énigmes quand a son passé.
- Non, je ne peux pas me dire que
je ne retrouverais plus jamais ces personnages !
Ma note : 8,5/10
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