PRIMEVAL – SAISON I
Des créatures préhistoriques
apparaissent aux quatre coins de l'Angleterre. Entre plusieurs époques des
portes temporelles s’ouvrent d’un coup, sans explication. Bon nombre d'animaux
disparus depuis plusieurs millions d'années réapparaissent et sèment le trouble
dans la ville. Le paléontologue Nick Cutter a pour mission de créer une équipe
de chercheurs pour étudier et comprendre ces évènements. Son équipe et lui-même
devront tout faire pour empêcher ces portails nommées « anomalies spatio-temporelles » de réapparaître. Et il essayera de
retrouver son épouse, Helen disparue huit ans avant l'apparition de ces
créatures et anomalies…
Primeval – Saison 1
Réalisation : Cillia
Ware, Jamie Payne, Mark Everest, Andrew Gunn, Nick Murphy, Richard Curson
Smith, Tony Miichell, Matthew Thompson et Robert Quinn
Scénario : Tim
Haines, Adrian Hodges, Paul Mousley, Steve Bailie, Bev Doyle, Richard Kurti,
Cameron McAllister et Paul Farrell
Musique : Dominik
Scherrer et Stephen McKeon
Production : ITV
Productions, Impossible Pictures, Pro 7, Treasure Entertainment, M6 Films
Genre : Fantastique,
science-fiction, action
Titre en vo : Primeval
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV1
Diffusion d’origine : 10
février 2007 – 17 mars 2007
Langue d'origine
: anglais
Nombre d’épisodes : 6
x 45 minutes
Casting :
Douglas Henshall : Professeur Nick Cutter
James Murray : Stephen James Hart
Lucy Brown : Claudia Brown
Andrew Lee Potts : Connor Temple
Hannah Spearritt : Abigail « Abby » Sarah Maitland
Juliet Aubrey : Helen Cutter
Ben Miller : Sir James Peregrine Lester
Jake Curran : Tom
Mark Wakeling : capitaine Tom Ryan
James Bradshaw : Duncan
Mon
avis : Ce n’est pas la première fois et sans nul doute la
dernière qu’il m’aura fallu je ne sais combien de temps, pour ne pas dire des
années, pour découvrir une série (ou, dans un sens plus large, une œuvre tous
genres confondus) diffusée et multidiffusées un nombre conséquent de fois sur
le petit écran et que, par la force des choses, je suis le dernier à découvrir.
Et donc, dans la série « j’arrive
après la bataille », la dernière, série justement, en date est donc Primeval, nommé sous nos vertes contrées :
Nick Cutter et les portes du temps –
en fait, j’aime bien les deux titres mais, vu qu’au fil des saisons, le nom français
change, autant garder le titre original dès le départ. L’ayant découvert
franchement par hasard il y a peu de temps, et me disant que le concept, un peu
tiré par les cheveux mais néanmoins plaisant qui voyait des créatures du passé
(et donc des dinosaures a l’occasion) débarquer à notre époque par le biais de
portails spatiotemporels, pouvait plaire à mon fils cadet, grand fan devant l’éternel
de tout ce qui a trait à la préhistoire, j’eu envie de voir si cette série valait
le coup et m’étais donc procurer la première saison de celle-ci afin de m’en
faire une idée. Et, une fois passé la petite déception quant au fait que cette
première saison n’est composée que de six petits épisodes, ce qui est peu selon
moi, disons que sans atteindre des sommets scénaristiques, sans nous proposer
un synopsis innovent et des personnages inoubliables, bref, sans que ce soit
une grande série, j’ai trouvé que ce Primeval
sans sortait plus ou moins bien, et ce, malgré quelques défauts : les
acteurs et les personnages qu’ils interprètent sont corrects voir attachants
pour certains, même si, malheureusement, assez stéréotypés, les décors, pour la
plus part tournés a l’extérieurs mais souvent au même endroit, ne cassent pas
trois pattes a un canard et le coté militariste de la chose a un petit air
agacent, même si, finalement, logique au vu des événements en cour. Cependant,
malgré ces quelques griefs, les épisodes ne sont pas désagréables à regarder, il
y a une certaine dose d’humour bienvenu et, bien évidemment, il y a les effets
spéciaux… et là, c’est le point fort de Primeval :
franchement réussis (même si par moments, on sent que les créatures ne sont pas
très bien incrustés dans les décors), ces animaux préhistoriques méritent
vraiment le coup d’œil et son d’ailleurs, quasiment, le principal intérêt de la
série, même si, au sujet de celle-ci, je dois tout de même reconnaitre que j’ai
bien accrocher à l’équipe du professeur Cutter et que, après coup, je ne serais
pas contre le fait de poursuivre l’expérience, ne serait-ce que pour connaitre
la suite ?
Points Positifs :
- Forcément, tout l’intérêt, ou presque,
de Primeval repose sur ces fameuses
créatures préhistoriques (ou venant du futur) qui débarquent à notre époque,
et, ma foi, reconnaissant toute la maitrise de nos amis britanniques pour les
effets spéciaux car si, comme je l’ai dit précédemment, tout n’est pas parfait,
ceux-ci sont tout de même réussis.
- Voir déambuler des animaux
préhistoriques à notre époque, cela a un côté marrant.
- Le choix de ces animaux, pas forcément
les plus marquants mais intéressant : des créatures du Permien, des Dodos,
un Mosasaure, un Mille-Pattes géant… bigre, mais où sont les dinosaures !?
- Curieusement, autant les
personnages de la série sont stéréotypés au possible (le prof qui sait tout sur
tout, sa supérieure amoureuse de lui, le beau gosse athlétique, la jeune sexy,
le boulet sympathique) autant, et à ma grande surprise, j’ai accroché. Pas originaux
pour un sou mais attachants.
- Le dernier épisode de la saison
est franchement excellent : pour ses révélations, pour ses coups de théâtre
et cette fin…
- Plutôt pas mal le super-chasseur venu
du futur.
Points Négatifs :
- Bon, j’ai bien aimé Primeval mais reconnaissons que cela c’est
plus le genre de séries que l’on regarde pour passer le temps, sans prise de
têtes, que celles qui marquent l’histoire du genre.
- On sent un certain manque de
moyens par moments, comme c’est décors qui reviennent à plusieurs reprises au
cours des six épisodes de la saison : étrange tout de même de se balader
tout le temps dans la même foret, à croire que les animaux préhistoriques sont
de grands timides qui n’aiment pas trop se montrer (oui, il n’y jamais foule
autour d’eux) et que, du coup, ils aient choisis principalement cet endroit
comme refuge dans le présent.
- Les effets spéciaux sont
franchement réussis, du moins, la majeure partie du temps car par moments, on
sent que les créatures sont mal incrustés à l’écran.
- Oui, je sais, c’est tout de même
plus que tiré par les cheveux, surtout que devant une telle menace (des
portails spatiaux temporels qui s’ouvrent complètement par hasard ici et là),
je ne pense pas que les services secrets britanniques laisseraient une quasi
équipe de pieds nickelés (ils en font des boulettes tout de même Cutter et ses
potes) gérer la crise ; et encore, je ne parle pas de la femme de Cutter
qui est un problème à elle toute seule !
- Six épisodes, mais que c’est
court !
Ma note : 7/10
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