LA QUÊTE DE THANOS
Thanos le Titan observe le puits de
l'infini, un vortex cosmique contenant un savoir inimaginable. Après une longue
observation, il demande à la Mort, sa maîtresse, s'il peut partir conquérir les
joyaux de l'âme, six objets pouvant contenir sa puissance. Elle accepte et lui
offre un trône lui permettant de voyager rapidement dans la galaxie. Le premier
propriétaire du joyau que convoite Thanos est nommé l'Intermédiaire. Arrivant
auprès de lui, le Titan échange quelques phrases avec son vis à vis avant de
lancer les hostilités. La puissance et la ruse font de Thanos le vainqueur. Un
premier joyau en main, le Titan part en quête du suivant. C'est un dénommé
Champion qui a en la possession. Cet individu se bat en permanence et multiplie
les guerres entre les habitants d'une planète isolée. Une force bien supérieure
à celle de Thanos...
La quête de Thanos
Editeur : Marvel
Comics
Scénario : Jim
Starlin
Dessins : Ron
Lim
Encrage : John
Beatty
Couleurs :
Tom Vincent
Genre : Super
Héros, Fantastique, Etrange, Science-Fiction
Titre en vo : The
Thanos Quest
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : septembre/octobre
1990
Langue
d’origine : anglais
Mon
avis : Poursuivant dans ma relecture de mes
vieux titres comics, et plus précisément, ceux issus de la célèbre Maison des idées, je veux bien évidement
parler de Marvel, aujourd’hui, je
quitte l’univers des mutants et des X-Men
pour un récit plus cosmique qui met à l’honneur l’un des « vilains » les plus emblématiques et intéressant (du
moins, c’est mon point de vu) de Marvel,
je veux bien évidement parler de Thanos le Titan, l’éternel amoureux transi de
la Mort, sa maitresse pour qui il sème mort et destruction dans l’univers. Ce
récit, donc, c’est bien évidement La
quête de Thanos, premier volet d’une trilogie qui verra par la suite le
Titan, devenu tout puissant, affronter tous les super héros de Marvel dans Le Gant de l'infini et de La
Guerre de l'infini (curieusement, deux opus que je n’ai jamais eu l’occasion
de lire), sorti il y a de cela un peu plus de deux décennies, au tout début des
années 90, et qui, selon moi, est l’exemple type de ce que l’on peut appeler
sans problème une parfaite réussite. Car oui, après moult lectures et
relectures de la chose, dont la dernière eu lieu hier, comment ne pas s’extasier
devant le récit de Jim Starlin, grand maitre des sagas cosmiques, pourtant loin
d’etre original a la base (on suit juste Thanos dans sa quête des six Joyaux de
l’Infini, rien de bien transcendant a priori) mais qui n’en reste pas moins d’une
efficacité rare : ainsi, entre les divers opposants du Titan, les
dialogues entre ces derniers et Thanos, souvent savoureux, la manière dont le
serviteur de la Mort s’y prend pour parvenir à ses fins, mais aussi, ne l’oublions
pas, cette tristesse qui se dégage tout au long de l’intrigue, comment ne pas
louer cette Quête de Thanos, exemple
type que l’on peut user de personnages aux pouvoirs indicibles, qu’on peut les
faire voyager dans des lieux tous plus étranges les uns que les autres, et ce,
sans que cela tourne au grand guignolesque comme cela est souvent le cas ?!
Ajoutons à cela le fait que, malgré deux décennies écoulées, les dessins de Ron
Lim n’ont franchement pas pris une ride et collent toujours bien au récit (par
contre, la colorisation fait un peu vieillotte) et vous comprendrez pourquoi, à
mes yeux, La quête de Thanos est l’une
des œuvres de Marvel que je préfère.
Points Positifs :
- Jim Starlin fait fort, très
fort : ainsi, en partant d’un postulat de départ plutôt simple et avec une
intrigue qui pourrait tenir sur un timbre-poste, il réussit l’exploit de
transcender son récit, apportant une grandeur a ses personnages, et plus précisément
a Thanos, probablement l’un des « méchants »
les plus intéressants de chez Marvel.
- La tristesse qui se dégage de l’ensemble :
Thanos est certes un personnage implacable, qui n’a aucune difficulté à tuer
pour parvenir à ses buts, mais on le voit ici regretter de devoir le faire, et
surtout, son amour immodéré pour la Mort, et bien entendu, non partager, en
fait une figure tragique et bien plus humaine que la grande majorité des super
héros que l’on connait.
- Pas de temps morts, rien n’est à
jeter dans ce récit, captivant de bout en bout et qui fourmille de dialogues
tout simplement savoureux.
- Les dessins de Ron Lim, qui
certes, font très années 80/90, mais qui ne font pas vieillots, loin de là.
Points Négatifs :
- La colorisation, elle, par
contre, accuse son âge…
- Okay, Thanos est fort, très fort même,
mais par moments, je trouve qu’il se débarrasse de ses adversaires un peu trop
facilement ; peut-être qu’un récit un peu plus long aurait pallié à ce
détail, mais bon, là, je chipote.
Ma note : 8,5/10
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