jeudi 23 janvier 2014

TOMB RAIDER


TOMB RAIDER

Lara Croft, une célèbre archéologue britannique, est contactée par Jacqueline Natla, la PDG de Natla Technologies pour retrouver un objet aux pouvoirs extraordinaires : le Scion des Atlantes. Lara accepte de partir à sa recherche et se rend au Pérou où elle affronte loups, ours, chauves-souris et même des dinosaures dans l'immense cité Inca : Vilcabamba. Elle accède finalement au tombeau de Qualopec : l'un des gardiens d'Atlantide qui possède un des morceaux du Scion.


Tomb Raider
Éditeur : Eidos Interactive
Développeur : Core Design
Concepteur : Toby Gard, Phil Campbell
Date de sortie : 25 novembre 1996
Pays d’origine : Grande Bretagne
Genre : Action-aventure, Plateforme
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : PlayStation

Mon avis : Le premier janvier dernier, je vous annonçais fièrement mon attention, pour cette année, de vous proposer un maximum de critiques et plus précisément, celles d’anciennes œuvres, tous genres confondus, que j’avais découvert avant que le Journal de Feanor n’existe ; ainsi, et en tête de liste parmi celles-ci, il y avait bien évidement l’intégralité de mes jeux vidéo dont pas mal de titres tout simplement mythiques et que j’avais envie de mettre à l’honneur depuis longtemps. Et parmi ceux-ci, comment ne pas débuter par les aventures d’une certaine Lara Croft, l’héroïne de l’une des franchises de jeux parmi les plus célèbres au monde : Tomb Raider ! Fin décembre dernier, je vous proposais la critique de l’un des derniers titres de la saga, Underworld, et si ce dernier n’avait en aucune façon démérité, comment ne pas se souvenir de ce premier opus, celui par qui, la légende (et je pèse mes mots) avait débuté un certain mois de novembre 1996. Eh oui, Lara fit son apparition sur nos consoles il y a de cela presque vingt ans déjà et si, depuis, elle a parcouru bien du chemin, avec des hauts mais aussi quelques bas, il est difficile, aujourd’hui, pour les plus jeunes, d’imaginer à quel point notre aristocrate britannique, digne descendante du grand Indiana Jones de par l’esprit, révolutionna l’histoire vidéoludique avec ce premier opus de Tomb Raider : en effet, pour la toute première fois dans le monde bien macho des jeux vidéo, nous avions affaire a une héroïne, et, mazette, quelle héroïne ! Une femme forte, implacable, courageuse, indomptable, une aventurière avec un A majuscule, et, accessoirement, histoire d’appâter le male libidineux qui se cachait derrière chaque joueur à l’époque, une femme superbe. Mais une héroïne (ou un héros) réussie n’aurait pas suffit si le jeu n’aurai pas suivis et bien évidement, de par son concept, son ambiance, ses énigmes légendaires et le sentiment de vivre une grande aventure, Tomb Raider fut une véritable petite révolution à l’époque. Alors bien sûr, tout n’était pas parfait, loin de là, et d’ailleurs, pour etre tout à fait franc, je n’ai découvert la saga qu’avec le deuxième opus, mais sincèrement, et même si désormais il est préférable de jouer a la version Anniversary, véritable petite merveille sur PS2, ne serait-ce que pour le coté historique de la chose, ce tout premier Tomb Raider occupe une place de tout premier choix dans l’histoire des jeux vidéo !


Points Positifs :
- Une véritable claque que ce premier Tomb Raider et le début d’une longue histoire d’amour avec Lara Croft, personnage oh combien charismatique, pour des millions de joueurs.
- Une intrigue certes un peu tirée par les cheveux mais suffisamment prenante pour captiver le joueur.
- Des phases de plateformes infernales, des énigmes qui ne le sont pas moins, quelques grands moments inoubliables, des niveaux immenses : ce premier opus frappait très fort d’entrée de jeu.
- Une musique tout simplement envoutante.

Points Négatifs :
- Premier Tomb Raider et premiers défauts légendaires de la saga : nombreux bugs dans les décors, Lara rentre dans des murs, caméra qui a du mal à suivre par moments.
- Un système de sauvegarde franchement mal fichu qui m’aura fait hurler a la mort, surtout que, pour ce qui est de mourir, cela arrive souvent !
- Le temps a tout de même fait son œuvre sur ce soft, surtout après avoir joué à la version Anniversary, sortie elle sur PS2 : Lara est plutôt moche, ses seins sont deux pyramides, elle n’a pas encore de queue de cheval et les décors sont pas toujours au top. Mais bon, il faut se dire que ce jeu est sorti en 1996 et que, pour l’époque, il était superbe.

Ma note : 8/10

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