DIEU CRÉE, L'HOMME DÉTRUIT
Aux abords de l'école primaire de
Westport, deux enfants apeurés sont abattus en pleine nuit par un groupe de
tueurs professionnels, nommés les Purificateurs. La raison ? Ceux-ci n'ont
commis que « le crime »
d'être nés mutants. Leurs cadavres sont ensuite accrochés à une balançoire, un
écriteau posé sur leurs poitrines pour bien indiquer aux badauds la raison de
leur funeste destin. Magnéto arrive plus tard sur les lieux. Ce meurtre gratuit
de deux innocents le rend fou de rage, il fait le serment de les venger et de
traquer les assassins. New York, quartier général d'une mission évangélique. A
sa tête se trouve le révérend William Stryker, un télé-évangéliste dont le
créneau est la haine des mutants, à commencer par les plus célèbres d'entre
eux, à savoir les X-Men. Chose étonnante, il semble disposer d'un dossier
complet sur eux, leurs capacités ainsi que leur identité secrète.
Dieu crée, l'homme
détruit
Editeur : Marvel
Comics
Scénario : Chris
Claremont
Dessins : Brent
Anderson
Encrage : Brent
Anderson, Steve Oliff
Genre : Super
Héro
Titre en vo : X-Men
– God Loves, Man Kills
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 1er
trimestre 1982
Langue
d’origine : anglais

Points Positifs :
- Une première pour la
franchise X-Men avec un récit adulte
qui vise un public plus mature ; ça tombe bien, vu la thématique de la
série, celle-ci s’y prête à merveille.
- Enfant morts, un révérend aux
idées extrémistes et prêt à un génocide, Xavier torturé… Claremont s’en donne à
cœur joie et va très loin dans son scénario ; pour rappel, on est en
1982 !
- Un Magnéto présenté enfin de
façon plus humaine : bientôt, il prendra la tête de l’institut Xavier mais
pour le moment, ce virage idéologique et la façon dont on voit le personnage
est un grand pas en avant pour le maitre du magnétisme.
Points Négatifs :
- Ce n’est pas que je n’apprécie
pas le travail de Brent Anderson mais je trouve que trente ans après, ces
dessins ont un peu mal vieillis.
- La séquence dans la salle des
dangers ne sert strictement à rien et casse le rythme d’un récit sans fautes
par ailleurs.
Ma note : 8/10
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