MOTORSTORM
PACIFIC RIFT
MotorStorm Pacific Rift
déboule à fond les ballons sur PS3 et
parachute le joueur au milieu d'une île du Pacifique pour des courses encore
plus folles. Sur 16 circuits variés, allant des marécages aux cimes des
montagnes en passant par l'intérieur d'un volcan, conduisez toutes sortes de
véhicules tout-terrain et démenez-vous pour trouver le chemin adéquat, seul
contre l'IA ou jusqu'à 16 joueurs online.
C’est
avec quelques semaines de retard, car en étant parfaitement objectif, ce billet
aurait davantage eu sa place sur ce blog fin décembre dernier (mais bon, je n’avais
pas le temps, blablabla et autres excuses du même genre…) que je me suis enfin
décidé à vous parler d’un jeu pour le moins atypique, du moins, pour ce qui est
de mes gouts personnels en softs vidéoludiques, MotorStorm Pacific Rift. Atypique ? Pour quelle raison vous
demandez vous probablement ? Eh ben, pour etre tout à fait franc, les jeux
de courses, depuis… oh… toujours ou presque, cela n’a franchement jamais été ma
tasse de thé ; pour moi, un bon jeu vidéo, c’est avant toute chose, l’aventure
avec un grand A, un truc qui me fasse vibrer, qui me fasse voir du paysage,
avec quelques affrontements, un peu de réflexion, des obstacles à franchir et
un minimum de scénario (mais s’il est excellent, je suis preneur), bref, pour
moi, un bon jeu vidéo, c’est un truc qui va de Tomb Raider a Final Fantasy
en passant par Metal Gear, Medievil, Soul Reaver, Resident Evil
et tous les autres du même type. A la rigueur, un jeu de foot, parce que j’aime
cela, peut me convenir, mais un jeu de course, quel que soit le genre,
sincèrement… bof.
Il
faut dire que les voitures et moi, ce n’est pas vraiment le grand amour – et je
ne parle même pas des motos, déjà que sur un vélo, j’ai du mal, je vous laisse
imaginer ma crainte de monter sur un deux-roues – et ce, depuis toujours :
nul en mécanique, je les trouve, a 95%, moches (par contre, les anciennes d’avant-guerre
étaient pas mal) et le seul intérêt que je leur trouve, c’est de nous amener d’un
point A a un point B… allez, je vous l’avoue, je n’ai même pas mon permis (même
si des raisons médicales y sont aussi pour quelque chose). Alors, du coup, comment
voulez-vous que je me passionne pour des jeux de courses, qui plus est des jeux
où parfois, si vous n’êtes pas vous-mêmes des pilotes chevronnés, vous n’y
trouverez aucun plaisir – hum, pourquoi je pense soudainement à Gran Turismo ? Mouais, c’est perdu
d’avance, le genre n’est décidément pas pour moi et l’on aurait pu en rester
là.
Pourtant,
occasionnellement, il m’est arrivé d’avoir quelques coups de cœur : Formula One du temps ou la F1 me disait
encore quelque chose (hum, une douzaine d’années) et surtout, l’inimitable et
inoubliable Need
For Speed III : Hot Pursuit, dont, d’ailleurs, je vous avais parlé sur
ce même blog il y a de cela quelques années, avec ses courses endiablés entre concurrents
tout en essayant de s’échapper à la police… ah, que de bons souvenirs !
Mais bon, comme vous pouvez le constater, cela fait peu, très peu même… une
infime goutte d’eau dans un océan vaste comme un monde ; effectivement,
les jeux de course et moi, ce n’est pas ma tasse de thé.
Et
puis, une éternité après Need For Speed,
ce MotorStorm Pacific Rift au titre
pour le moins improbable, que je ne connaissais même pas et acheter
en décembre dernier, uniquement pour m’amuser avec mes enfants, chose que je
ne pouvais pas faire avec God of War,
pour ne citer que l’exemple le plus frappant. Un jeu de course, pris un peu au
hasard, qui ne me paraissait pas etre bien compliquer, et qui me permettrait de
sortir un peu de mon autisme habituel dont lequel me plonge les jeux vidéo –
partager, c’est bien aussi, non ? Un jeu dont je n’attendais pas grand-chose
et… qui m’a plu immédiatement et ce, dès la première fois que je l’ai essayé !
Etonnant, pour ne pas dire incroyable ?! Certes, j’en conviens, mais bon,
ce MotorStorm Pacific Rift (oh le
titre par contre, je n’y arrive pas) possédait en lui tous les atouts, ou
presque, pour me plaire : environnements finalement bien plus variés que
ceux a quoi je m’attendais (les circuits étant sur une ile, a la base, je
craignais un peu la routine), choix plutôt intéressant de véhicules (cela va de
la moto au Monster Truck en passant par le quad, le camion ou le 4/4), courses
pour le moins endiablées et variés lors des différents et très nombreux défis
(contre la montre, minimum de dégâts etc.) et surtout, non seulement, on n’est
pas obliger d’etre un Sébastien Loeb en puissance pour espérer remporter une
course (mine de rien, pour moi, c’est important) mais en plus, ces fameuses
courses… bah, c’est souvent du grand n’importe quoi avec des accidents
spectaculaires en veux-tu en voilà (et l’on repart comme en 40), et même, environnements
oblige, des chutes dans le vide tellement impressionnantes que, par moments, on
se surprend à faire exprès de faire le grand plongeon ! Bref, un tel jeu,
pour un type comme moi qui ne veux pas se prendre la tête, c’est le bonheur,
alors, quand on est à plusieurs, vous imaginer le délire et les fous rires !
Bien
évidemment, aux yeux des puristes, un titre comme MotorStorm Pacific Rift ne trouvera guère grâce à leurs yeux, mais,
comme il me plait à le dire souvent : fuck les puristes ! Ici, ce qui
compte, ce n’est pas de savoir qui a la plus grosse… euh, pardon, qui est le
meilleur pilote, mais de s’amuser, de pousser ses adversaires dans le vide voir
même d’y aller soit même… sans oublier de la remporter cette fichue course tout
de même, non mais ! A plusieurs, vous prendrez indéniablement votre pied, croyez-moi,
et seul, vous n’en serez pas loin non plus, et puis, vu la quantité de défis à
réussir, au moins, vous en aurez pour votre argent surtout que, mine de rien, ceux-ci
deviennent vite captivants. Alors oui, dans la grande histoire des jeux vidéo, MotorStorm Pacific Rift ne restera pas
dans les annales, mais dans la mienne, celle des jeux qui m’auront marqué, sa
place sera déjà plus conséquente, et, quelque part, pour moi, c’est surtout
cela qui compte avant tout.
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