Quatre
jours, quatre jours à peine se sont écoulés depuis samedi
dernier et je vous propose une nouvelle fois, sur ce blog, un nouveau
billet consacré aux Cahiers de Science
& Vie ; à croire que je me les enfile les uns après les autres depuis
quelques temps, ce qui, d’ailleurs, n’est pas inexacte, loin de là. Mais bon,
il faut dire que si quatre jours, cela peut paraitre court, une revue, si l’on
est motivé, ça se lit sans problèmes d’une traite, et si ce ne fut pas le cas
pour ce tout dernier numéro des Cahiers,
sortit en kiosque, ce fut davantage par manque de temps, son contenu m’ayant
tout bonnement captiver. Et donc, après les Sept
Merveilles du Monde, c’est autour du Japon d’etre mis à l’honneur :
Les Cahiers de Science
& Vie n°135 : Japon, aux sources du mythe
Février
2013
Japon, aux sources du
mythe
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Édito : Etranges étrangers
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Cadrage : Le Japon, insulaire par excellence ?
-
Interview : « Le Japon
ne s'est affirmé que tardivement comme nation » de Pierre-François Souyri.
I - La civilisation
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Le Japon sans riz
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Le Japon, une pâle copie de la Chine ?
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L'empire du sacré ?
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Faut-il être gros pour devenir sumo ?
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Manga, art contemporain ?
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Les geishas sont-elles des escorts-girls ?
II - L'art du combat
-
Samouraï, l'éternel guerrier ?
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Un code d'honneur inoxydable ?
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Les shoguns ne sont-ils que des dictateurs militaires ?
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Les ninjas sont-ils des super-héros ?
III - A l'épreuve du
monde
-
Les temples du Soleil-levant sont-ils authentiques ?
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Un pays sans ressources naturelles ?
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Une méfiance innée à l'égard des étrangers
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Edo, l'époque du rideau de fer ?
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Ere Meiji, l'Occident érigé en modèle ?
IV - D'hier à aujourd'hui
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Un avenir robotique ?
-
Interview : « Les
japonais n'ont pas plus l'esprit guerrier que les Occidentaux » de
Jean-Marie Bouissou
Je
dois reconnaitre que lorsque j’ai appris que le cent-trente-cinquième numéro
des Cahiers de Science & Vie allait
etre consacré dans son intégralité au Japon, j’étais un peu perplexe, mais en
fait, ce sentiment était davantage dut au fait que dans cette revue, j’apprécie
davantage les dossiers sur l’antiquité. Pourtant, mes doutes n’avaient
nullement lieux d’etre puisque, en fait, ce numéro était presque fait pour moi,
et ce, pour deux raisons : tout d’abord, mon gout immodéré pour l’Histoire,
la grande avec un H majuscule, ensuite, pour le Japon, un pays que j’apprécie
grandement depuis ma plus tendre enfance – je ne fais pas partie de la
génération élevée aux dessins animés nippons pour rien. Et, du coup, dès le
début de ma lecture, j’ai pu constater que non seulement, j’allais passer un
bon moment, mais qu’en plus, celui-ci ne risquait pas de s’éterniser tellement
je dévorais pages sur pages dès que j’avais cinq minutes de libre ! Et,
pour ce qui est des Cahiers de Science
& Vie, force est de constater que cela faisait longtemps que cela ne m’arrivait
pas, et pourtant, les précédents numéros n’en étaient pas moins intéressants,
vous pouvez me croire.
Mais
alors, pourquoi un tel engouement pour ce numéro ? Eh bien, tout
simplement par le fait que celui-ci représente, à mes yeux, ce que doit etre le
magazine idéal : captivant de bout en bout, fourmillant d’anecdotes et
instructif au possible, ce fut un régal que de le parcourir, que dis-je, de le
dévorer ! Car ce fameux Japon que l’on croit, mondialisation oblige, si
bien connaitre, en fait, il est surtout fait d’idées reçues et de stéréotypes
qui, dans le meilleur des cas, sont exagérés, dans le pire, carrément inexacts !
Et, du coup, tout au long des pages, l’on découvre un tout nouveau Japon :
de l’arrivée des diverses populations humaines pendant la préhistoire, lorsque
l’archipel n’était pas encore une ile, à l’époque moderne en passant par une
étrange culture néolithique qui ne connut pas l’agriculture sans oublier les diverses
périodes d’ouverture et de fermeture au monde extérieur, tous les stéréotypes
les plus tenaces sont battus en brèche et l’on découvre donc d’un regard
nouveau ses célèbres samouraïs, geishas, sumotoris (et non, ils ne sont pas forcements
gros) mais aussi, on en apprend davantage sur l’origine des mangas, le gout
pour la robotique sans oublier ce fameux code d’honneur des samouraïs bien moins
appliqué que dans la légende – un peu comme nos chevaliers, en occident. Et
sincèrement, redécouvrir l’Histoire du Japon ainsi, ce fut un véritable plaisir
et une fois arrivé au bout de ce numéro, la première chose que je me suis dit,
c’est qu’en fait, malgré mes certitudes, je connaissais bien mal ce pays. Bref,
un très bon numéro des Cahiers de Science
& Vie que je ne peux m’empêcher de recommander vivement a tout le
monde, surtout si, comme moi, vous éprouvez depuis des années un attrait non
dissimulée pour ce pays lointain mais tellement fascinant qu’est le Japon.
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