Dans
mon tout dernier
billet de ma rubrique Presse, je
vous disais tout le bien que je pense de cette excellente revue que sont Les Cahiers de Science & Vie, la
seule qui, même lorsqu’elle propose un sujet qui n’est pas forcement ma tasse
de thé en temps normal, réussi néanmoins à me captiver, ce qui, il faut le
reconnaitre, est peu commun. Certes, tout n’est pas toujours du même niveau d’intérêt,
je ne le nie pas, mais cela a plus à voir avec mes propres préférences qu’avec
un manque de qualité d’une revue qui, sincèrement, mérite amplement le détour. Du
coup, ce n’est pas forcément une surprise que, étant fan de celle-ci, je
cherche à l’occasion à me procurer d’anciens numéros dont le sujet m’intéresse
au plus haut point ; chose que j’ai fait avec ce cent dix-huitième numéro
et consacré aux origines des langues :
Les Cahiers de Science
& Vie n°118 : Les Origines des Langues
Aout/Septembre
2010
Les Origines des
Langues
-
La longue quête des origines
-
Cadrage : Comment saisir l'insaisissable
-
Interview : « Un projet tel
qu'une traversée maritime ne pouvait aboutir sans langage » de
Jean-Marie Hombert
I
- Les premières langues
-
Et la parole vint aux hommes
-
Premières traversées : Un projet qui fait parler
-
Quand les langues cherchent leur mère
-
Indonésien, tahitien... La piste de l'ancêtre
-
Sumérien, égyptien... Survivre à l'oubli
-
Grec : Une langue bien pensée
-
Latin : Le classique face au vulgaire
II
- Les langues indo-européennes
-
Français, espagnol, portugais... Les langues se délient
-
Danois, allemand, anglais... Issus de germains
-
Russe, polonais... Variation autour du slave
III
- Les langues d'Asie et d'Afrique
-
Chinois : Une langue plurielle
-
Japonais : Le puzzle des origines
-
Arabe, hébreu..... Héritiers des grandes civilisations
-
Wolof, bambara, bantou... Le foisonnement africain
-
Les linguistes font parler les créoles
IV
- D'hier à aujourd'hui
-
Le langage résonne des sons de la nature
-
Et si le langage avait une racine sociale ?
-
Interview : « Dans l'absolu
toute langue, quelle que soit sa nature, est apte à survivre » de Colette
Grinevald
Celui-là,
je dois le reconnaitre, je le voulais depuis belle lurette et si je ne me le
suis pas procurer auparavant, c’est uniquement pour raisons financières (eh
oui, je n’ai pas un compte en banque illimité) car il fallait y mettre un
certain prix pour me le procurer. Mais comme on a tendance à dire que quand on
aime, on ne compte pas (enfin, il y a des limites), je savais bien que, tôt ou
tard, ce cent dix-huitième numéro des Cahiers
de Science & Vie ferait partie de ma collection. Il faut dire que, personnellement,
son contenu m’intéressait : l’origine des langues. Dit comme cela,
certains pourraient trouver cela peu engageant, pourtant, et comme ce put l’être,
par exemple, pour le mythique (à mes yeux) cent vingt quatrième numéro – Aux
origines du Sacré et des Dieux – aborder la problématique de l’origine
des langues est un sujet oh combien important qui nous renvoi, par le biais de
notre passé et de l’évolution qui s’en suivit, à ce que nous sommes au jour d’aujourd’hui.
Forcément, du coup, si j’avais pris un peu mon temps pour lire les derniers
numéros en date de la série, ici, je l’ai tout bonnement dévoré, ne l’ayant pas
finis d’une traite uniquement pour la simple et bonne raison qu’il faut bien
que je travaille et que je dorme ; bref, l’éternel problème du manque de
temps. Mais comment en aurait-il put être autrement ? En toute franchise,
et sans exagération aucune, Aux origines
des langues est une véritable mine d’informations, captivante au possible,
qui, de notre plus lointain passé jusqu’au monde moderne, nous narre une
formidable histoire, la nôtre ; car, après tout, que serions-nous sans la
parole, sans moyens de communications ? Pas grand-chose, il me semble. Alors
certes, à la lecture des différents articles, il apparait que les zones d’ombres
sont nombreuses et que les spécialistes avouent leur impuissance quand à
définir les véritables origines des différentes langues existantes, mais après
tout, faut-il s’en étonner ? Le jour où nous admettrons une bonne fois
pour toutes que nous ne saurons jamais tout sur notre passé, que dans bien des
cas, plus que des certitudes, nous n’aurons que des hypothèses, je pense que l’humanité
aura fait un petit pas dans sa propre évolution. Mais d’ici-là, et pour en
revenir à nos moutons, quel excellent numéro que ce numéro des Cahiers de Science & Vie !
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