Nul
ne doute que, depuis que je vous propose sur ce blog, ce que l’on peut appeler
des « critiques » des
revues que je lis, l’une de celles qui revient le plus souvent, et sur laquelle
j’use des termes les plus élogieux, est sans discussion possible Les Cahiers de Science & Vie. Ainsi,
ce bimestriel, qui lors de chaque numéro, nous propose un sujet à chaque fois différent
(ce qui n’est pas le cas, par exemple, de la Nouvelle Revue de l’Histoire), brille indéniablement par la qualité
de ses articles, son ton, particulièrement abordable pour le profane, ainsi que
par la mine de connaissances à disposition du lecteur : au moins, avec Les Cahiers de Science & Vie, nous n’avons
jamais le sentiment de gâcher notre argent, ce qui n’est pas toujours le cas
par ailleurs. Et donc, aujourd’hui, c’est du dernier numéro en date de la série
que je vais vous entretenir : le cent vingt neuvième.
Les Cahiers de Science
& Vie n°129 : Astronomie : Quand l'homme invente l'Univers
Mai
2012
Astronomie : Quand
l'homme invente l'Univers
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Edito : Les Cahiers font peau neuve
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Cadrage : Raconter le ciel
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Variations sur l'origine du monde
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Quand l'homme a peuplé le firmament
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Variations sur la fin du monde
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Interview : « La voûte céleste
était hier l'affaire des puissants comme des plus humbles » de Yaël
Nazé
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Découvrir le ciel
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Sous le ciel étoilé de Cro-Magnon
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Un ciel de fer et de bronze
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Avant l'âge du bronze
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Le ciel, miroir de l'Empire chinois
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L'harmonie amérindienne du monde
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Mettre en ordre le ciel
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Mésopotamie : Ils ont quadrillé le ciel
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Egypte : Ils ont mis l'astronomie au service du temps
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Grèce : Un monde de sphères
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Mayas : L'Univers dans la roue du temps
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Inde : Modernité mathématique et tradition védique
-
Arabes, Persans... : Une nouvelle géométrie de l'Univers
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Europe : La Terre fait sa révolution
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Utiliser et transmettre le ciel
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Cabinet de curiosités
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Et les marins ont regardé les étoiles
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Astronomie-astrologie : un ciel pour deux
-
Interview : « L'immensité du
ciel est la condition fondamentale de notre existence » d’Hubert
Reeves
Avant
d’aborder le vif du sujet, ce cent vingt neuvième numéro, comme l’indique la
couverture et comme nous l’explique son édito apporte bien des modifications à
cette revue ; en effet, les changements sont de mises pour ce numéro de
mai des Cahiers de Science & Vie :
avec une revue plus grande, qui possède plus de pages et d’illustrations, nul
ne doute que ces quelques changements plairont aux fidèles de la revue. Mais le
meilleur est pour la fin, comme souvent : en effet, plutôt que de paraitre
tous les deux mois, comme auparavant, désormais, les Cahiers tout beaux tous neufs sortirons toutes les six semaines, ce
qui, sur une année, nous donnera huit numéros au lieu de six. Personnellement, je
ne peux que me réjouir d’une telle décision éditoriale. Cependant, pour ce qui
est de l’augmentation de la taille de la revue, cela me gêne un peu puisque
désormais, les nouveaux numéros dénoteront avec les anciens dans ma
bibliothèque, mais bon, quelque part, rien de dramatique en soi non plus.
Mais
il est temps, après tout, de nous intéresser au contenu de ce numéro de mai des
Cahiers de Science & Vie ; c’est
le principal, non ? Eh bien, quelque part, je trouve que celui-ci est
parfaitement représentatif de ce que je pense de cette revue : en effet, en
partant d’un sujet peu commun : l’observation du ciel par l’homme au fil
de sa longue histoire, et qui, je dois le reconnaitre, m’intéresse mais n’est
pas non plus mon sujet de prédilection, je me suis surpris, au fil des pages,
et par le biais d’articles à la fois bien écrits et captivants, à me passionner
par le sujet, ce qui n’était pas forcément gagner au départ. Bien entendu, la
première partie du dossier, consacrée aux visions du ciel par les hommes
préhistoriques et les premières civilisations m’aura davantage captivé que la suite,
bien mieux connue, mais même ainsi, dans l’ensemble, je ne me suis jamais
ennuyer tout au long d’une lecture qui aura eu le mérite de m’apprendre bien
des choses sur le sujet, finalement, pas aussi connu qu’on pourrait le penser
de prime abord : non, l’exploration et la compréhension de l’espace n’est
pas récente dans l’histoire humaine, et oui, tant les anciens que d’autres
civilisations non européenne ont fait énormément pour nos connaissances
actuelles. Bref, pas forcément le meilleur que j’ai lu, sujet du dossier
oblige, mais sans nul doute, un bon numéro des Cahiers de Science & Vie qui mérite amplement qu’on s’y
attarde.
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