L’INTÉGRALE
X-MEN 1981
Le
professeur Charles Xavier poursuit un rêve. Voir les hommes et les mutants
vivent ensemble dans la paix et l'harmonie. Pour mener à bien son œuvre, il
réunit une équipe de héros dotés d'un gène X qui fait d'eux des êtres
supérieurs, les X-Men ! Nous sommes en 2013 à la veille d’une apocalypse
nucléaire. Par peur des mutants, le gouvernement américain a réactivé les
Sentinelles qui ont commis un véritable génocide et ont pris en main les rênes
du pays. Les USA sont dévastés, tous les super-héros sont morts, et afin
d’éviter l’attaque des Sentinelles, les autres pays s’apprêtent à utiliser
l’arme nucléaire. C‘est dans ce contexte que les X-men survivants (Kitty Pride,
Magneto, Tornade, Collossus et Wolverine) aidés de Franklin Richard (fils de
Red et Susan Richard membres des Quatre Fantastiques) et de son épouse, vont
tenter le tout pour le tout. Ils arrivent à envoyer l’esprit de Kitty Pride
dans le passé, en 1980, afin d’investir son propre corps. Sa mission sera alors
d’empêcher le meurtre du Sénateur Kelly par un groupe de terroristes mutants.
En effet la mort de Kelly est le point de départ d’une réaction en chaîne
conduisant à l’éradication des mutants.
L’Intégrale
X-Men 1981
Scénario
: Chris Claremont, John Byrne
Dessins
: John Byrne, Dave Cockrum, Brent Anderson, Bob
McLeod, Jim Sherman
Encrage : Terry
Austin, Jo Rubinstein, Bob Wiacek
Couleurs : Glynis
Oliver, Don Warfield, Bonnie Wilford
Couverture : Dave
Cockrum
Genre : Super-héros
Editeur : Marvel
Titre
en vo : The Uncanny X-Men 1981
Pays
d’origine : Etats-Unis
Parution
: Janvier
1981 – Décembre 1981
Langue
d’origine : anglais
Editeur
français : Panini Comics
Date
de parution : 03 février 2005
Nombre
de pages : 328
Liste
des épisodes
Uncanny X-Men
141-152
Nightcrawler’s
Inferno – Uncanny X-Men Annual 5
Mon
avis : Il est indéniable que l’intégrale
précédente des X-Men, celui consacré à
l’année
1980, restera comme le point d’orgue de la série ; il faut dire que s’il
y a bien une saga qui aura marquer, plus que les autres, les esprits, ce fut
celle du Phénix Noir, apothéose de la
collaboration entre les géniaux Chris Claremont et John Byrne. Cependant, avant
que Byrne, coscénariste et dessinateur des X-Men
ne s’envole vers d’autres cieux, et, plus précisément, du coté des Fantastiques, série en totale perte de
vitesse au début des années 80 et qu’il relança avec le talent que l’on sait, celui-ci
ne quitta nos mutants préférés qu’après un autre coup d’éclat, une dernière
saga, Days of Future Past, qui, bien
que plus courte dans la durée – deux petits épisodes – n’en marqua pas moins
durablement toute la mythologie mutante, et, accessoirement, inspira bien des
auteurs sur d’autres séries par la suite… Du coup, forcément, ce cinquième
intégrale des Uncanny X-Men est très
fortement marquer par Days of Future Past
car même si cet arc narratif est très court, lors de sa sortie, il marqua
tellement les esprits avec cette histoire de voyage dans le temps, d’un futur
où les sentinelles ont pris le pouvoir après avoir massacrer a la fois les
mutants et les autres super-héros et ou les quelques X-Men survivants – ainsi que
Magnéto, désormais du coté des bons, premier jalon d’une idée qui prendra de l’importance
par la suite – tentent le tout pour le tout afin de modifier le passé, que,
indéniablement, le reste, a coté, semble un peu sans saveur. Or, avec du recul –
et une bonne relecture, bien entendu, de tous ces épisodes – cela est plus que
désobligeant pour les dix autres épisodes de cette année 1981 puisque, si Byrne
n’est effectivement plus là – et franchement, pour les dessins, cela se voit –
le sieur Claremont est toujours aux manettes et plus inspiré que jamais :
particulièrement avec deux arcs, celui où les X-Men ont affaire pour la toute
première fois de leur histoire a Fatalis, puis, l’autre apothéose de cette
intégrale, je veux bien évidement parler de leur affrontement avec leur ennemi
de toujours, Magneto ! Un Magneto, qui, accessoirement, battu (bien
entendu) commence de plus en plus a douter du bien fonder de ses actions – et nouveau
jalon a ajouter a ce que je vous parlais plus haut… Bref, vous l’avez compris,
malgré une baisse de régime obligatoire puisque rien ne se compare a la Saga du Phénix Noir, la production X-Men de l’année 1981 est de très bonne qualité,
du moins, pour ce qui est du scénario… car oui, pour ce qui est des dessins, c’est
une toute autre histoire : Byrne parti, Cockrum prend le relais pendant
quelques épisodes et c’est nettement moins bon mais le pire, c’est les
prestations de Bob McLeod et Jim Sherman, franchement médiocres. Dommage car
les dessins ne reflètent absolument pas la qualité scénaristique d’une série,
toujours aussi bonne en ce début des années 80, décennie qui, mine de rien, la
verra régner sur l’univers des comics, rien que ça !
Points
Positifs :
- Days of Future Past, l’une des plus
célèbres sagas des X-Men et qui est,
il faut le reconnaitre, une belle réussite. Il faut dire que cette histoire de
voyages dans le temps et ce futur apocalyptique où les Sentinelles ont prit le
pouvoir ne pouvait que marquer les esprits.
-
Autre événement majeur de cette année 1981 : l’affrontement contre Magneto
qui culminera dans un double épisode, le cent-cinquantième de la série. Accessoirement,
le plus ancien adversaire des X-Men commence, petit à petit, à se remettre en
question…
-
L’importance prise, au sein de l’équipe, par la petite nouvelle, Kitty Pride.
-
Scénaristiquement, cela reste plutôt bon dans l’ensemble et Claremont est fort
inspirer en nous proposant une nouvelle confrontation face au Club des Damnés –
et un duel Tornade/Reine Blanche d’anthologie – et une autre face a… Fatalis !
-
Pour ce qui est des dessins, la pate incomparable de Byrne fait une nouvelle
fois mouche… mais sur trois petits épisodes uniquement…
Points
Négatifs :
- Justement,
le départ de Byrne vers d’autres cieux (Division
Alpha, Fantastiques) fait que l’on
perd énormément au change et si Cockrum réussit à maintenir un certain niveau
plus ou moins acceptable (mais bon, perso, celui-ci ne m’a jamais emballé), le
reste est soit trop moyen, soit carrément catastrophique !
-
Ce n’est pas la première fois que je le signale mais bon, la colorisation, a l’époque,
ce n’était pas vraiment ça ; et puis, toutes ces couleurs qui débordent, beurk !
-
Par moments, les dialogues accusent un peu leur age…
-
Claremont semble hésiter à bouleverser un peu son équipe, on se dit qu’Angel va
rester, on est contant de voir revenir un peu Havok, Polaris, le Hurleur et
Iceberg et puis, finalement, on se contente d’un simple changement entre Jean
Grey et Kitty Pride… dommage !
-
Bon, l’annual de cette année 1981 est de meilleure qualité que ses prédécesseurs,
mais dans l’ensemble, cela reste un annual, c’est-à-dire, une histoire à part
qui ne marque pas vraiment les esprits.
Ma
note : 8/10
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