LA PLANÈTE DES SINGES – LES
ORIGINES
Dans un laboratoire, des
scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la
maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus :
ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité
cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant
preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui
l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute
son espèce contre l’Homme dans un combat spectaculaire.
La Planète des singes –
Les Origines
Réalisation : Rupert
Wyatt
Scénario : Rick
Jaffa, Amanda Silver, Jamie Moss
Musique : Patrick
Doyle
Production : 20th
Century Fox, Chernin Entertainment et
Dune Entertainment
Genre : Science-fiction
Titre en vo : Rise
of the Planet of the Apes
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 05
août 2011
Langue d'origine
: anglais
Durée : 105
min
Casting :
Andy Serkis : César
James Franco : Will Rodman
Freida Pinto : Caroline Aranha
John Lithgow : Charles Rodman
Brian Cox : John Landon
Tom Felton : Dodge Landon
David Oyelowo : Steve Jacobs
Tyler Labine : Robert Franklin
Jamie Harris : Rodney
David Hewlett : Hunsiker
Mon
avis : Indéniablement, et même si depuis, le temps a passé,
au panthéon des plus grands films de science-fiction, nul ne doute que La Planète des Singes, sorti sur les
écrans en 1968 et avec un certain Charlton Heston, se trouve en bonne place :
pour ce premier film, bien entendu, tiré du roman de Pierre Boule, mais
également pour tout ce qui suivit, c’est-à-dire, maints longs métrages, séries
ou bande dessinées qui ont, avec plus ou moins de succès, enrichis la franchise,
quoi que, pas forcément de la meilleure des façons. Ainsi, prenez le remake du
pourtant inimitable Tim Burton, en 2001, véritable catastrophe tant pour les
fans de La Planète des Singes que
pour ceux du réalisateur et qui semblait avoir sonné le glas de la franchise. C’était
bien mal connaitre les studios hooliwwodien et leur tradition d’user jusqu’à en
plus soif les remakes des vieux succès puisque, dix ans plus tard, sorti sur
les écrans un énième chapitre de la série, intitulé en anglais Rise of the Planet of the Apes, bref, un
long métrage qui revenait sur les origines, par le biais d’un reboot (autre
tradition du cinéma US), de cette fameuse Planète
des Singes. Et si au départ, j’étais loin d’etre enthousiaste par ce film,
méfiant que j’étais, surtout depuis la version de Burton, force est de
constater que lorsqu’il fut diffusé a la télé il y a de cela quelques jours, l’envie
de le regarder fut la plus forte ; et puis, quelque part, qu’est-ce que je
craignais ? Une déception, même pas… surtout qu’en fait, cette Planète des Singes – Les origines
(quelle débilité le titre français) fut une fort agréable surprise !
Partant d’un postulat de départ pour le moins intéressant et crédible – la recherche
sur les singes afin de soigner la maladie d’Alzheimer – et d’une intrigue plutôt
captivante en soit, servi par un Andy Serkis (Gollum) que l’on ne présente plus
et qui donne vie à César le chimpanzé et des effets spéciaux de fort bonne
facture, cette nouvelle version en date, pour le moment, de La Planète des Singes est sans nul doute
l’un des meilleurs films de la saga, et pourtant, je les ai tous vu, c’est pour
dire. Scénario solide et captivant donc, scènes touchantes qui alternent avec d’autres
plus spectaculaires où priment l’action, le spectateur en prend pour son argent
tout au long des presque deux heures que dure le long métrage. Alors bien
entendu, cette nouvelle mouture reste inférieure au premier de la sage, celui
avec Charlton Heston, mais bon, celui-ci étant hors concours, force est de
constater que, malgré quelques petits défauts par ci par là et habituelles au genre,
quelques scènes peut-être un poil exagérées, La Planète des Singes – Les origines n’en reste pas moins un bon
film, fort plaisant et qui, ma foi, pourrait relancer une franchise sur des
bonnes bases ; d’ailleurs, ça tombe bien puisque une suite sortira bientôt,
j’espère juste qu’elle sera du même niveau.
Points Positifs :
- Il est
toujours difficile de s’atteler au reboot d’une franchise aussi mythique et
pourtant, force est de constater que non seulement, celle-ci est crédible –
recherche sur Alzheimer qui aboutit à rendre les singes intelligents puis à se
révolter – mais en plus, je la trouve plutôt bien trouvée même si un peu tirée
par les cheveux pour certains.
- Andy
Serkis est franchement excellent et en toute sincérité, par moments, j’avais l’impression
que César était fait de chair et d’os.
- Du côté
des effets spéciaux, il n’y a rien à redire : ils sont excellents.
- Le
moment où César dit son premier mot ; inattendu et un grand moment.
- Pour la première fois depuis… oh,
le tout premier film de la saga, enfin une suite digne de ce nom ; enfin,
suite pas vraiment puisqu’il s’agit d’un reboot, mais bon, la qualité est bel
et bien au rendez-vous et c’est ce qui compte.
Points Négatifs :
- Malheureusement, on n’échappe pas
aux habituels stéréotypes que l’on retrouve dans les productions américaines
avec des personnages qui sont soit franchement gentils, soit méchants, et forcément,
on a le directeur du laboratoire avide d’argent, le gardien sadique du centre d’enferment
de singes etc.
- Bon, certaines scènes d’actions
sont tout de même un poil exagérées à certains moments, mais bon, on dira que c’est
un film de science-fiction grand public et que, forcément…
Ma note : 8/10
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