samedi 24 octobre 2020

LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 194 – LA VALLÉE DES ROIS RESSUSCITÉE


LES CAHIERS DE SCIENCE & VIE 194 – LA VALLÉE DES ROIS RESSUSCITÉE
Septembre/Octobre 2020
 
Au sommaire :
Édito : Dans la vallée des mystères
Actualités
- Por-Bajin, site le plus mystérieux de Russie se dévoile
- Le mythe des Amazones prend à nouveau corps
- Les Rouleaux de la Mer Morte passés à l’ADN
- Une figurine d’oiseau témoigne des origines de la sculpture en Chine
- Trésor et soins du corps
- Des peintures Mayas réalisées pendant l’époque coloniale
- Le Vésuve, un tueur aux multiples techniques
- Les Kofun, clés du Japon pro-impérial
Dossier : La Vallée des Rois Ressuscitée
- Cadrage
- Des secrets qui tombent
- La vie dans la Cité des Morts
- Un village d’artiste au service des tombes royales
- Le chantier de toute une vie
- Au cœur des plus beaux tombeaux
- Embaumement : l’art de traverser les siècles
- Des momies et des noms
- La mort de la nécropole
- Les aventuriers de la Vallée perdue
- TT320, la royale surprise
- Des merveilles encore à venir
- Toutankhamon, l’éternel recommencement
Interview « Et si l’on donnait à la Vallée des Rois sa physionomie antique ? » de Christian Leblanc
Muséologies
- Les trésors cachés du Musée Guimet
- Le Louvre pour tous
- Fantastique Fantasy
Livres & Idées
- Apprendre, archéologie de la transmission des savoirs
- Les maitresses du Roi
 
Mon avis :
 Après un cent-quatre-vingt-treizième numéro qui m’avait franchement enthousiasmer – il faut dire que son dossier principal, traitant des diverses fins du monde, me plaisait fortement – je dois reconnaitre que ce fut avec un certain scepticisme que je me suis procurer son prédécesseur, paru dans les kiosques a la fin de l’été et dont je n’ai achever la lecture qu’il y a quelques jours à peine… Il faut dire que, en découvrant la couverture et, donc, le sujet de son dossier principal, la première chose que je me suis dit, ce fut : oh non, encore ! D’ailleurs, je ne vais pas vous mentir, pour la toute première fois depuis des années, j’ai hésiter à me procurer ce numéro des Cahiers de Science & Vie car bon, comment dire… l’Egypte antique, les Pharaons, les Pyramides, les Momies, eh bien, c’est du vu et du revu et que cela fait longtemps, très longtemps même, que le sujet m’a lasser et me laisse pour le moins froid. Cependant, même si j’ai pester, pour la énième fois, quand au fait que, décidément, la presse spécialisée a bien du mal a nous proposer des sujets vraiment originaux, ma collectionnite aigue a frapper et je me suis tout de même procurer cette revue… Ainsi, sans grand enthousiasme, sans envie et en prenant tout mon temps, j’ai finit par lire celle-ci, chapitre après chapitre, semaine après semaine et, au final, je me suis dit deux choses : objectivement, le dossier est bon, intéressant, bien écrit, deuxièmement, si vous connaissez un tant sois peu le sujet, vous pouvez passer votre chemin ! J’exagère ? Sincèrement, pas le moins du monde alors, si vous êtes un néophyte de l’Egypte antique, le jeu en vaut la chandelle, si ce n’est pas le cas, eh bien, patientez donc jusqu’au prochain numéro des Cahiers qui sera, j’en suis persuader, nettement plus original !
 

Points Positifs
 :
- Malgré le manque total d’originalité du dossier principal, force est de constater que celui-ci n’en reste pas moins plutôt intéressant et franchement instructif. Bien évidement, celui-ci est à réserver, principalement, à celles et ceux qui connaissent mal voir pas du tout l’Egypte antique, mais, si c’est le cas, n’hésitez pas une seconde, le jeu en vaut la chandelle.
- Il faut reconnaitre que si l’on connait fort bien les Pyramides, c’est un peu moins le cas pour ce qui est de la Vallée des Rois et que, ma foi, l’ensemble n’est pas inintéressant.
- Comme c’est toujours le cas avec les Cahiers, l’ensemble est bien écrit et suffisamment clair pour ravir le grand public.
- Des illustrations nombreuses et de qualité.
 
Points Négatifs :
- Un manque total d’originalité ! Je suis désolé mais bon, au bout d’un moment, la civilisation Egyptienne, c’est du vu et du revu et, a moins d’être un parfait néophyte, comment ne pas ressentir comme un certain sentiment de déjà-vu en parcourant les pages de cette revue ?
- Il y a vraiment de quoi s’énerver, par moments, devant le manque de risque pris par la presse spécialisée : n’y a-t-il pas d’autres civilisations antiques dont on pourrait nous parler ?!
- Une partie actualité loin d’être enthousiasmante quand a celles consacrées aux musés ou aux sorties littéraires, disons qu’elles font plus remplissage qu’autre chose…
 
Ma note : 6,5/10

VINLAND SAGA – TOME 18


VINLAND SAGA – TOME 18
 
Thorfinn se réveille après un épouvantable cauchemar. Einar lui apprend alors qu’il a dormi une journée entière depuis son duel contre Hild et que cette dernière avait menti à propos du poison. Seulement, Thorfinn a de grosses blessures et sa jambe est brisée. Le groupe ne pourra donc pas repartir avant le printemps. Thorfinn s’excuse mais, à sa grande surprise, ce n’est pas pour cela qu’Einar lui en veut. En fait, ce qui a vraiment énervé Einar, c’est que Thorfinn renonce à vivre au moment où Hild allait lui porter le coup de grâce. Thorfinn en a autant à son propos quand il est intervenu pour le sauver. Ils se réconcilient, sans de douter des ennuis qu’ils auront en reprenant la mer...
 

Vinland Saga – Tome 18
Scénariste : Makoto Yukimura
Dessinateur : Makoto Yukimura
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Aventure, Historique
Titre en vo : Vinland Saga vol.18
Parution en vo : 23 août 2016
Parution en vf : 14 septembre 2017
Langue d'origine : Japonais
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 213
 
Mon avis :
 Après l’entrée en matière pour le moins tonitruante de la redoutable Hild qui, finalement, aura décider de laisser la vie sauve à Thorfinn et de suivre ce dernier, repoussant sa vengeance à plus tard, comme on avait put le voir dans le tome précédent, Vinland Saga, œuvre de Makoto Yukimura revient avec un dix-huitième volume qui, sans être exceptionnel, n’en confirme pas moins tout le bien que l’on peut penser de ce manga et, surtout, maintient l’intérêt du lecteur à un niveau que l’on peut qualifier d’élever. Il faut dire que ce nouveau tome, en apparence plus calme que ses prédécesseurs, n’en reste pas moins tout aussi bon, ce, pour de multiples raisons : ainsi, c’est dans celui-ci que nous retrouvons, avec plaisir, de vieilles connaissances comme Thorkell et Floki, le premier étant toujours aussi fantasque, ensuite, le retour de ces deux protagonistes annoncent de nouveaux enjeux à venir, enjeux que l’on peut qualifier de, pour le moins, innatendu – après tout, qui aurait put croire que Thorfinn allait être mêler à une lutte de succession ? – pour finir, l’humour, déjà présent dans certains volumes précédents, fait un retour plutôt fracassant sans que celui-ci ne nuise à l’ensemble, ce qui, ma foi, est plutôt une bonne chose. Bref, un beau petit mélange qui fonctionne à merveille dans ce dix-huitième tome de Vinland Saga, de nouveaux enjeux et des protagonistes toujours aussi attachants fait que, dès que l’on parvient à la fin, on a qu’une seule envie : découvrir la suite, bien sur !
 

Points Positifs
 :
- Un tome plutôt innatendu puisque, entre le retour de vieilles connaissances et un scénario qui commence à prendre une drôle de tournure au vu des nouveaux enjeux en court, il y a de quoi ravir les fans du manga qui, une fois de plus, seront captiver par la tournure prise par le scénario du sieur Makoto Yukimura.
- L’humour est pour le moins omniprésent dans ce dix-huitième volume, cependant, malgré bon nombre de situations pour le moins coquasses – Gudrid, Gros-Yeux et Thorkell y sont, naturellement, pour beaucoup – force est de constater que celui-ci ne nuit nullement à l’intrigue.
- Comme je le souligne à chaque fois, une des grandes forces de Vinland Saga, c’est, bien entendu, sa partie graphique : Makoto Yukimura est un dessinateur fort talentueux qui nous livre, une fois de plus, des planches détaillées pour ne pas dire magnifiques.
- On sent le travail en amont de la part de l’auteur, ce qui renforce la crédibilité de l’ensemble, ce, même si, bien entendu, Vinland Saga reste une œuvre de fiction.
 
Points Négatifs :
L’omniprésence de l’humour dans ce tome risque de déplaire à certains lecteurs, il faut le reconnaitre.
- On retrouve une certaine exagération propre a la série – et aux mangas en général – qui pourra déplaire à certains comme la force ou l’habilité de certains protagonistes qui apparaissent, pour le moins, surhumains…
 
Ma note : 7,5/10

GIDEON FALLS – LE PENTOCULUS


GIDEON FALLS – LE PENTOCULUS
 
Après un voyage dans le temps et l'espace, Norton et Clara sont piégés dans la petite ville de Gideon Falls avec un psychopathe meurtrier. Pendant ce temps, dans une autre dimension, le père Fred et Angie affrontent l'évêque dans la grande ville Gideon Falls et les secrets n'ont jamais été aussi près d'être révélés. Le vrai combat contre le centre et celui qui vit dans son ombre ne fait que commencer...
 

Gideon Falls – Le Pentoculus
Scénario : Jeff Lemire
Dessins : Andrea Sorrentino
Encrage : Andrea Sorrentino
Couleurs : Dave Stewart
Couverture : Andrea Sorrentino
Genre : Fantastique, Horreur
Editeur : Image Comics
Titre en vo : Gideon Falls – The Pentoculus
Pays d’origine : Etats-Unis
Parution : 23 juin 2020
Langue d’origine : anglais
Editeur français : Urban Comics
Date de parution : 18 septembre 2020
Nombre de pages : 136
 
Liste des épisodes
Gideon Falls 17-21
 
Mon avis :
 Fort heureusement, alors que, depuis quelques mois et la crise du Covid-19 qui n’en finit pas, moult publications ont été repoussées aux calendes grecques – et je ne parle pas des sorties cinéma, c’est encore pire – je n’ai pas eu à attendre bien longtemps pour avoir droit à la suite de Gideon Falls puisque, après un troisième tome dévoré avec délectation en juillet dernier, le quatrième volet est paru il y peu de temps de par chez nous et, ma foi, une fois de plus, je n’ai qu’une seule chose à dire : c’est toujours aussi bon ! Ainsi, dès la couverture, superbe – mais il faut dire que, de ce point de vu là, la série est un pur régal – nous entrons dans le vif du sujet et replongeons avec plaisir dans ce scénario oh combien complexe mais génial d’un Jeff Lemire plus inspiré que jamais et si le tome précédent avait été riche en révélations en tout genre quand aux explications des différents Gideon Falls – en fait, tout est une histoire d’univers parallèles – ici, le lecteur suit les pérégrinations des différents protagonistes principaux qui, chacun de leurs cotés, luttent contre cette indicible menace venue du centre de tout… Lemire nous rappelle, par moments, les meilleurs Stephen King, quand à Andrea Sorrentino, force est de constater que l’artiste est plus en forme que jamais et nous livre une prestation graphique de toute beauté qui nous prouve, une fois de plus, a quel point celui-ci est non seulement imaginatif mais aussi et, surtout, oh combien talentueux. Bref, vous l’avez compris, encore un très bon album de Gideon Falls qui confirme tout le bien que je pense de cette BD et même si je dois reconnaitre que j’ai préféré les premiers volumes, moins axé action et plus silybins, ce quatrième tome m’aura conforter dans mon opinion et m’aura donner envie de découvrir la suite, mais bon, là, il se peut que je doive attendre un peu plus longtemps pour y avoir droit…
 

Points Positifs
 :
- Une fois de plus, Gideon Falls confirme tout le bien que l’on peut penser à son sujet, même si, au bout de quatre tomes, ce n’est plus vraiment une surprise. Disons que, après les révélations du volume précédent, Jeff Lemire réussi la gageure de nous tenir toujours autant en haleine avec un synopsis complexe mais qui rappelle les meilleurs romans de Stephen King, c’est pour dire !
- Les dessins d’Andrea Sorrentino, bien entendu ! Fidèle a son habitude, l’artiste nous livre une prestation exceptionnelle et ses planches, cinématographiques, décloisonnées, d’une inventivité rare, sont pour beaucoup pour la réussite de ce Gideon Falls.
- Une intrigue captivante qui vous tient en haleine de la première à la dernière page, des protagonistes toujours aussi intéressants, une ambiance toujours aussi particulière et qui oscille entre un l’horreur et le fantastique, quant à l’intrigue elle même, disons que celle-ci fourmille toujours autant d’idées pour le moins géniales.
- Une couverture magnifique : cette fois ci, les éditions Urban ont fait un bon choix.
 
Points Négatifs :
- Comme je l’avais souligné dans ma critique des précédents volets de Gideon Falls, il se peut que le scénario de Jeff Lemire déplaise au grand public en raison d’une certaine complexité, ce, même s’il faut reconnaitre qu’il y a pire dans le même genre…
- Le style d’Andrea Sorrentino est tellement particulier qu’il risque de déplaire a pas mal de monde, plus habitués a des dessinateurs plus conventionnels et, accessoirement, plus passe partout mais aussi et surtout plus fades.
- Un tome peut-être moins marquant que ses prédécesseurs. Est-ce en raison que l’effet de surprise est passé ou par une certaine omniprésence de scènes d’actions, je ne sais pas, mais bon, dans l’ensemble, cela reste très bon.
 
Ma note : 8/10

vendredi 23 octobre 2020

RANDOM ACCESS MEMORIES


RANDOM ACCESS MEMORIES
 
Daft Punk
 
1 - Give Life Back to Music (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 4:34
Collaboration : Nile Rodgers (guitare)
2 - The Game of Love (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 5:21
Collaboration : Néant
3 - Giorgio by Moroder (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 9:04
Collaboration : Giorgio Moroder (voix)
4 - Within (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 3:48
Collaboration : Chilly Gonzales (piano)
5 - Instant Crush (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 5:37
Collaboration : Julian Casablancas (chant, guitare, production)
6 - Lose Yourself to Dance (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 5:53
Collaboration : Nile Rodgers (guitare), Pharrell Williams (chant)
7 - Touch (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 8:18
Collaboration : Paul Williams (chant et paroles)
8 - Get Lucky (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 6:07
Collaboration : Nile Rodgers (guitare), Pharrell Williams (chant)
9 - Beyond (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 4:50
Collaboration : Paul Williams (paroles)
10 - Motherboard (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 5:41
Collaboration : Néant
11 - Fragments of Time (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 4:39
Collaboration : Todd Edwards (chant)
12 - Doin' It Right (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 4:11
Collaboration : Panda Bear (chant)
13 - Contact (Thomas Bangalter / Guy-Manuel de Homem-Christo) 6:21
Collaboration : DJ Falcon
 

Random Access Memories
Musicien : Daft Punk
Parution : 17 mai 2013
Enregistré : 2008 – 2012
Durée : 74:24
Genre : Nu-Disco, Funk, Synthpop, House, French Touch
Producteur : Daft Punk
Label : Daft Life Ltd, Columbia
 
Musiciens :
Daft Punk : chant, synthétiseur modulaire, clavier, guitare, production, concept, direction artistique
Panda Bear : chants sur la piste 12
Julian Casablancas : chants, guitare solo, coproduction sur la piste 5
Todd Edwards : chants, coproduction sur la piste 11
DJ Falcon : synthétiseur modulaire (avec Daft Punk) et coproduction sur la piste 13
Chilly Gonzales : claviers (piste 1), piano (piste 4)
Giorgio Moroder : voix sur la piste 3
Nile Rodgers : guitare sur les pistes 1, 6, 8
Paul Williams : chants sur la piste 7, paroles sur la piste 9
Pharrell Williams : chants sur les pistes 6 et 8
Greg Leisz : pedal steel guitar, lap steel guitar sur les pistes 1 à 3, 7 à 11
Chris Caswell : claviers sur les pistes 1 à 4, 7 à 11, orchestration, arrangements
Paul Jackson, Jr. : guitare sur les pistes 1 à 3, 7 à 11
Nathan East : basse sur les pistes 1 à 6, 8 et 11
James Genus : basse sur les pistes 3, 7, 9, 10, 11, 13
John "J.R." Robinson : batterie sur les pistes 1 à 6
Omar Hakim : batterie sur les pistes 3, 7 à 11, 13
Quinn : percussions sur les pistes 1, 3 à 5, 7, 10, 11
Thomas Bloch : ondes Martenot sur la piste 7, cristal Baschet sur la piste 10
Douglas Walter : Chef d'orchestre
 
Mon avis : 
Ce disque là, en toute sincérité, cela fait des lustres que j’aurais dut vous en proposer la critique. Non pas, en fait, parce que celui-ci date de 2013 et que, depuis, sept années se sont écoulées mais plutôt pour la simple et bonne raison que, dès début 2014, moins d’un an, donc, après la sortie dans les bacs de ce Random Access Memories, je m’étais procurer cet album. Or, alors que j’avais passé des mois à écouter, quasiment en boucle, des titres comme Get Lucky et Instant Crush et à lire moult critiques pour le moins élogieuses vis-à-vis de cet opus, il m’aura donc fallut des années pour, enfin, écouter pour la toute première fois cet album. La raison ? Disons qu’elle est stupide : à chaque fois, je me disais que je m’y attaquerais la prochaine fois et cette prochaine fois, eh bien, disons qu’elle est arrivé en ces congés de la Toussaint 2020… Mais bon, comme il est de coutume de le dire, mieux vaut tard que jamais et donc, finalement, sept années après sa sortie, j’ai put vérifier par moi-même si ce Random Access Memories était un bon album et, ma foi, non seulement j’ai put le constater mais, qui plus est, j’irais même plus loin et j’estime que le dernier album en date de Daft Punk est un grand album, en tous cas, musicalement parlant, un des derniers chef d’œuvres incontestable du genre – mais bon, sur ce point, vu ce qu’est devenu la musique depuis un peu plus d’une décennie, ce n’est pas difficile, faute de concurrence… Car oui, mille fois oui, avec Random Access Memories, Daft Punk nous aura pondu non seulement un grand album mais aussi, en sortant de leur zone de confort, en prenant de terribles risques et en nous offrant un fort beau voyage dans un certain paysage musical des années 70, un album qui se donne le luxe d’être innovant, étonnant et qui, malgré quelques petites faiblesses, n’en reste pas moins grandiose. Car oui, même si certains ont critiquer Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo pour avoir un peu mis de coté les boites à rythmes et le son très typé des débuts pour un opus qui sonne le funk et le disco des seventies, force est de constater que leur choix s’est avéré payant, au vu du résultat final : par le talent des deux hommes, bien évidement mais aussi par les nombreuses collaborations prestigieuses qui parsèment cet opus et qui apportent un plus indéniable à l’ensemble. Ainsi, de Nile Rodgers à DJ Falcon en passant par Giorgio Moroder, Julian Casablancas, Pharrell Williams ou Paul Williams (pour ne citer que quelques exemples), il est clair que Daft Punk, formidablement bien accompagné, nous livre un disque magistral, un des derniers dans son genre, terriblement imaginatif et qui, selon moi, aurait gagner, peut-être, à être un poil moins long – mais bon, là-dessus, je n’ai jamais été un grand fan des disques trop longs. Bref, vous l’avez compris, selon moi, Random Access Memories est un grand album, un incontournable que tout amateur de musique se doit d’avoir écouter au moins une fois dans sa vie, alors certes, il n’est pas parfait et ne peut donc pas être qualifier comme étant un chef d’œuvre incontestable, mais bon, malgré cela, il n’en reste pas moins très bon et aura confirmer, définitivement, que Daft Punk est un grand groupe, un des tous derniers d’ailleurs et que oui, même de nos jours, certains sont encore capables de sortir de grands albums…
 

Points Positifs
 :
- Un superbe album que ce Random Access Memories. Quasiment parfait de bout en bout, terriblement bien maitrisé par notre duo casqué qui aura mis bien du cœur à l’ouvrage pour ce disque et qui aura pris bien des risques, cet opus est, sans aucune contestation possible, un des meilleurs des dix dernières années. Bref, un indispensable pour tout fan de musique digne de ce nom !
- Random Access Memories s’éloigne fort des débuts de Daft Punk et lorgne allègrement du coté du Funk et du Disco, cependant, ce bel hommage à ces genres musicaux des années 70 fonctionne à merveille et l’oreille attentive reconnaitra, ici et là, quelques sonorités plus expérimentales propres au groupe.
- Daft Punk a sut fort bien s’entourer dans cet album et force est de constater que Nile Rodgers, DJ Falcon, Giorgio Moroder, Julian Casablancas, Pharrell Williams, Paul Williams, Todd Edwards, Panda Bear et Chilly Gonzales sont pour beaucoup pour la réussite de cet opus et que leur implication dans celui-ci est superbe.
- Des titres comme Instant Crush, Give Life Back to Music, Lose Yourself to Dance, Doin' It Right ou Get Lucky sont, bien entendu, de superbes chansons, cependant, reconnaissons que Touch est un des grands moments de l’album et que, selon moi, Giorgio by Moroder et ses neuf minutes, est tout bonnement magistral !
- Une pochette a priori simple mais plutôt réussie.
 
Points Négatifs :
- Malheureusement, je trouve que Random Access Memories est trop long et aurai gagné à être plus concis. Ainsi, certains titres – deux ou trois – sont dispensables et cassent un peu le rythme de l’ensemble, ce qui est dommage.
- Les fans ultras des débuts auront peut-être du mal avec cet album a mille lieux de leurs habitudes et qui sonne si bien les années 70…
 
Ma note : 8,5/10

samedi 17 octobre 2020

MONSTRE SACRÉ


MONSTRE SACRÉ
 
Pendant des décennies, Paul Finchley a formé un duo comique avec Karl. Moins adulé que ce dernier mais toujours aimé du public, il finit paisiblement sa carrière en animant un quiz télévisé. Sa vie bascule le jour où deux femmes l'accusent de viol, des faits remontant à vingt ans. Troublée, son épouse, Marie, l'assure néanmoins de son soutien. Sa fille, Dee, en cure de désintoxication, s'interroge sur sa relation à son père et sur sa mémoire défaillante. A-t-elle refoulé des souvenirs ?
 

Monstre Sacré
Réalisation : Marc Munden
Scénario : Jack Thorne
Musique : Cristobal Tapia de Veer
Production : The Forge Entertainment
Genre : Drame
Titre en vo : National Treasure
Pays d’origine : Grande-Bretagne
Chaîne d’origine : Channel 4
Diffusion d’origine : 20 septembre 2016 – 11 octobre 2016
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 4 x 48 minutes
 
Casting :
Robbie Coltrane : Paul Finchley
Julie Walters : Marie Finchley
Andrea Riseborough : Danielle Dee Finchley
Tim McInnerny : Sir Karl Jenkins
Babou Ceesay : Jerome Sharpe
Mark Lewis Jones : Gerry
Nadine Marshall : DI Palmer
Kate Hardie : Rebecca Thornton
Susan Lynch : Christina Farnborough
Graeme Hawley : Dan
Cara Barton : Dee Finchley jeune
William Wright-Neblett : Billy
Trystan Gravelle : Paul Finchley jeune
Lucy Speed : Marie Finchley jeune
Kerry Fox : Zoe Darwin
Renaee-Mya Warden : Frances
Jeremy Swift : Simon
Rosalind Eleazar : Georgina
Ed Eales White : Karl Jenkins jeune
Sarah Middleton : Rebecca Thornton jeune
Ruby Ashbourne Serkis : Christina Farnborough jeune
David Fleeshman : Le Juge
Darren Boyd : Hamish
 
Mon avis :
 Bien avant la tristement affaire Weinstein, quelques années auparavant, en 2012, la Grande-Bretagne avait été touchée par une sordide affaire d’agressions sexuelles touchant une icône nationale, Jimmy Savile, grand comique britannique mort en 2011 et véritable prédateur sexuel qui aurait fait, grosso modo, environ 300 victimes ! De cette sordide affaire est donc né ce Monstre Sacré, mini-série en quatre parties qui s’inspire fortement de celle-ci et nous présente donc une vieille vedette nationale, Paul Finchley – formidablement interprété par Robbie Coltrane – loin de sa gloire d’antant et qui présente désormais un quizz télévisuel et qui, a l’hiver de sa vie, se voit rattraper par de sombres affaires de viols. Un postulat de départ plutôt intéressant, donc, parfaitement dans l’air du temps et qui fait de ce Monstre Sacré une série qui, à défaut d’être excellente, loin de là, se doit d’être regarder, ce, principalement pour deux raisons : la performance d’acteur de Robbie Coltrane, donc, quasiment parfaite dans ce rôle de ce vieux comique autrefois auréolé de gloire et homme à femmes, mais aussi pour un scénario tout en nuances qui nous fait hésiter, jusqu’au bout, sur la véritable culpabilité de cet homme, l’accent étant mis, selon moi, fort bien, sur les conséquences de ces révélations sur la vie familiale de ce dernier. Ajoutons à cela une belle mise en accusation sur ce milieu télévisuel oh combien machiste où les attouchements étaient la norme et les femmes ne servaient qu’a servir les appétits sexuels de ces monsieur ainsi qu’une vision pour le moins complexe de la relation entre les vedettes et leurs fans et l’on obtient, au final, une mini-série qui n’est peut-être pas exempt de défauts mais qui n’en reste pas moins suffisamment intéressante pour ravir les amateurs du genre. Et comme, fort heureusement, depuis quelques années, les choses semblent bien changer et la parole des victimes se déliée, je pense qu’une œuvre comme Monstre Sacré mérite vraiment le détour…
 

Points Positifs
 :
- Une série parfaitement dans l’air du temps et qui revient de manière plutôt intelligente sur ces vedettes qui s’avèrent être de véritables prédateurs sexuels et qui, pendant trop de décennies, ont put sévir a la vue de tous et sous la complaisance de leurs pairs sans que personne ne trouve rien à redire.
- Monstre Sacré met en accusation un certain machisme qui aura sévit bien trop longtemps dans le milieu de la télévision britannique – entre autres – mais revient aussi sur la relation complexe et pas toujours claire entre les vedettes et leurs fans.
- Davantage que de s’intéresser à l’affaire a proprement parlée, la série met l’accent sur les conséquences de celle-ci sur la famille et les proches de l’accusé, et, ma foi, d’une manière plutôt intéressante.
- La performance d’acteur de Robbie Coltrane se doit d’être soulignée : à la fois inquiétant et drôle, charismatique et hanté, il nous propose un personnage bien plus complexe qu’on aurait put le penser de prime abord.
 
Points Négatifs :
- Même si Monstre Sacré n’est composé que de quatre épisodes, cette série souffre de pas mal de longueurs et je n’ai pas put m’empêcher de me dire que le format film aurait parfaitement suffit.
- La mise en avant de la famille et des proches de l’accusé est une bonne chose, c’est un fait, dommage, malgré tout, que les victimes brillent presque par leur absence du coup.
- Robbie Coltrane est tellement bon que le reste du casting, pourtant correct, a du mal à souffrir la comparaison avec lui.
 
Ma note : 7/10

DIABLO 3 – ETERNAL COLLECTION


DIABLO 3 – ETERNAL COLLECTION
 
Vingt ans se sont écoulés depuis que les démons primordiaux ont été vaincus et bannis du monde de Sanctuaire. Il vous faut aujourd’hui revenir là où tout a commencé, dans la ville de Tristram, et enquêter sur les rumeurs parlant d’une étoile tombée du ciel. Car c’est là le premier signe du retour du Mal, et le présage de la fin des temps. Maniez les forces dévastatrices que vous confère votre statut héroïque ! Faites trembler la terre, soufflez le feu et la glace sur vos ennemis, invoquez des créatures venues d’autres mondes... Réduisez à néant les légions infernales dans un environnement 3D aléatoire, où aucune partie ne se ressemblera : affrontez d’innombrables ennemis démoniaques, découvrez des lieux uniques et mettez la main sur un butin généré spécialement pour vous ! Dépouillez les cadavres de vos ennemis de tout leur or et utilisez votre fortune pour vous acheter de fabuleuses armes et armures, ou appelez-en à vos talentueux artisans pour parachever votre arsenal tout-puissant ! Des légendaires tours de Caldeum aux remparts assiégés du donjon de la Redoute, le monde des mortels est tombé sous l’influence corruptrice des Enfers. Défendez Sanctuaire avant que le monde ne soit complètement annihilé par les démons.
 

Diablo 3 – Eternal Collection
Éditeur : Activision Blizzard
Développeur : Blizzard Entertainment
Concepteur : Josh Mosquiera, Leonard Boyarsky, Jay Wilson
Musique : Russell Brower, Derek Duke, Glenn Stafford
Date de sortie : 19 août 2014
Pays d’origine : Etats-Unis
Genre : Hack 'n' slash
Mode de jeu : Solo, Multijoueur
Média : Blu-Ray
Contrôle : Manette
Plate-forme : PS4
 
Mon avis :
 Il y a de cela précisément cinq ans, en 2015, donc, je vous avais parlé, sur ce blog, d’un jeu vidéo qui m’avait plutôt enthousiasmé et qui m’avait fait passer de bons moments pendants quelques mois, un certain Diablo 3. Bien entendu, les amateurs de Hack 'n' slash le savent très bien, depuis le premier volet, paru en 1998 et qui reste, selon moi, le meilleur de la saga, Diablo est le maitre étalon d’un genre peu présent sur console – malheureusement – mais que j’apprécie suffisamment pour ne pas passer a coté de la sortie d’un nouveau volet – d’ailleurs, sur ce point, j’ai hâte que sorte Diablo 4, attendu depuis bien longtemps. Mais au fait, pourquoi, aujourd’hui, vous parler d’un soft qui à déjà eu droit à sa critique sur Le Journal de Feanor ? Eh bien, tout simplement parce qu’après sa première version, sur PS3, puis son extension, Reaper of Souls, cinq années se sont écoulées et je n’avais pas eu l’occasion de retrouver un jeu du même genre, du coup, en cet automne 2020, je me suis laisser par sa version PS4, version qui comportait le jeu principal, son extension, de nouveaux personnages jouables comme le Croisé ou le Nécromancien ainsi que quelques petites améliorations graphiques – assez logiques – et quelques objets et autres armes ou armures. Cela fait peu, vous en convenez et en toute franchise, si vous posséder déjà la version PS3, je ne pense pas que ce portage sur PS4 soit vraiment indispensable, loin de là : le jeu est plus beau, les temps de chargements moins longs, mais bon, en toute sincérité, si cela ne faisait pas cinq ans que j’avais finis Diablo 3 et son extension, je pense ne pas me tromper en affirmant que je n’aurais pas été au bout de sa version PS4… Après, si vous n’avez jamais eu l’occasion de jouer à un volet de la saga voir à Diablo 3 et que vous êtes fan de Hack 'n' slash, franchement, ce jeu est fait pour vous : durée de vie, bestiaire, lieux visités, adversaires, scénario, graphismes, c’est du tout bon même si je continue à dire que le premier volet lui reste supérieur. Bref, un bon jeu, incontestablement, mais un peu inutile pour moi vu que je l’avais déjà finit deux ou trois fois il y a quelques années. Mais bon, cela m’aura un peu occupé en attendant le fameux Diablo 4 qui se fait terriblement attendre depuis beaucoup trop longtemps à mon avis…
 

Points Positifs
 :
- Fans de Hack and Slash, n’hésitez pas une seule seconde, Diablo 3 est le jeu qu’il vous faut, surtout si vous jouez uniquement sur console comme c’est mon cas. Fidèle successeur des deux premiers volets qui, en leur temps, avaient déjà marqué leur époque, reprenant toutes les vieilles recettes qui avaient fait le succès de la saga, nous avons là un soft sans grande surprise mais fidèle à ce que l’on attendait de lui.
- Cette version PS4 est composée du jeu initial, de son extension, Reaper of Souls et de quelques petites nouveautés comme de nouvelles classes de personnages, des compagnons, etc. Bref, un soft indispensable pour les amateurs du genre qui n’y auraient pas joué sur PS3.
- Une durée de vie colossale : premièrement, finir le jeu une première fois est déjà long, surtout que, si vous souhaitez vous faciliter la tache, vous referez d’entrée de jeu certains passages afin de monter plus rapidement de niveau, mais ensuite, une fois le mode histoire achevé, vous aurez envie de refaire le jeu dans un mode plus difficile, où les ennemis sont plus coriaces, le challenge plus élevé, les récompenses plus somptueuses… bref, un jeu qui peut vous occuper des mois et des mois !
- Franchement, ce soft est magnifique et cette version PS4 sublime a merveille la précédente : ainsi, que ce soient les décors, nombreux, variés et qui fourmillent de détails, les monstres et les protagonistes, les effets de lumières et autres sorts, tout est fait pour le plaisir de nos yeux… et puis, dans certains niveaux, pensez donc a jeter un œil aux décors en arrière plan, cela vaut le coup…
- La prise en main du soft est d’une simplicité évidente, les menus faciles d’accès et en quelques minutes, on comprend aisément où il faut aller pour s’équiper, pour choisir ses spécialités, celles de son compagnon, etc. Mine de rien, ce n’est pas toujours le cas dans ce genre de jeux.
- Un choix varié pour ce qui est des classes des personnages : Barbare, Moine, Magicien, Chasseur de Démons, Fétichiste – marrant celui-là – et, bien entendu, le Croisé.
- La montée de niveaux est la même pour tout le monde et on obtient alors de nouvelles spécialités : a nous ensuite d’en faire ce que l’on veut sans que l’on reste bloquer pendant des heures quand au choix à faire.
- Si les monstres sont nombreux et variés, les boss nous permettent de retrouver de vieux compagnons de route comme le roi Leoric et le Boucher, mais aussi, de faire connaissance avec la sorcière Maghda ainsi que les démons Asmodan et Baal.
- Bonne idée que celle de pouvoir avoir un compagnon tout au long de l’aventure – perso, j’ai choisis le Templier.
- La possibilité de jouer a plusieurs sur le même écran, comme au bon vieux temps…
- Les cinématiques sont somptueuses mais hélas, rares.
 
Points Négatifs :
- Bien évidement, ce soft est complètement inutile si vous avez déjà joué a sa version PS3 et il faut dire que ce portage sur PS4 ne vous apportera, quasiment, aucune nouveauté – bref, si vous connaissez déjà ce jeu, vous pouvez facilement enlever deux points a ma note finale.
- Je ne suis pas un grand fan des jeux trop difficiles, cependant, dans le cas présent, force est de constater que Diablo 3 est trop facile : on devient puissant trop rapidement et j’ai achevé les cinq chapitres non seulement sans mourir une seule fois mais, pire, sans jamais avoir été mis en danger a aucun moment !
- Il faut reconnaitre que tuer des centaines de monstres qui vous tombent dessus, au bout d’un moment, cela peut lasser, ensuite, on est obliger de faire sans arrêt des allers retours pour vendre son matériel qui ne sert a rien, réparer son équipement, etc. N’oublions pas que, scénaristiquement, c’est plutôt basique et certains dialogues sont même navrants… Il y aurait probablement à faire de ce coté là…
- Les monstres sont très nombreux et plutôt variés, hélas, on s’aperçoit que certains ne sont que des déclinaisons, ce qui, ma foi, est dommage…
- C’est un peu pareil pour certains décors : certes, ils sont variés mais par moments, on tombe un peu dans la facilité et le rouge démoniaque l’emporte un peu trop souvent par moments vers la fin.
- C’est une bonne idée d’avoir l’aide d’un compagnon ; personnellement, j’aurai souhaité pouvoir partir à l’aventure avec les trois au même temps.
- Mais qu’est ce que c’est que cette fin !? Diablo vaincu, on discute deux minutes, quelqu’un affirme que le mal n’est jamais tout à fait vaincu et… hop, c’est le générique de fin !? Mouais, un grand bof. Quand a Reaper of Souls, sa conclusion est encore plus rapide !
 
Ma note : 8/10