vendredi 19 février 2016

FREAK ISLAND – TOME 2


FREAK ISLAND – TOME 2

Takaku et ses amis n’en reviennent pas quand ils découvrent que l’homme qui les a accueillis est en fait le père du cinglé au masque de cochon qui vient de faire irruption avec une tronçonneuse à la main. C’est alors qu’Uehara s’empare d’un seau d’eau bouillante et la jette sur l’homme. Ce dernier se met alors à hurler de douleur et son fils, Kaoru, décide de punir Uehara. La demoiselle cherche à s’enfuir mais trébuche et s’effondre au sol. Le fou au masque de cochon s’apprête à la découper mais, heureusement, Takaku s’est armé d’un tuyau en fer et le frappe avec. Cela sera-t-il suffisant pour venir à bout du duo démoniaque ?


Freak Island – Tome 2
Scénariste : Masaya Hokazono
Dessinateur : Masaya Hokazono
Genre : Seinen
Type d'ouvrage : Horreur
Titre en vo : Kichikujima
Parution en vo : 06 décembre 2014
Parution en vf : 03 février 2016
Langue d'origine : Japonais
Editeur : Delcourt
Nombre de pages : 160

Mon avis : En septembre dernier, je vous proposais sur ce blog la critique du premier tome d’un manga prénommé Freak Island et qui, je dois le reconnaitre, avait attiré mon attention, quelques temps auparavant, pour son personnage de la couverture, ce colosse meurtrier a masque de cochon dont le principal but dans l’existence semblait être de massacrer des gens avant de les dévorer. Bien évidement, j’ai conscience qu’en écrivant cela, ça fait un peu léger point de vu scénario et, quelque part, je ne le nie pas, Freak Island n’étant absolument pas le manga incontournable qui marquera les esprits : bourré des poncifs du genre, peu original, prévisible, nous avons là une intrigue qui ne se démarque certes pas de la concurrence mais qui, malgré tout, n’en reste pas moins diablement efficace. Car, et ce fut l’une des bonnes surprises du premier tome, malgré un sentiment de déjà-vu, que dis-je, de vu maintes et maintes fois, les débuts de Freak Island étaient plutôt réussis avec cette ile de fous, ces sérial-killers improbables et, bien sur, les premiers massacres attendus. Bref, rien de génial mais un fort bon divertissement pour les amateurs du genre et qui, accessoirement, fut confirmer avec ce second tome où l’on rentre, s’il faut le dire, dans le vif du sujet et de l’indicible. Car une fois les enjeux en place, le lieu de l’intrigue et pas mal de protagonistes proposés, le lecteur, désormais en terrain familier, n’attends plus qu’une chose, que l’auteur aille encore plus loin dans l’horreur et, avec l’arrivée de nouveaux personnages et quelques petites révélations surprenantes sur les capacités pour le moins spéciales de « tête de cochon » et de son paternel, force est de constater que nos pauvres naufragés vont en baver, et pas qu’un peu – d’ailleurs, on commence a dire adieux a certains… Alors bien sur, Freak Island reste toujours aussi convenu et oui, ce n’est pas et ne sera jamais le manga de l’année, mais bon, pour les amateurs du genre, c’est un bon divertissement et rien que pour cette famille de tueurs et l’ambiance de la chose, je pense que le jeu peut en valoir la chandelle.


Points Positifs :
- Dans la lignée du tome précédant, l’on retrouve une intrigue qui se développe petit a petit, toujours aussi efficace et qui fait la part belle à quelques révélations ainsi qu’a quelques nouveaux protagonistes.
- Le tueur à tête de cochon est bien entendu le personnage le plus charismatique du lot mais en fait, on s’aperçoit que nos naufragés ont à faire à une véritable famille de sérials killers, ces derniers étant, d’ailleurs, pourvus de certains pouvoirs hors-norme.
- Pour ce qui est des petits nouveaux, notons le flic parti chercher sa fille sur l’ile, pas très net le bonhomme, la fameuse fille qui semble en avoir bien bavé et, bien sur, la sœur sadique de « tête de cochon ».
- Nos héros, les naufragés, en prennent vraiment plein la gueule et c’est fou les sévices et autres blessures qu’ils subissent ; d’ailleurs, l’un d’eux y passe de façon particulièrement horrible !  
- Les dessins de Masaya Hokazono sont toujours aussi plaisants.

Points Négatifs :
- Reconnaissons que Freak Island ne brille pas par une grande originalité, tout cela étant assez convenu, comme bien d’autres œuvres du même genre.
- Les personnages sont tous stéréotypés, heureusement qu’il y a les tueurs qui sortent un peu du lot.
- Comme je l’ai dit, coté dessins, Masaya Hokazono s’en sort fort bien, par contre, par moments, il a une drôle de façon de dessiner les oreilles ?!

Ma note : 7/10

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