METAL
GEAR SOLID 3 – SNAKE EATER
L'histoire
se déroule en 1964, durant la guerre froide. Naked Snake est un soldat d'élite
de l'unité Fox. Sa mission est de
libérer Sokolov, un ingénieur soviétique de génie. Il sera conseillé dans sa
quête par Major Zero, ancien membre du SAS, Para-Medic l'experte en soins et
nutrition et enfin SIGINT, expert en armement. L'ancien maître de Snake, The
Boss est passée du côté ennemi et a reconstitué son ancienne unité, l'Unité Cobra regroupant des soldats aux
pouvoirs surnaturels. Snake doit donc aller libérer Sokolov, emprisonné dans
une base de Volgin. Il doit être aidé dans cette tâche par ADAM, un agent
spécial se trouvant dans cette base.
Metal Gear Solid 3 – Snake Eater
Éditeur
: Konami
Développeur
: Konami
Concepteur
: Hideo
Kojima
Date
de sortie : 17 novembre 2004
Pays
d’origine : Japon
Genre
: Action,
Infiltration
Mode
de jeu : Un joueur
Média : DVD
Contrôle : Manette
Plate-forme
: PS2
Mon avis : Après
vous avoir parler, précédemment, du cultissime Metal
Gear Solid, sorti a la toute fin des années 90 sur la non moins
inoubliable Playstation, je me suis
dit que l’occasion était trop bonne pour m’attarder un peu sur un autre épisode
de la saga du sieur Hideo Kojima, un certain Metal Gear Solid 3 – Snake Eater. Bon, arrivé là, certains auront
remarquer qu’il manque quelque chose dans cette histoire, le second opus de la
série, Sons of Liberty et qui fut le
premier a sortir sur la Playstation,
seconde du nom : je ne vous le cache pas, ce soft m’avait déçu a l’époque,
le fait de ne jouer que le premier tiers du jeu avec Snake y étant pour
beaucoup et je ne l’avais jamais achever. Fort heureusement, fin 2004 et début
2005 (il y a dix ans, donc), toujours sur PS2,
Konami et Hideo Kojima rectifiaient
le tir avec cet extraordinaire Snake
Eater, un jeu qui, s’il aura moins marqué l’histoire que le premier Metal Gear sur la console de Sony n’en fut pas moins quasiment aussi
bon. Profitant du passage sur une nouvelle génération de consoles et donc de
graphismes tout simplement merveilleux pour l’époque – oui, les plus jeunes
rigoleront en regardant les illustrations de cette critique – avec Snake Eater, Hideo Kojima plonge dans le
passé de son univers et nous offre une aventure inoubliable mais dont le héros
principal n’est pas Solid Snake mais un certain Naked Snake, celui qui
deviendra… Big Boss ! Eh oui, ne vous fiez pas aux apparences, ici, c’est
un autre héros dont vous aurez la destiné en main mais, rassurez vous, un héros
qui ressemble comme deux gouttes d’eaux a notre bon vieux Snake. Mais plus qu’un
changement – relatif – de protagoniste, ce qui ressort avant toute chose de ce
soft, c’est qu’ici, la majeure partie de l’intrigue se déroule a l’extérieur,
dans la jungle et si l’on continuera bien entendu a parcourir certains entrepôts
et autres bases souterraines, marécages, forêts, prairies et rivières seront de
la partie. Avec ce changement notable, le sieur Kojima, tout en reprenant tout
ce qui a fait le succès de la saga depuis l’épisode paru sur la Playstation (infiltration, personnages
charismatiques, dialogues, etc.), nous sort une nouveauté à prendre en compte :
les repas ! Eh oui, dans Snake Eater
– d’où le titre – il faudra penser à vous nourrir, a chasser car la nourriture ne
tombe pas du ciel et a faire attention car toutes les bestioles (serpents,
grenouilles) ne sont pas comestibles et, surtout, les repas conservés trop longtemps
(un exemple, si vous ne jouez pas pendant deux ou trois jours) se gâtent et
peuvent vous causer quelques ennuis. Bref, une excellente idée, franchement
originale, et qui apporte un plus indéniable a l’intrigue, intrigue qui, vous l’avez
deviné, est une fois de plus excellente : se déroulant en pleine guerre
froide, avec tenues et armes de l’époque, vous aurez, par moment, l’impression
de faire un superbe bond dans le passé, comme dans les bons vieux films du
genre… d’ailleurs, sur ce point, comment ne pas rappeler l’inoubliable
générique du début qui n’aurait pas dépareiller dans un James Bond ?! Bref, avec Snake
Eater et tout en reprenant les vieilles ficelles qui ont fait le succès de
la série tout en apportant quelques nouveautés plutôt bienvenues, Hideo Kojima
nous offrit, une fois de plus, un excellent que dis-je, un jeu inoubliable,
quasiment parfait de bout en bout et qui, comme Metal Gear Solid quelques années auparavant, aura marqué son époque…
faudra juste voir, a l’occasion, si Guns
of the Patriots auquel je n’ai jamais joué, est aussi bon sur PS3 ?
Points
Positifs :
- Nouvel
héros, le futur Big Boss, nouvelle époque, 1964 en pleine guerre froide, mais
on retrouve bien évidement tous les éléments qui ont fait de la saga Metal Gear un incontournable du monde
vidéoludique : scénario complexe mais captivant, personnages hauts en
couleurs, système de jeu où l’infiltration prime sur l’action, longs dialogues
souvent passionnants, graphismes excellents. Bref, un must !
-
Grande nouveauté : Snake doit gérer ses repas. Du coup, ce dernier doit
chasser, cueillir des champignons mais faire attention à ce qui est comestible
ou pas sous peine d’empoisonnement. De plus, si l’on conserve ses provisions
trop longtemps, celles-ci pourrissent.
-
Snake doit également se soigner. La aussi, c’est un élément important à prendre
en compte car un Snake blessé ou empoissonné n’a pas les mêmes capacités.
-
Le plaisir de retrouver Revolver Ocelot, personnage récurent de la saga, ici,
dans une version plus jeune.
-
Le générique de début qui nous fait penser a un James Bond.
-
Le duel au sniper face à The End, inoubliable…
-
Il fut dur le combat final face a The Boss mais qu’elle satisfaction lorsqu’on
la bat !
Points
Négatifs :
- Si vous n’avez pas aimé le premier Metal
Gear, bien évidement, celui-ci n’est absolument pas pour vous et vous
pesterez devant tout ce qui vous horripilait dans le premier soft de la saga.
- Bien évidement, l’effet de surprise ressenti lors
de Metal Gear Solid n’est plus présent.
Ma note : 9,5/10
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