LA FÊTE DU FEU
Rouhi doit se marier dans quelques
jours. Insouciante, elle est envoyée par une agence d'aide au ménage chez
Mojdeh et Morteza Samii, dans le centre de Téhéran. Elle débarque dans un
véritable capharnaüm. Le couple s'est disputé toute la nuit. L'épouse accuse
son mari de la tromper avec Simine, leur voisine. Le soir même a lieu le nouvel
an iranien. Les Samii ont prévu de partir en congés. Rouhi est chargée de
récupérer à l'école le petit garçon des Samii, Amir-Ali...
La fête du feu
Réalisation : Asghar
Farhadi
Scénario : Asghar
Farhadi, Mani Haghighi
Musique : Peyman
Yazdanian
Production : Boshra Film
Genre : Drame
Titre en vo : Chaharshanbe
Suri
Pays d’origine : Iran
Parution : 26
décembre 2007
Langue d'origine
: persan
Durée : 102
min
Casting :
Taraneh Allidousti : Rouhi, jeune femme de ménage à la veille de son
mariage
Hamid Farrokhnejad : Morteza, publicitaire
Hedieh Tehrani : Mojdeh, la femme de Morteza
Pantea Bahram : Simin, la voisine de Morteza et de Mojdeh, coiffeuse
à son domicile
Matin Heydarnia : Amir-Ali, le fils de Morteza et de Mojdeh
Houman Seyyedi : Abdol-Reza, le fiancé de Rouhi, à moto
Sahar Dolatshahi : Sahar Dolatshahi, la sœur de Mojdeh
Mon
avis : Si l’on m’avait dit, il y a de cela
quelques semaines à peine, disons, à la fin de l’année passée, que mi-février,
j’aurai eu l’occasion de regarder trois films iraniens, et ce, qui plus est du
même auteur, Asghar Farhadi, un individu que je ne connaissais que de très loin,
et encore, pour en avoir entendu parler lors de la sortie de son excellent long
métrage qu’était Une
séparation, je pense que j’aurais franchement rigoler. Car bon, comment
dire, un à la rigueur passait encore, deux, c’était déjà exceptionnel, mais
trois ! Mais bon, que voulez-vous, après la déception que fut Le passé
puis la fort bonne surprise que j’ai ressenti en découvrant Une séparation, comme l’occasion s’était
présenté de regarder cette Fête du feu,
je dois avouer que je n’ai pas trop hésiter et, après coup, force est de
constater que je ne l’ai pas regretter. Alors bien entendu, au petit jeu des
comparaisons, il apparait évidant que malgré ses qualités, La fête du feu reste inférieur à Une séparation, cependant, ce long métrage, plus ancien, n’en reste
pas moins un fort bon film qui mérite le détour, et ce, malgré quelques points
communs avec son illustre successeur : ainsi, une fois de plus, nous avons
droit à des destins qui se lient entre une femme de la classe pauvre qui, en
faisant le ménage chez un couple aisé – couple forcément a problèmes – rentre contrainte
et forcé dans l’intimité de ceux-ci. De même, une fois de plus, nous avons
droit à deux visions différentes de la société iranienne, quoi que moins marqué
ici, quant au couple, eh ben, une fois de plus, on sent que l’amour n’est plus
vraiment là. Pourtant, malgré cette impression de premier essai avant le coup
de maitre qu’est Une séparation, La fête du feu, par son intrigue fort
bien écrite et qui ne se dévoile que petit à petit, pleine de contradictions,
apparait comme un fort bon film, plutôt captivant et dont l’exotisme de ses
origines serait, quelque part, comme une cerise sur un gâteau ; un fort
bon gâteau d’ailleurs !
Points Positifs :
- Malgré les points communs avec Une séparation, La fête du feu n’en reste pas moins un film plutôt intéressant et
dont le scénario, plutôt prenant, nous entraine dans un dédalle de fausses
pistes jusqu’à la révélation finale.
- Justement, sur ce point, c’est au
moment où l’on croit que… on s’aperçoit qu’en fait…
- Une nouvelle fois, nous avons
droit à d’excellents acteurs qui apportent indéniablement un plus à l’ensemble.
- J’aurais appris ce qu’est cette
fameuse Fête du feu.
Points Négatifs :
- Il y a tout de même pas mal de
points communs avec Une séparation,
ou plutôt, il serait plutôt exact de dire que c’est ce dernier qui ressemble
pas mal à La fête du feu, celui-ci étant
plus ancien.
- Une bonne histoire mais plus
terre à terre que celle d’Une séparation.
Ma note : 7,5/10
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