LES LAMES DU CARDINAL
Paris, an de grâce 1633. Louis XIII
règne sur la France et Richelieu la gouverne. Le Cardinal, l’une des
personnalités les plus puissantes et les plus menacées de son temps, doit sans
cesse regarder des ennemis de la Couronne. L’espionnage, l’assassinat, la
guerre, tout est bon tour parvenir à leurs fins… et même la sorcellerie, qui est
l’œuvre des plus fourbes adversaires du royaume : les dragons ! Ces redoutables
créatures surgies de la nuit des temps ont en effet survécu et se dissimulent
parmi les humains, ourdissant de sombres complots pour la reconquête du
pouvoir. Déjà la cour d’Espagne est tombée entre leurs griffes… Alors, en cette
nuit de printemps, Richelieu décide de jouer sa carte maîtresse. Il reçoit en
secret un bretteur exceptionnel, un officier dévoué que la trahison et le
déshonneur n’ont pourtant pas épargné : le capitaine La Fargue. Car l’heure est
venue de reformer l’élite secrète qu’il commandait jadis, une compagnie
d’aventuriers et de combattants hors du commun, rivalisant d’élégance, de
courage et d’astuce, ne redoutant nul danger : les Lames du Cardinal !
Les Lames du Cardinal
Auteur : Pierre
Pevel
Type d'ouvrage : Fantasy,
Cape et d’Épée
Première Parution : 18
juin 2009
Edition Poche : 31
janvier 2013
Pays d’origine : France
Langue d’origine : Français
Editeur : Folio
SF (Gallimard)
Nombre de pages : 400
Mon
avis : Il y a de cela environ un an, j’étais tombé,
un peu par hasard, sur un bien singulier roman intitulé Les Lames du Cardinal, un roman au synopsis pour le moins peu
commun – mélange des Trois Mousquetaires
et de Dragons – mais qui n’avait pas su éveiller mon intérêt sur le moment.
Pourtant, au fil des mois et de bien d’autres lectures, je n’oubliais pas cet
ouvrage, me disant qu’a l’occasion, lorsque je n’aurais pas autre chose à lire,
je pourrais, éventuellement, me laisser tenter, et ce, jusqu’à… il y a quelques
jours à peine où, après m’etre dit, une bonne fois pour toutes que décidément, La Belgariade ne serait pas pour moi, je
me suis lancer, enfin, dans la lecture de ces fameuses Lames du Cardinal qui me faisaient de l’œil depuis si longtemps.
Et, ma foi, quelle heureuse surprise ! Bon, certes, pas tout à fait
puisque j’avais eu le temps de me renseigner sur cette œuvre du sieur Pierre Pevel,
encore un auteur français issu, comme Cédric Ferrand de Wastburg,
du monde du jeu de rôle, et que, ces critiques étaient pour le moins plutôt excellentes,
mais sincèrement, vu comment j’ai dévorer ce premier opus de la trilogie,
quelques jours à peine (avec une pause ce week-end), c’est que c’était le signe
que ces Lames du Cardinal m’avaient
plu, et pas qu’un peu d’ailleurs ! Ainsi, et malgré une intrigue qui prend
le temps de se mettre en place (ce qui, d’ailleurs, me semble plutôt logique
pour un premier tome), dès les premières lignes, j’ai été captiver par cette
vision pour le moins audacieuse du Paris du XVIIème siècle, un Paris que Pevel
connait d’ailleurs fort bien au vu de ses nombreuses descriptions, un Paris
dont on a une vision par le biais par ce chef d’œuvre de la littérature que ce
sont Les trois Mousquetaires, mais un
Paris où les Dragons – oui, des dragons – ne sont pas très loin ; en
effet, si Les Lames du Cardinal sont
avant toute chose un formidable hommage aux romans de Cape et d’Épée de la
grande époque, si c’est un plaisir certain que de voir des têtes connus comme
Richelieu, Rochefort ou Athos, si ces fameuses Lames – plutôt stéréotypés
finalement mais tellement réussies – ne dénoteraient pas dans un roman d’Alexandre
Dumas, ici, Pierre Pevel, par l’ajout d’éléments fantastiques – dragons, magie –
nous offre un savoureux cocktail dont on se délecte avec plaisir, une œuvre bien
plus originale qu’il n’y parait, écrite certes un peu « à la manière de » mais qui n’en reste pas moins
captivante au possible et franchement réussie. Une œuvre qui mérite le détour,
avec ses protagonistes hauts en couleurs et dont on ne regrette finalement qu’une
chose : que l’on n’en sache pas davantage à leurs sujets. Mais bon, cela
viendra peut etre par la suite ?
Points Positifs :
- Inclure des Dragons dans Les Trois Mousquetaires ? Il
fallait l’oser et franchement, c’est une réussite.
- Les fameuses Lames, en dehors de
Ballardieu, elles sont toutes charismatiques et ce, même si on n’en sait pas énormément
a leurs sujets et que, il faut bien l’avouer, dans le genre stéréotype, Pevel
fait fort : le vieux capitaine qui a tout connu et que tout le monde apprécie,
le charmeur de ses dames, le ténébreux, le vertueux, la femme libérée, l’espagnol
fier et peu bavard etc.
- Si la présence du Cardinal de
Richelieu était bien évidement à prévoir, cela m’a fait plaisir que Rochefort
et Athos passent faire un petit coucou.
- Une histoire tellement captivante
qu’il est quasiment impossible de lâcher le roman avant d’en voir la fin.
- Le fait d’alterner entre divers
personnages au fil des pages ce qui nous permet de suivre plusieurs intrigues à
la fois.
- Arnaud de Laincourt.
- L’énorme et inattendue surprise
que l’on découvre dans les toutes dernières lignes.
Points Négatifs :
- Le combat final est certes pas
mal, mais bon, c’est tout de même un peu trop rapide tout cela, surtout que
Pevel avait su prendre son temps pour développer son intrigue.
- Je n’ai rien contre les stéréotypes
mais j’espère en savoir davantage au sujet des motivations et du passé des
Lames dans les deux prochains ouvrages.
Ma note : 8,5/10
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