mercredi 5 février 2014

CASTLEVANIA – SYMPHONY OF THE NIGHT


CASTLEVANIA – SYMPHONY OF THE NIGHT

Cinq années après la victoire de Richter Belmont sur Dracula, celui-ci disparait mystérieusement. Maria Renard, sa belle-sœur, part à sa recherche et sa quête la mène en Transylvanie, où Castlevania, le château de Dracula, est réapparu. Inquiété par ce retour anticipé, Alucard,  le fils de Dracula et d'une humaine, Lisa, morte sur un bucher pour avoir aimé le vampire, se rend à son tour en Transylvanie et pénètre dans le château pour affronter son père. Alors qu'il explore la bâtisse, Alucard rencontre la Mort, qui lui dérobe son équipement.


Castlevania – Symphony of the Night
Éditeur : Konami
Développeur : Konami CE Tokyo
Concepteur : Koji Igarashi
Date de sortie : 20 mars 1997
Pays d’origine : Japon
Genre : Action-aventure
Mode de jeu : Solo
Média : CD
Contrôle : Manette
Plate-forme : Playstation

Mon avis : Après avoir achevé puis proposer la critique de la mouture moderne de cette cultissime saga vidéoludique qu’est Castlevania avec l’avant dernier épisode en date, l’excellent Lords of Shadow, l’envie m’a pris de vous parler de ce qui est fort probablement le meilleur épisode de la saga, du moins, à mes yeux, c’est-à-dire, de l’inoubliable Symphony of the Night, sorti sur la Playstation, première du nom, il y a de cela… dix-sept ans déjà – bigre, comme le temps passe vite. Un épisode légendaire pour bien des fans, et, accessoirement, comme je le soulignais dans ma critique de Lords of Shadow, le seul Castlevania auquel j’avais joué jusqu’alors. Mais il faut dire que, avec son arrivé sur la console de Sony, la saga prenait un virage décisif, s’ouvrant a un nouveau public, avec ce qui doit etre encore aujourd’hui le héros le plus charismatique de la série, Alucard, alias le fils de Dracula en personne, et surtout, un gameplay plus abordable, moins destiné aux hardcorgamers ainsi qu’un coté RPG qui apporta un plus indéniable a la franchise. Et donc, ce Symphony of the Night, malgré ses graphismes en 2D qui semblaient déjà dépassés lors de sa sortie, devint immédiatement un classique du genre, tant de par son gameplay, son excellente bande son, son bestiaire, ses protagonistes mais aussi, quelques bonnes petites idées comme le fait que certaines parties du château n’étaient accessibles a Alucard qu’une fois celui-ci ayant appris certains pouvoirs ainsi que la possibilité de se retaper le jeu avec Richter Belmont une fois celui-ci achevé. Bref, une pure merveille pour l’époque et qui nous démontra alors que la 2D, bien utilisée, avait encore de beaux jours devant elle. Bien évidemment, de nos jours, ce Symphony of the Night pourrait paraitre vieillot aux yeux des plus jeunes mais en toute franchise, si vous êtes capables de faire abstraction des graphismes, alors, il se pourrait fort bien que vous viviez une formidable expérience vidéoludique aux côtés d’Alucard… et au bout de tellement de temps, je me languis encore de pouvoir retrouver celui-ci dans un autre épisode de Castlevania


Points Positifs :
- Alucard, tout simplement en raison du fait que le fils de Dracula, héros gothique et tourmenté par excellence est sans nul doute le plus charismatique des personnages principaux de toute la série ; et sans nul doute l’un des plus réussis tous jeux confondus.
- Des graphismes en 2D mais de toute beauté (pour l’époque j’entends bien) avec des animations fluides, des graphismes a l’architecture gothique magnifiques, de bien beaux effets de lumière, des adversaires forts réussis ainsi qu’une prise en main instinctive et sans faille.
- Une bande son du tonnerre qui alterne entre morceaux épiques et d’autres d’ambiances, l’ensemble étant cohérant et collant parfaitement aux divers niveaux.
- Le coté RPG du soft et qui lui apporte un plus indéniable.
- La plupart des combats contre les boss sont pour le moins dantesques et une grande majorité de ceux-ci sont fort réussis.

Points Négatifs :
- Hélas, mille fois hélas, le jeu fut vendu sous nos latitudes en anglais (pas de version française) alors bien entendu, le scénario et les divers dialogues ne demandaient pas une connaissance approfondie de la langue de Shakespeare mais bon, c’est toujours regrettable.
- Curieusement, Alucard ne sait pas courir !
- Bon, on ne peut pas dire que le scénario soit d’une grande complexité…

Ma note : 8,5/10

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