lundi 17 janvier 2011

HISTORIA SPÉCIAL – MORTS MYSTÉRIEUSES



HISTORIA SPÉCIAL – MORTS MYSTÉRIEUSES
Septembre 1982

Sommaire :
Edito : Morts mystérieuses
Journal de la France : Vingt ans déjà
Morts mystérieuses
- 1761 - Qui a « suicidé » Marc-Antoine Calas ?
- 1804 - Pichegru s’est-il étranglé lui-même ?
- 1830 – L’espagnolette du prince de Condé.
- 1882 – Le coup de revolver dont serait mort Gambetta.
- 1890 – Où est passé l’archiduc Jean Salvator ?
- 1890 – Un épisode mystérieux de l’histoire du cinéma : la disparition de Le Prince.
- 1915 – Gallipoli : le régiment disparu dans un nuage.
- 1916 – Qui a provoqué la mort du Maréchal Kitchener ?
- 1923 – Philippe Daudet, 14 ans, s’est-il tué dans un taxi ?
- 1925 – A la recherche de Fawcett.
- 1936 – Les deux versions de la mort de Garcia Lorca.
- 1949 – Raymond Maufrais disparaît dans la jungle guyanaise.
- 1953 – Wilma Montési : un mystère créé de toutes pièces.
- 1962 – « Lucky » Luciano, l’empereur du crime, victime de la mafia ?
- 1968 – L’affaire Markovic.
- 1973 – L’accident mortel d’Aristote Onassis.
- 1975 – Lord Lucan, assassin introuvable.
- 1977 – Le suicide collectif des Baader.
- 1980 – Joseph Fontanet, victime d’un tireur en goguette ?

Mon avis : Amoureux d’énigmes policières, de disparitions inexpliquées, de mystères non résolus, ce vieux, très vieux hors série de la revue Historia est indéniablement fait pour vous. J’ai personnellement, dans ma bibliothèque, quelques petits trésors du même genre que j’ai lu et relu un nombre incalculables de fois et dont je ne me lasse jamais, tous sont anciens, ce numéro d’Historia, par exemple, date de 1982, mais un peu comme le bon vin, j’ai l’impression qu’ils se bonifient avec les années. Serais-ce que les revues actuelles sont de moins bonne qualité ou, plus surement, parce qu’a la base, ces vieux hors séries étaient tout simplement excellent, quoi qu’il en soit, c’est toujours avec un grand plaisir que je me replonge dans la lecture de ceux-ci, et, bien entendu, cet Historia Spécial intitulé Morts mystérieuses ne déroge pas à la règle. Certes, certains cas sont archis connus, que cela soit l’affaire Calas, l’espagnolette du prince de Condé ou le cas Fawcett, les amoureux du genre n’y trouveront rien de nouveau à se mettre sous la dent. De même, on à droit au fameux canular qu’est le régiment soit disant disparu dans un nuage à Gallipoli et dont tous les passionnés de paranormal nous rabâchent les oreilles depuis prêt de cinquante ans (et cela dure encore de nos jours alors que dans ce hors série, datant, pour rappel de 1982, on nous explique ce que c’est : tout juste un canular), mais sincèrement, ce numéro spécial d’Historia mérite largement le détour, tout d’abord, pour la grande qualité de ses articles, ensuite, pour l’éclectisme des cas abordés qui fait que l’on passe de cas très connus, donc, a d’autres, bien plus obscurs mais tout aussi passionnants. Alors, si vous êtes amateurs de vieux crimes non résolus et si vous avez l’occasion de vous le procurer, n’hésitez pas une seule seconde, ce vieux numéro d’Historia est fait pour vous !


Points Positifs :
- Si vous êtes passionner par les affaires criminelles non résolues, par ces crimes célèbres qui, des décennies voir des siècles plus tard, on ne connait pas encore toute la vérité a leurs sujets, alors, indéniablement, ce numéro est fait pour vous et vous tiendra en haleine tout au long de sa lecture.
- Un numéro assez éclectique où l’on alterne allègrement entre des cas archi-connus (Gambetta, le prince de Condé, Fawcett) a d’autres bien plus obscurs – d’ailleurs, sur ce point, qui, de nos jours, a entendu parler de l’affaire Markovic, crime qui, mine de rien, fut tout sauf anodin puisque les noms de l’épouse de George Pompidou et d’Alain Delon avaient circulés a l’époque.
- Indéniablement, les revues, autrefois, étaient plus riches de par leur contenu, ce qui fait que, bien entendu, on allait davantage au fond des choses.

Points Négatifs :
- Il faut reconnaitre que ce n’est pas le sujet le plus original qui soit, surtout que, comme je l’ai dit, certaines de ses affaires sont vues et revues un nombre incalculables de fois, d’où, par moments, un certain sentiment compréhensible de déjà-vu.
- Un grand bof pour la couverture, celle-ci ne donnant pas vraiment envie de découvrir le contenu…

Ma note : 7,5/10

Aucun commentaire: