mardi 21 septembre 2021

THE DIVISION BELL


THE DIVISION BELL
 
Pink Floyd
 
1 - Cluster One (David Gilmour, Richard Wright) 5:58
2 - What Do You Want from Me (David Gilmour, Richard Wright, Polly Samson) 4:21
3 - Poles Apart (David Gilmour, Polly Samson, Nick Laird-Clowes) 7:04
4 - Marooned (David Gilmour, Richard Wright) 5:29
5 - A Great Day for Freedom (David Gilmour, Polly Samson) 4:17
6 - Wearing the Inside Out (Anthony Moore, Richard Wright) 6:49
7 - Take It Back (David Gilmour, Polly Samson, Nick Laird-Clowes, Bob Ezrin) 6:12
8 - Coming Back to Life (David Gilmour) 6:19
9 - Keep Talking (David Gilmour, Richard Wright, Polly Samson) 6:11
10 - Lost for Words (David Gilmour, Polly Samson) 5:14
11 - High Hopes (David Gilmour, Polly Samson) 8:32
 

The Division Bell
Musicien : Pink Floyd
Parution : 28 mars 1994
Enregistré : 1993
Durée : 66:32
Genre : Rock progressif
Producteur : David Gilmour, Bob Ezrin
Label : Columbia/EMI
 
Musiciens :
David Gilmour : chant, guitare, basse, claviers, production, programmation
Rick Wright : claviers, piano, chant principal sur Wearing the Inside Out
Nick Mason : batterie, percussion, programmation
Jon Carin : programmation, claviers additionnels
Tim Renwick : guitares
Guy Pratt : basse
Gary Wallis : percussions
Dick Parry : saxophone ténor
Bob Ezrin : claviers, percussions, production et composition sur Take It Back
Anthony Moore : composition sur Wearing the Inside Out
Michael Kamen : arrangement de l'orchestre
Stephen Hawking : voix numérique sur Keep Talking
Carol Kenyon : chœurs
Sam Brown : chœurs
Durga McBroom : chœurs
Jackie Sheridan : chœurs
Rebecca Leigh-Willis : chœurs
 
Mon avis :
 Avec The Division Bell, il est évidant que je m’attaque aujourd’hui à l’un des albums les plus clivant de ce formidable et excellent groupe que fut Pink Floyd. Histoire de se remettre dans le contexte, il faut se souvenir que cet opus, paru en 1994, fut le second et le dernier – du moins, avant bien longtemps – a paraitre après le départ du génial mais irascible et tyrannique Roger Waters, après la sortie de The Final Cut, en 1983, qui, déjà, était un album solo du bassiste avec Gilmour et Mason qui se contentaient de jouer les utilités, Wright ayant été viré comme un malpropre lors des cessions de The Wall, quelques années auparavant. Piqué au vif, David Gilmour décida de sauver le navire Pink Floyd et, accompagné par Nick Masson et Richard Wright, revinrent sur le devant de la scène en 1987 avec A Momentary Lapse of Reason, opus très moyen qui, lui, était un album solo du guitariste sous le nom de Pink Floyd… Ainsi, tandis que les démêlés judiciaires entre Waters et les trois autres s’étaient calmées au fil des ans, Gilmour et ses comparses revinrent, un beau matin de mars 1994 avec The Division Bell, album nettement plus aboutit que son prédécesseur mais qui, il faut le reconnaitre, est loin d’être aussi bon que ceux de la période dorée du groupe, c’est-à-dire, celle qui alla des débuts et qui prit fin avec The Wall. Bien entendu, ici, les fans absolus de Roger Waters trouveront à redire, estimant, à juste titre, que Pink Floyd, sans son bassiste génial mais imbuvable, ce n’était plus la même chose, cependant, avec du recul et en toute franchise, même si The Division Bell n’est pas un grand album, il apparait comme étant suffisamment réussi pour, encore un quart de siècle après sa sortie, tenir suffisamment la route et nous prouver, définitivement – mais qui en doutait encore – que Pink Floyd, ce n’était pas seulement Roger Waters et que les trois autres en avaient encore sous le coude. Ainsi, certains titres sortent nettement du lot dans cet opus comme Poles Apart, What Do You Want from Me, Keep Talking, Lost for Words, Take It Back (qui sonne curieusement comme U2), Wearing the Inside Out (de Richard Wright) ou les deux instrumentaux que sont Cluster One et Marooned, quand à High Hopes qui clôture le bal, il est évidant que nous avons là le meilleur titre de l’album, un titre qui, accessoirement, n’a rien en envier aux plus belles chansons du groupe… Une belle flopée, donc, uniquement contrebalancée par le fait que les autres chansons sont nettement plus moyennes et que, dans l’ensemble, The Division Bell est trop long selon moi et que l’on peut regretter que certaines chansons font davantage remplissage qu’autre chose, mais bon, malgré ses faiblesses, malgré son coté plus pop que progressif, difficile, pour moi, de ne pas apprécier The Division Bell, un album sympathique, celui de la fin de ce qui fut l’un des plus grands groupes de tous les temps et puis, quelque part, ce fut aussi le tout premier de Pink Floyd que je me suis procurer, alors, quelque part, probablement que cela joue aussi un peu…
 

Points Positifs
 :
- Le dernier album de Pink Floyd – si l’on fait abstraction de The Endless River, paru en 2014 et qui est un opus de chutes de studios de The Division Bell – et, même si ce n’est nullement un incontournable du groupe, celui-ci reste suffisamment bon et aboutit pour ravir les fans une toute dernière fois, surtout qu’ici et contrairement A Momentary Lapse of Reason, nos trois compères sont en forme et le prouvent fort bien.
- Si High Hopes est, incontestablement, la meilleure chanson de cet album et n’a pas à rougir des anciens succès du groupe, The Division Bell comporte moult titres qui méritent le détour comme Poles Apart, What Do You Want from Me, Keep Talking, Lost for Words, Take It Back, Wearing the Inside Out ainsi que les deux instrumentaux que sont Cluster One et Marooned.
- Musicalement, The Division Bell est nettement plus pop que progressif dans l’ensemble, cependant, cette ultime évolution du groupe n’est nullement un problème et le son du groupe est plutôt appréciable ici.
- Une pochette culte et qui est devenue une des plus connues et réussies du groupe, ce qui est pour le moins amusant lorsque l’on connait le contexte de l’époque.
- C’est mon tout premier Pink Floyd, cela compte un peu tout de même !
 
Points Négatifs :
- Si The Division Bell comporte moult bonnes chansons, d’autres sont nettement plus moyennes et font un peu remplissage dans un album qui apparait, avec du recul, comme étant un poil trop long – support CD oblige.
- Bien entendu, les fans absolus de Roger Waters ne trouveront pas leur compte ici. D’un autre coté, le bassiste manque énormément au groupe et malgré tous ses défauts, son talent certain de maitre d’œuvre et de concepteur génial est un moins évidant pour Pink Floyd…
- L’évolution vers des compositions plus pop n’aura pas plu à tout le monde – d’ailleurs, Take It Back sonne curieusement comme U2 !
 
Ma note : 7,5/10

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