dimanche 11 septembre 2016

HOUSE OF CARDS – SAISON 1


HOUSE OF CARDS – SAISON 1

Janvier 2013. Francis « Frank » Underwood est un membre éminent du Parti démocrate américain et Whip à la Chambre des représentants. Son aide a été précieuse pour permettre l'élection du président Garrett Walker, qui lui avait promis le poste de Secrétaire d'État en cas de victoire. Quelques jours après, Frank apprend par Linda Vasquez, chef de cabinet du futur président, que le poste convoité de Secrétaire d'État ne lui sera pas confié mais sera attribué au sénateur Michael Kern. En effet le futur président souhaite que Frank reste à la Chambre des représentants afin de travailler avec le sénateur Donald Blythe sur un projet de loi réformant le système éducatif. Frank Underwood, furieux d'avoir été trahi, encaisse comme il peut cette nouvelle, et jure de mettre tout en œuvre pour se venger…


House of Cards – Saison 1
Réalisation : David Fincher, James Foley, Joel Schumacher
Scénario : Beau Willimon, Keith Huff, Rick Cleveland, Sarah Treem, Sam Forman
Musique : Jeff Beal
Production : Media Rights Capital, Trigger Street Productions, Wade/Thomas Productions
Genre : Politique, Thriller
Titre en vo : House of Cards – Season 1
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Netflix
Diffusion d’origine : 01 février 2013 – 01 février 2013
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 13 x 55 minutes

Casting :
Kevin Spacey : Frank Underwood
Robin Wright : Claire Underwood
Kate Mara : Zoe Barnes
Corey Stoll : Peter Russo
Michael Kelly : Doug Stamper
Kristen Connolly : Christina Gallagher
Nathan Darrow : Edward Meechum
Mahershala Ali : Remy Danton
Sakina Jaffrey : Linda Vasquez
Constance Zimmer : Janine Skorsky
Sandrine Holt : Giliann Cole
Michel Gill : Garrett Walker
Jayne Atkinson : Catherine Durant
Rachel Brosnahan : Rachel Posner
Sebastian Arcelus : Lucas Goodwin
Gerald McRaney : Raymond Tusk
Sandrine Holt : Gillian Cole

Mon avis : Après avoir passer quelques semaines avec Borgen, j’ai décidé de rester dans le petit monde de la politique en abordant, enfin, le cas de House of Cards, série bien plus connue du grand public et dont on loue ses qualités depuis quelques années. Bien évidement, entre Borgen et House of Cards, si la thématique générale reste plus ou moins la même – la chose politicienne avec toutes les magouilles qui vont avec, bien entendu – il y a comme un monde d’écart entre les deux séries, et cela n’est pas dut aux différences entre le système danois et américain mais, bien évidement, entre la façon de faire, a proprement parler… Ainsi, si les points communs existent bel et bien, c’est davantage en raison de la thématique en elle-même, ces fameuses luttes de pouvoir dans les hautes sphères d’un gouvernement, mais en dehors de cela, tout oppose ces deux œuvres, Borgen brillant particulièrement par sa crédibilité, House of Cards, eh ben, comment dire, pour sa mise en scène impeccable, ses personnages sans foi ni loi et une grandiloquence toute américaine. Car oui, ici, il ne faut pas se leurrer : si en effet, on se doute bien que dans les coulisses du pouvoir américain, les choses se déroulent sensiblement de la même manière que telles qu’elles nous sont présentées à l’écran, si oui, il doit exister bien des squelettes dans les placards des bâtiments officiels de Washington et que je pense ne pas me tromper en affirmant que s’il faut tuer pour sauver sa peau ou assouvir ses ambitions, et bien, la chose est faite – mais pas qu’aux USA d’ailleurs – dans House of Cards, si la politique est bel est bien présente, celle-ci passe au second plan car oui, mille fois, c’est bel et bien le couple terrible Underwood – excellent Kevin Spacey comme a son habitude et belle surprise que ce retour en grâce d’une certaine Robin Wright – qui est sur le devant de la scène. Un couple atypique, prêt a tout pour assouvir leurs ambitions, calculateur pour ne pas dire malsain, même si, dans le duo, Kevin Spacey apparait très rapidement comme étant le plus détestable des deux, et de loin ! Bien évidement, ce genre de personnages que l’on aime détester – comme House dans Dr House ou Walter White dans Breaking Bad – est a la mode depuis quelques années, mais franchement, si dans certaines séries, les protagonistes principaux sont des individus peu recommandables, il subsiste toujours en eux quelque chose de bon, cependant, dans House of Cards, ce n’est pas le cas, ce Frank Underwood étant bel et un bien un salaud, un vrai méchant… et ce n’est pas plus mal d’ailleurs car oui, il faut dire que le grand intérêt de cette série, c’est tout de même de voir comment le bougre est capable de tout afin de parvenir a ses fins. Alors bien sur, malgré une mise en scène parfaite et un casting hors paire, tout n’est pas parfait dans cette première saison de House of Cards : Underwood est tellement salaud, tellement calculateur, parfois, cela tombe un peu dans l’exagération, un peu comme ses plans, quasiment beaucoup trop parfaits pour être crédibles. Mais bon, en dehors de cela est d’un petit passage à vide vers le milieu de la saison, cette première mouture de House of Cards n’en reste pas moins une réussite indéniable, pas parfaite, certes, mais excellente et plutôt captivante… en tous cas, suffisamment pour donner envie de voir jusqu’où l’ambition du couple Underwood les portera ?!


Points Positifs :
- Le couple Underwood, ambitieux au possible, franchement malsain et capable de tout afin d’assouvir leur fameux plan qui devra les porter a… hum, la Maison Blanche ?! Bien évidement, une grande partie de l’intérêt de cette série repose sur la manière dont ces deux là manipulent tout leur entourage – enfin, surtout Frank Underwood, sa femme l’étant également au final – afin de parvenir a leur but.
- Si on ne présente plus Kevin Spacey, excellent, comme a son habitude, on notera avec plaisir le grand retour d’une Robin Wright sortie du tiroir depuis des lustres et qui s’avère être l’une des très bonnes surprises de cette série.
- Mise en scène, intrigue franchement captivante, casting excellent et personnages franchement intéressants : les raisons d’apprécier cette première saison sont nombreuses.
- Peter Russo est probablement le personnage le plus intéressant de cette première saison : franchement attachant de par ses nombreuses faiblesses, paumé et désirant tout de même faire le bien, c’est quelqu’un de tragique et auquel on s’attache.
- Au début, cela surprend, mais assez rapidement, cela devient une habitude et, ma foi, j’adore lorsque Kevin Spacey se tourne vers la caméra, nous prenant a parti et nous dévoile ses pensées.

Points Négatifs :
- Je veux bien croire que Frank Underwood soit un fin stratège et qu’il sache manipuler tout ce petit monde tout en nous pondant des plans a plus ou moins longue échéance imparables. Le souci, c’est que par moments, ceux-ci sont tellement bons que nuit un peu à la crédibilité de l’ensemble.
- Un petit essoufflement vers le milieu de la saison, particulièrement dans l’épisode où Underwood revoit ses anciens compagnons du lycée militaire…

Ma note : 8/10

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