samedi 23 avril 2016

HOMELAND – SAISON 2


HOMELAND – SAISON 2

Saul a été dépêché au Liban dans un climat de tensions et d'émeutes contre l'Iran. Il entre en contact avec un agent dormant inconnu de la CIA qui ne veut parler qu'à son contact : Carrie Matheson, qui a tourné le dos à son passé, devenue professeur d'anglais pour immigrants et vivant chez sa sœur où elle suit un traitement contre ses troubles. Pendant ce temps, Brody apprend que le vice-président compte le citer parmi ses colistiers lors de la campagne présidentielle.


Homeland – Saison 2
Réalisation : Michael Cuesta, Clark Johnson et Jeffrey Nachmanoff
Scénario : Howard Gordon, Alex Gansa, Gideon Raff
Musique : Sean Callery
Production : Teakwood Lane Productions, Cherry Pie Productions, Keshet Films, Fox 21 et Showtime Originals
Genre : Série dramatique, thriller psychologique
Titre en vo : Homeland – Season 2
Pays d’origine : États-Unis
Chaîne d’origine : Showtime
Diffusion d’origine : 30 septembre 2012 – 16 décembre 2012
Langue d'origine : anglais
Nombre d’épisodes : 12 x 50 minutes

Casting :
Claire Danes : Carrie Mathison
Damian Lewis : Nicholas Brody
Mandy Patinkin : Saul Berenson
Morena Baccarin : Jessica Brody
David Harewood : David Estes
Morgan Saylor : Dana Brody
Diego Klattenhoff : Mike Faber
Jackson Pace : Chris Brody
Jamey Sheridan : William Walden, le vice-président des États-Unis
Rupert Friend : Peter Quinn
Navid Negahban : Abu Nazir
Zuleikha Robinson : Roya Hammad
Amy Hargreaves : Maggie Mathison
F. Murray Abraham : Dar Adal
Chris Chalk : Tom Walker

Mon avis : Lors de ma critique de la première saison de Homeland, je n’avais pas put m’empêcher de faire les comparaisons avec l’œuvre dont elle était inspirée, je veux bien évidement parler de Hatufim, série israélienne de deux saisons que l’on peut, sans exagération aucune, qualifier de pur chef d’œuvre. Alors bien sur, au fil des épisodes, la version américaine se démarquait de plus en plus, trouvant, en quelque sorte, sa propre voie et, bien sur, son intérêt, mais bon, malgré les qualités de celle-ci, il n’en restait pas moins difficile de ne pas reconnaitre que lorsque l’on connaissait l’œuvre originale, il était difficile de ne pas s’amuser au petit jeu des comparaisons. Fort heureusement, et comme je le disais dans ma critique de la première saison, malgré un postulat de base identique et bien des ressemblances, vers les derniers épisodes, Homeland s’était suffisamment éloigné de Hatufim pour que l’on puisse la juger pour ce qu’elle était véritablement, c’est-à-dire, certes, une série inspirée d’une autre mais, et c’est là le plus important, qui n’en restait pas moins bonne, voir, franchement, très bonne. Et, avec cette seconde saison, c’est encore plus flagrant puisque non seulement le synopsis n’a plus grand-chose a voir avec la série israélienne, mais qu’en plus, entre une intrigue qui s’améliore de plus en plus au fil des épisodes, des personnages qui prennent de la profondeur et qui, pour certains, sont bien plus intéressants – je pense principalement a Brody – et des coups de théâtre magistraux ainsi qu’un final explosif, avec cette deuxième saison, Homeland, enfin, peut-être qualifier de grande série. Alors bien sur, le personnage de Carrie Mathison est toujours aussi charismatique et reste le principal centre d’intérêt de la série : toujours aussi déglinguée et géniale à la fois, c’est un plaisir de la retrouver. Mais ici, elle n’est plus seule et entre un Saul Berenson toujours aussi attachant, un petit nouveau, Peter Quinn, que l’on découvre avec méfiance mais qui s’améliore au fil des épisodes et, bien sur, un Nicholas Brody qui prend enfin de la consistance, englué qu’il est entre deux camps différents, cette seconde saison de Homeland – même si tout n’est pas parfait – est, non seulement captivante, mais surtout, comme je l’ai dit, une belle réussite que l’on savoure quasiment d’une traite, tant elle est prenante au possible.


Points Positifs :
- Enfin débarrassée de l’héritage HatufimHomeland, en s’en démarquant de plus en plus, trouve non seulement sa raison d’exister mais aussi, et c’est plus important, sa propre voie, et ce, avec douze épisodes tout simplement captivants et riches en temps forts.
- L’épisode où Brody est interrogé par la CIA et, bien sur, plus particulièrement par Carrie est l’un des meilleurs de la saison. N’oublions pas non plus le final, inattendu et qui marque les esprits.
- Le personnage de Carrie Mathison, bien sur. Après avoir régner sur la première saison, elle partage ici la vedette avec d’autres, ce qui n’est pas plus mal, mais, elle n’en reste pas moins toujours le principal centre d’intérêt de la série, tant son personnage, a la fois fort et faible, est bien écrit.
- Brody prend une toute autre dimension dans cette seconde saison, surtout après le moment où la CIA découvre la vérité sur ses allégeances puis l’utilise contre Abu Nazir.
- Si Saul Berenson reste égal à lui-même, le petit nouveau, Peter Quinn, finit par devenir un personnage plus intéressant qu’on le pensait à la base.

Points Négatifs :
- Le personnage de Dana m’insupporte au plus haut point : je ne l’aime pas, je la trouve inintéressante, quand à l’actrice, je ne peux pas la voir. Toujours a se lamenter, a geindre, chacune de ses apparitions en devient une souffrance…
- Dommage qu’une figure aussi majeure qu’Abu Nazir ait droit a une fin aussi banale ; mouais, je m’attendais à quelque chose de plus marquant tout de même.

Ma note : 8,5/10

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