PRIMEVAL – SAISON II
Des créatures préhistoriques
apparaissent aux quatre coins de l'Angleterre. Entre plusieurs époques des
portes temporelles s’ouvrent d’un coup, sans explication. Bon nombre d'animaux
disparus depuis plusieurs millions d'années réapparaissent et sèment le trouble
dans la ville. Le paléontologue Nick Cutter qui a créé une équipe de chercheurs
pour étudier et comprendre ces évènements, revient, suite à une mission au
Crétacé, dans un présent modifié. Claudia Brown n'est plus, tout comme le
Ministère de l'intérieur, remplacé par le CRA (Centre de Recherche sur les
Anomalies). Mais Nick doit laisser de côté ses émotions quand une anomalie
apparaît dans un centre commercial, puis est franchie par des Raptors.
Primeval – Saison 2
Réalisation : Cillia
Ware, Jamie Payne, Mark Everest, Andrew Gunn, Nick Murphy, Richard Curson
Smith, Tony Miichell, Matthew Thompson et Robert Quinn
Scénario : Tim
Haines, Adrian Hodges, Paul Mousley, Steve Bailie, Bev Doyle, Richard Kurti,
Cameron McAllister et Paul Farrell
Musique : Dominik
Scherrer et Stephen McKeon
Production : ITV
Productions, Impossible Pictures, Pro 7, Treasure Entertainment, M6 Films
Genre : Fantastique,
science-fiction, action
Titre en vo : Primeval
Pays d’origine : Royaume-Uni
Chaîne d’origine : ITV1
Diffusion d’origine : 12
janvier 2008 – 23 février 2008
Langue d'origine
: anglais
Nombre d’épisodes : 7
x 45 minutes
Casting :
Douglas Henshall : Professeur Nick Cutter
James Murray : Stephen Hart
Juliet Aubrey : Helen Cutter
Andrew Lee Potts : Connor Temple
Hannah Spearritt : Abby Maitland
Lucy Brown : Jenny Lewis/Claudia Brown
Karl Theobald (en) : Oliver Leek
Ben Miller : James Lester
Naomi Bentley (en) : Caroline Steel
Mon
avis : Il y a de cela environ un mois, je vous parlais sur
ce même blog d’une série sortie sur le petit écran il y a de cela quelques
années mais que je n’avais découvert que très récemment, Primeval
ou Nick Cutter et les portes du temps
en français ; le principe, pour ceux qui ne connaitraient pas, était plutôt
simple (enfin, pour les amateurs de SF j’entends bien) puisque, en Grande-Bretagne,
des portails spatio-temporels ouvrant vers le passé ou le futur de notre
planète s’ouvraient, permettant ainsi à des créatures diverses de parvenir à
notre époque et de créer bien des soucis aux autorités, comme on pouvait s’en
douter. Pour percer le mystère de ces anomalies, comme elles sont surnommées
dans la série, un paléontologue, Nick Cutter, a la tête d’une équipe disparate
et sous les ordres des services secrets. Bref, une série que certains jugeront
tirée par les cheveux mais qui, ma foi, n’en était pas moins plutôt agréable et
plaisante à regarder, surtout pour les nombreuses créatures préhistoriques qui
y faisaient leur apparition. Du coup, et suite à un excellent dernier épisode,
une seconde saison vie le jour, saison que j’ai regardé intégralement lors de
mon séjour corrézien en compagnie de mes enfants, fan de Primeval, et, ma foi, force est de constater que si une fois de
plus, on ne peut pas dire que les producteurs aient été généreux point de vu du
nombre d’épisodes – tout juste 7 contre 6 lors de la première saison – pour le
reste, c’est toujours aussi bon voir même davantage. En effet, malgré un départ
pour le moins discutable avec la problématique Jenny Lewis/Claudia Brown (qui
peut croire qu’une intervention au Crétacé bouleversera l’existence d’une
personne, 65 millions d’années plus tard ?!), assez rapidement, la série
repart sur les chapeaux de roue, sans aucun temps mort et ce, jusqu’aux deux
épisodes qui la concluent et qui, franchement, entre révélations de complots,
trahisons et mort d’un personnage principal, méritent vraiment le détour.
Ajoutons à cela des créatures toujours aussi bien réalisées et un casting
plaisant et vous comprendrez que, même s’il faut tout de même relativiser les
choses et que ce n’est pas non plus un chef d’œuvre, j’ai une fois de plus accroché
à cette nouvelle saison de Primeval ;
bon, et maintenant, la troisième ?!
Points Positifs :
- Tous les points positifs de la première
saison sont une fois de plus au rendez-vous : ainsi, que ce soient les
effets spéciaux qui nous permettent d’admirer toutes ces créatures
préhistoriques (enfin, pour certaines), les acteurs, toujours aussi bon et l’ambiance
générale, il n’y a rien à redire.
- Le scénario, s’il gagne en
complexité, devient plus intéressant et se conclu magistralement avec les deux
derniers épisodes de la saison, tout bonnement excellents.
- On sent que la production a davantage
de moyens en comparaison de la première saison : les décors sont plus
variés ce qui permet à Nick et ses compagnons d’éviter de se balader dans la
même forêt un épisode sur deux.
- L’un des personnages principaux
perd la vie à l’issu de la saison : c’est certes triste mais bon, j’aime
bien quand les héros meurent.
- Malgré une ambiance sombre,
Primeval n’est pas dénué d’humour.
- La relation Nick Cutter avec Jenny
Lewis/Claudia Brown, pas évidente…
Points Négatifs :
- Seulement sept petits épisodes,
bon, c’est mieux que lors de la première saison mais c’est tout de même peu.
- Le cas Jenny Lewis/Claudia Brown :
certes, au fil des épisodes, ce changement devient intéressant mais la façon
dont il a eu lieu (événement au Crétacé qui bouleverse les choses 65 millions d’années
plus tard) n’est pas crédible pour un sou.
- Une fois de plus, il faut
reconnaitre que ce n’est pas non plus un chef d’œuvre : c’est sympathique,
on accroche bien mais bon, voilà quoi…
- Euh, à force que des créatures
hors du temps se baladent dans Londres (mais au fait, pourquoi uniquement chez
nos voisins anglais ?) et que des gens les aperçoivent, vous allez me
faire croire que le CRA arrive encore à dissimuler la vérité ?!
Ma note : 7,5/10
2 commentaires:
Bonjour,
J'aime bien la conclusion
"vous allez me faire croire que le CRA arrive encore à dissimuler la vérité ?!"
Cordialement
Bah oui, le Mammouth au beau milieu de l'autoroute tout de même ;-)
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