vendredi 11 avril 2014

LET IT BLEED


LET IT BLEED

The Rolling Stones

1 - Gimme Shelter (Mick Jagger/Keith Richards) 4:36
2 - Love in Vain (Robert Johnson) 4:19
3 - Country Honk (Mick Jagger/Keith Richards) 3:07
4 - Live with Me (Mick Jagger/Keith Richards) 3:31
5 - Let It Bleed (Mick Jagger/Keith Richards) 5:27
6 - Midnight Rambler (Mick Jagger/Keith Richards) 6:53
7 - You Got the Silver (Mick Jagger/Keith Richards) 2:52
8 - Monkey Man (Mick Jagger/Keith Richards) 4:10
9 - You Can't Always Get What You Want (Mick Jagger/Keith Richards) 7:33


Let it Bleed
Musicien : The Rolling Stones
Parution : 5 décembre 1969
Enregistré : 16-17 novembre 1968, 10 février -2 novembre 1969
Durée : 42:21
Genre : Rock
Producteur : Jimmy Miller
Label : Decca / ABKCO

Musiciens :
Mick Jagger : chant, harmonica sur Gimme Shelter et Midnight Rambler
Keith Richards : guitare, basse sur Live with Me, chant sur You Got the Silver, chœurs
Mick Taylor : guitare slide sur Country Honk, guitare sur Live with Me
Brian Jones : autoharpe sur You Got the Silver, percussions sur Midnight Rambler
Bill Wyman : basse, autoharpe sur Let it Bleed, vibraphone sur Monkey Man
Charlie Watts : batterie, percussions
Ry Cooder : mandoline sur Love in Vain
Ian Stewart : piano sur Let it Bleed
Al Kooper : cor, piano, orgue sur You Can't Always Get What You Want
Leon Russell : piano sur Live with Me
Nicky Hopkins : piano sur Gimme shelter, Live with Me et Monkey Man, piano et orgue sur You Got the Silver
Jimmy Miller : percussion sur Gimme Shelter, tambourin sur Monkey Man, batterie sur You Can't Always Get What You Want
Merry Clayton : chœurs sur Gimme Shelter
Nanette Workman : chœurs sur Country Honk et You Can't Always Get What You Want
Bobby Keys : saxophone ténor sur Live with Me
Byron Berline : violin sur Country Honk
The London Bach Choir : chorale sur You Can't Always Get What You Want
Doris Troy et Madeline Bell : chœurs sur You Can't Always Get What You Want
Rocky Dijon : percussions sur You Can't Always Get What You Want

Mon avis : Aussi incroyable que la chose puisse paraitre, depuis que ce blog existe, et mine de rien, cela fait déjà plus de six ans, je n’ai jamais eu l’occasion de vous proposer la critique de ne serais ce que un seul des nombreux albums de ce mythique groupe qu’est encore, malgré le temps qui passe et qui ne semble pas avoir de grande prise sur eux, les Rolling Stones. Pourtant, la chose aurait pu etre faite depuis belle lurette, non seulement de par le nombre conséquents d’albums que je possède, mais aussi et surtout car bon nombre d’entre eux font partie de mes préférés. Mais bon, que voulez-vous, les choses étant ce qu’elles sont, et surtout, ces dernières années, ayant accordé bien moins de place à la musique que du temps de ma jeunesse, ce n’est donc qu’aujourd’hui que je vous propose ma première critique d’un album des Stones, mais accessoirement, pas des moindres : Let it Bleed. Mais au fait, pourquoi celui-ci et pas un autre ? Déjà, tout simplement parce qu’il fallait faire un choix, et que, pour rendre hommage aux Stones, Let it Bleed avait franchement de la gueule… Pour commencer, il s’agit là d’un de leurs tous meilleurs albums, même s’il faut dire qu’entre 1968 et 1972, en gros, entre Beggars Banquet et Exile on Main Street, les Stones vont sortir leurs cinq plus grands albums et seront, tout simplement, au sommet de leur carrière, car si, en cette dernière année des sixties, les Beatles, bientôt séparés, sont encore le plus grand groupe au monde, les Rolling Stones, eux, groupe génial auparavant, devient alors le plus grand groupe de rock & roll au monde, tels qu’ils se le présentaient eux-mêmes, ce qui, ma foi, était déjà pas mal, et, accessoirement, plutôt mérité et ce Let it Bleed, pourtant sorti dans des conditions ma foi fort difficiles – mise au placard de Brian Jones puis mort de celui-ci, arrivé de Mick Taylor pour le remplacer – est le parfait exemple de l’indéniable talent du groupe à cette époque. Ainsi, avec un casting de fidèles et d’accompagnateurs de plus en plus important, un son qui se diversifie de plus en plus, une inspiration du duo Jagger/Richards qui atteint des sommets et des titres légendaires comme Gimme Shelter, You Can't Always Get What You Want ou Midnight Rambler et, grosso modo, un album parfait de bout en bout – allez, même You Got the Silver où Richards se sent obligé de pousser la chansonnette est sympathique – en cette désormais fort lointaine année 1969, les Rolling Stones, avec Let it Bleed, s’apprêtaient à régner sur le monde ; ensuite, il serait toujours temps de partir faire une tournée aux Etats-Unis avec un petit passage du côté d’Altamont, mais bon, ceci est une autre histoire…


Points Positifs :
- Tout simplement l’un de leurs plus grands albums si ce n’est leur meilleur… à égalité avec quelques autres ; je sais que c’est exagéré souvent d’affirmer une telle chose mais Let it Bleed est bel et bien un chef d’œuvre.
- Rien que pour Gimme Shelter et You Can't Always Get What You Want, cet album vaut le détour : deux des plus grandes chansons des Stones, et, accessoirement, deux de mes préférés ; oh, les frissons quand j’entends pour la millième fois les premières notes de Gimme Shelter
- Malgré le départ de Brian Jones (qui n’apparait que sur deux titres) et l’arrivée de Mick Taylor (que l’on ne voit lui aussi que sur deux chansons), les Stones, un peu amputés par la force des choses, n’en sont pas moins au sommet de leur art et méritent bel et bien leurs superlatifs de plus grand groupe de rock au monde.
- Une pochette un peu moche mais tellement légendaire qu’en fait, on s’en fout qu’elle soit moche !
- Tout de même, c’était bien le bon vieux temps où il existait des albums comme ça, où toutes les chansons étaient bonnes, voir, exceptionnelles… mais bon, je vais passer pour un vieux con en affirmant cela.

Points Négatifs :
- En toute sincérité, il n’y en a pas. Bon, certes, la version studio de Midnight Rambler est inférieur à celle sortie en live dans Get Yer Ya-Ya's Out! mais uniquement, et il faut le rappeler, parce que cette dernière est phénoménale. Enfin, que voulez-vous, certains albums ont le droit d’etre parfaits, non !?

Ma note : 10/10

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