ASSASSIN'S
CREED II
Le
récit reprend exactement là où le premier Assassin's
Creed s'est arrêté : Desmond est face à des inscriptions étranges écrites
en sang sur le mur de sa chambre qu'il voit grâce à la « vision d'aigle ». Lucy entre et lui demande de rentrer à nouveau
dans l'Animus. Il assiste alors à la naissance d'un certain Ezio Auditore da
Firenze. Les deux fuient ensuite rapidement le bâtiment d'Abstergo. Arrivé à un
entrepôt qui semble être la cachette des Assassins, Lucy explique qu'elle voudrait
avoir Desmond dans leur camp. Elle lui propose de s'entraîner rapidement grâce
à l'effet secondaire de l'Animus qui lui permettra d'acquérir l'expérience
d'Ezio, son ancêtre. Desmond accepte et rencontre le reste de l'équipe :
Rebecca Crane qui s'occupe de l'Animus 2.0 des Assassins, et Shaun Hastings,
tacticien et historien sarcastique. Desmond ne tarde pas à rentrer dans la
machine… Desmond se retrouve donc à Florence, en 1476, dans la peau d'Ezio, un
jeune noble séducteur de 17 ans. On découvre sa famille, sa petite amie et ses
ennemis. Un jour, sa famille est accusée de trahison, victime d'une
conjuration. Son père et ses deux frères sont exécutés devant ses yeux. Il doit
quitter la ville avec sa mère et sa sœur, se réfugiant dans le village de Monteriggioni
où son oncle Mario tient une villa. Il lui révèle que le jeune homme est un
Assassin, tout comme son père qui a été tué par les Templiers. Il débute alors
sa quête de vengeance contre ceux qui ont tué les membres de sa famille.
Il
y a de cela un an environ, à quelques jours près, j’avais enfin, après bien des
années d’attente, une Playstation
III, ce qui allait me permettre de remiser ma bonne vieille PS2 au placard et pouvoir finalement
jouer a des jeux dits « nouvelle
génération » ; d’ailleurs, et dès un certain Dante’s
Inferno, premier jeu auquel je jouais, je ne pouvais que constater la différence
graphique qui s’était faite entre les deux générations de consoles. Pourtant,
dès le troisième volet de God of War,
je ne pouvais que constater que, aussi beaux soient ces premiers jeux auxquels
j’avais eu le plaisir de jouer (l’on peut ajouter une énième version de FIFA), quelque part, il me manquait
encore le jeu qui me ferait rentrer dans une nouvelle ère vidéoludique :
après tout, qu’est donc God of War III
si ce n’est qu’une version plus belle que son prédécesseur mais moins réussie,
selon moi, dans l’ensemble. Et ce jeu, celui qui m’aurait fait aller bien plus
loin dans mon expérience vidéoludique, cela aurait pu etre le grandiose Skyrim,
sauf que, malgré des mois à y jouer, occasionnellement, je ne l’ai jamais achevé
– et a l’occasion, il faudra que je revienne dessus afin d’expliquer le
pourquoi du comment. Puis, vers le mois de février de cette année, l’envie me
pris de me lancer dans un jeu dont j’avais entendu parler depuis longtemps, un
jeu dont j’avais entendu bien des louanges à son sujet : le second volet d’Assassin’s Creed.
Dans
les grandes lignes, cela faisait quelques années que je connaissais plus ou
moins le synopsis de la saga Assassin’s
Creed : ici, on était dans la peau d’un assassin (forcément) a
diverses périodes de l’Histoire (Croisades dans le premier, Italie de la Renaissance
dans le second, Guerre d’Indépendance Américaine dans le troisième et Pirates
pour le quatrième, à sortir vers la fin de l’année) et qui était en conflit
contre les Templiers – oui je sais, dit comme cela, le scénario a l’air de tenir
sur un timbre-poste, pourtant, il n’en est rien. Et si j’avais hésité quelques
temps, après son achat, à me lancer dans ce jeu, c’est qu’en fait, je savais
parfaitement qu’une fois plonger dedans, j’aurais bien du mal à le quitter, et
sur ce point, je ne me suis pas tromper le moins du monde : je voulais un
jeu qui ne soit pas un simple énième épisode d’une saga débutée sur PS2 et aux graphismes améliorés ?
Alors Assassin’s Creed était bel et
bien ce qui me fallait ! Et si je m’attendais à un grand jeu, ce que je ne
savais pas, c’est que celui-ci allait dépasser toutes mes espérances !
Liberté
totale ou presque, sentiment d’immersion comme au bon vieux temps (je parle de
certains grands jeux de l’époque bénie de la première Playstation), graphismes tout bonnement somptueux et grandioses
avec ces villes – Florence et Venise surtout – tout bonnement monumentales, sublimement
bien reconstituées et où l’on prend un plaisir fou à parcourir de long en large,
scénario de folie et captivant au possible, apparition de toute une foule de
personnages historiques, ce qui ne peut que ravir un amoureux de l’Histoire
comme moi, bref, les superlatifs et les qualités de ce jeu sont telles qu’il me
serait fastidieux de toutes les nommées ; disons surtout qu’avec Assassin’s Creed, j’atteignais enfin une
autre dimension vidéoludique, j’avais enfin ce que je voulais… tenez, un simple
exemple : cette liberté quasi-totale ! Mais quel plaisir de faire ce
que l’on veut, de se balader ou bon nous semble, de jouer les touristes dans
des villes comme Florence, Venise, de parcourir la campagne Romagne, de monter à
cheval, prendre des gondoles, grimper sur les toits et jouer les casses cous,
se mêler a la foule, de jour, de nuit, mais aussi, de constater que telle
église ou monument que l’on a escalader (avant de réaliser un spectaculaire « saut de la foi ») existe bel
et bien, que quelque part, c’était presque comme si l’on avait effectué un
voyage dans le temps et que l’on se trouvait dans cette magnifique Italie de la
Renaissance !
Mais
Assassin’s Creed, second du nom
(puisque, comme ce fut le cas il y a bien des années pour Tomb Raider ainsi que pour God
of War, tous deux de grands jeux, je me suis lancer dans ces sagas par le
biais du second épisode) c’est également un scénario en béton, un scénario avec
un protagoniste principal, Ezio, bonne petite tête a claque au début avec ses
nombreux « Va benne » mais
qui, assez rapidement et au fil du déroulement de l’intrigue, prend une sacrée consistance
et s’avère etre, au final, charismatique en diable. Un scénario dont le
postulat de départ, la vengeance, est loin d’etre original, mais qui s’avère
diablement bien ficelé et plein de rebondissements, surtout que les auteurs du
jeu ne se sont pas privés pour nous en faire voire des vertes et des pas mures :
survol de Venise sur une aile volante fabriquée par Léonard de Vinci, séquences
a la Prince of Persia afin de
retrouver l’armure du héros du premier volet, missions diverses et variées avec
tout un tas de possibilités pour y parvenir, énigmes à gauche et à droite et
bien sûr, en trame de fond, cette lutte sans fin contre les Templiers qui vous mènera
même jusqu’au… mais chut, autant préserver la surprise pour ceux qui n’auraient
jamais jouer à ce jeu. Surtout que la fin, stupéfiante de par son contenu, vaut
franchement le détour !
Bref,
vous l’avez compris, je n’ai pas aimé Assassin’s
Creed II, je l’ai adoré ! Et si God
of War avait été, pour moi, le jeu de l’année 2012, nul ne doute que je
tiens d’ores et déjà celui de 2013, au point même que je me suis empressé, dès
ce matin (je l’ai achever hier soir), de passer commande du premier volet et
que, même le troisième, qui se déroule dans une période historique qui ne m’intéresse
pas le moins du monde – la Guerre d’indépendance américaine, franchement, ce n’est
pas ma tasse de thé – eh bien, je pourrais fortement me laisser tenter, c’est
pour dire ! Alors bien sûr, cet Assassin’s
Creed II date déjà de 2009 et certains pourront sourire en me voyant m’extasier
pour un jeu qui n’est plus tout jeune, mais peu importe, un grand jeu, ça n’a
pas d’âge, surtout que là, ce n’est même pas un grand jeu mais quasiment un
chef d’œuvre ! Comment, j’exagère ? Sincèrement, pour le concept, l’histoire,
les graphismes et le personnage principal, je pense que non.
2 commentaires:
Le 2 est le meilleur, surtout pour le scénario (La Vérité).
Le 1er est très répétitif.
Le 3 est pas mal mais moins passionnant dans le scénario.
Les extensions du 2 (Brotherhood et Revelations) sont pas mal également.
Karim
J'avais effectivement entendu dire que le premier était répétitif mais bon, comme j'aime bien la période où ce déroule l'intrigue, je vais tout de même le faire.
Par contre le 3, j'hésite un peu : la guerre indépendance américaine, ce n'est vraiment pas mon truc...
Pour les extensions, je n'y pensais même pas mais pourquoi ne pas me laisser tenter !?
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