GREY'S
ANATOMY – SAISON VIII
Meredith
fait face aux conséquences de la falsification de l'essai clinique de Derek. En
parallèle, elle affronte une période difficile avec Derek. Le couple se partage
désormais la garde de la petite Zola. De son côté, April se bat pour se faire
accepter par ses collègues comme chef des résidents. Elle espère être à la
hauteur, mais ne parvient pas à imposer son autorité. Cristina et Owen sont
toujours en désaccord au sujet de la grossesse de Cristina. Celle-ci souhaite
avorter, alors qu'Owen désire garder l'enfant. Ce dernier doit partir avec
Callie en urgence sur le lieu d'un accident : une route de Seattle s'est
fendue, laissant un gouffre immense. Plusieurs victimes sont recensées...
Ah,
Grey’s Anatomy, toute une histoire !
Comme les plus attentifs – et ils ne doivent pas etre nombreux – l’auront
peut-être remarqué, c’est la toute première fois que je vous en parle sur ce
blog, et ce, alors que la huitième saison vient tout juste de s’achever dans
nos vertes contrées – toujours en retard sur les autres, mais bon, on a
l’habitude a force. Car bon, en toute logique, et même si lors des débuts du Journal de Feanor, je n’avais pas pour
habitude de vous proposer des critiques des quelques séries que je regardais,
j’aurais pu, comme ce put etre le cas, pour ne citer que l’exemple le plus
flagrant, pour le Dr House, vous en
parler, mais non, jusqu’à cette année, le néant total. Mais en fait, c’est que Grey’s Anatomy et moi, c’est un peu une
vieille et longue histoire d’amour/haine, les deux sentiments s’étant mêlé
pendant des années et ce, jusqu’à il y a très peu de temps ; pour etre
précis, jusqu’à la fin de la septième saison où je dus rendre les armes et
admettre que, finalement, je l’appréciais cette série. Car oui, pendant de longues
années, qu’est-ce que j’ai pu déblatérer au sujet de Grey’s Anatomy : c’est nul, il ne se passe rien, on se fait
chier, je n’aime pas les acteurs et autres joyeusetés du même acabit, mais, car
il y a un mais et il est de taille, tout en regardant. En effet, « Mr je critique mais je regarde »
n’attendit pas cette huitième saison pour regarder, voire parfois apprécier
cette série ; alors certes, en comparaison avec le cynisme d’un Dr House, Grey’s Anatomy ne faisait pas le poids, pourtant, et pour je ne
sais quelle raison, malgré tout le mal que je pensais et disais au sujet de
cette énième série médicale, je ne pouvais pas m’empêcher, dès que j’en avais
l’occasion, de la regarder… Pour quelle raison ? Excellente question en
fait.
Déjà,
et même si, effectivement, Grey’s Anatomy
est bel et bien une énième série médicale, ce qui en fait la grande force, ce
n’est pas tant le fait que l’intrigue se déroule dans un hôpital, mais
davantage que celle-ci est principalement centrée sur les relations entre les
nombreux protagonistes de celle-ci. Alors oui, la Meredith Grey (Ellen Pompeo),
je ne peux toujours pas la voir et je peux affirmer sans crainte que je déteste
cordialement le personnage : imbu de sa personne, toujours à se lamenter,
les pires moments de la série, selon moi, sont ceux où elle apparait (et ils
sont plutôt nombreux) et pire, quand elle se met à penser – alors, imaginez
quand il survient un événement grave, et ils sont nombreux, qu’elle n’est pas concernée,
mais que, pour la énième fois, tout est centrée sur elle, que l’épisode
s’achève sur ses petites préoccupations égoïstes et vous comprendrez à quel
point je donnerais chère pour la pendre haut et court la mère Meredith !
Mais en dehors de celle-ci, les autres, que ce soit des protagonistes majeurs
ou pas, possèdent tous un petit quelque chose qui font que je réussi à m’y
attacher, qu’ils sont intéressants, bref, qu’ils donnent envie qu’on les
suivent et qu’on les apprécie. Et d’ailleurs, si certains comme Callie, Alex, Teddy
Altman, Jackson et même, forcément, l’inimitable et terrible Cristina Yang,
m’ont d’emblée été sympathiques, même ceux qui, au départ, je n’aimais pas
forcément, comme Owen (devenu depuis l’un de mes personnages préféré), Miranda
Bailey (chiante au début, marrante au final) et Mark Sloan (le trouvais con au
début alors qu’il est, lui aussi, marrant), et bien, j’ai finis par les
apprécier au fil du temps, chacun étant indispensable, a sa façon, au bon
déroulement de la série.
Alors
oui, Grey’s Anatomy est avant toute
chose un Soap, mais est-ce une tare de dire cela ? Je ne le pense pas –
pour la petite histoire, dans les comics, les X Men, dans leur meilleur période, c’était également un sacré bon
soap… Ouh, je sens que je vais en faire crier plus d’un en disant cela. Oui, un
feuilleton sentimental dans le milieu médical mais également une sacrée bonne
comédie car, aussi incroyable que cela puisse paraitre, et je pense que les
fans de la série ne me contrediront pas, malgré les maladies, les horreurs, les
nombreux drames et décès qui touchent les protagonistes principaux, on rigole
beaucoup dans Grey’s Anatomy,
énormément même ; autre bon point à ajouter à une série qui, vous le
voyez, commence à en avoir pas mal… Tout cela, au final, expliquant pour quelle
raison, au fil des années et des saisons, j’ai finis par changer d’avis et
apprécier, pour ne pas dire fortement aimer cette série.
Mais
au fait, quid de cette huitième saison ? Forcément, comme je ne vous avais
jamais parlé de Grey’s Anatomy sur ce
blog, cette critique aura pris un sens plus large, cependant, avant de
conclure, je ne pouvais pas passer sous silence les déroulements d’une saison,
ma foi, plutôt bonne – et dire cela alors que la série en est à sa huitième
année est chose plutôt peu commune. Disons, pour faire rapidement (car bon, si
vous êtes fans, vous l’avez forcément regardé), que comme d’habitude, l’on
retrouve dans les grandes lignes, tout ce qui a fait la valeur de Grey’s Anatomy, c’est-à-dire, ces
relations décidément bien compliquées entre les divers protagonistes, ces
histoires d’amour parfois contrariés, mais aussi, d’un point de vu de
l’intrigue en elle-même, cette saison est la dernière pour nos étudiants qui,
en fin d’année, passeront enfin le fameux examen qui feront d’eux, ou pas, des
médecins. Ajoutons à cela une relation pour le moins orageuse entre Owen et
Teddy, suite à… je vous le donne dans le mille, un énième drame, le couple Owen
(encore lui, le pauvre)/Cristina qui subit une crise a n’en plus finir, la
montée en puissance de personnages comme Jackson et April ainsi qu’un événement
plutôt fort et dramatique lié à Alex, notre bad boy préféré, sans oublier un
épisode spécial plutôt marrant à la sauce « et
si ? » (après le chantant de l’année dernière) et vous
comprendrez pourquoi j’ai fortement apprécié cette huitième saison de Grey’s Anatomy. Ah, bien sûr, reste le
final, celui dont on a tant parlé, cet accident d’avion (je pense, au moment où
j’écris ces lignes, ne plus faire de spoilers) qui restera dans les annales de
la série et où un personnage, encore un, va y passer… pour commencer (oups,
j’en ai trop dit), mais ceci est déjà une autre histoire et il sera toujours
temps de revenir dessus pour la neuvième saison…
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