PROMÉTHÉE
– NECROMANTEION
13
h 13 min – 21 Septembre 2019 : La navette Atlantis disparaît mystérieusement
des écrans de contrôle lors de son dernier vol.
13
h 13 min – 22 Septembre 2019 : Toutes les montres et les horloges de la planète
s’arrêtent. Au même moment, le mécanisme d’Anticythère, un étrange astrolabe
datant de la Grèce Antique, se met en marche alors qu’aucun scientifique
n’était parvenu à le déclencher jusqu’à présent.
13
h 13 min – 23 Septembre 2019 : La navette Atlantis réapparaît et atterrit à Cap
Canaveral, un survivant est à bord : le commandant de la mission, en état de
choc au milieu des cadavres déchiquetés du reste de l’équipage.
13
h 13 min – 24 Septembre 2019 : Un sous-marin nucléaire américain capte l’écho
sonar d’un U-boat de l’armée allemande disparu soixante-huit ans plus tôt...Un
chalutier voit apparaître devant lui la monumentale coque du Titanic, disparu
au même endroit, à 650 km au Sud-Est de Terre-Neuve.
2019.
25
ans avant les premiers « événements de
13H13 », Hassan Turan assiste attentif à l’étrange rituel auquel se prête
son père. Ils sont en Grèce, à Epire, au sud de Parga, et le père du futur
archéologue pénètre nu le sanctuaire du Necromanteion accompagné d’un mouton.
Tels les anciens, il s’apprête à emprunter la « route » d’Hadès et traverser symboliquement trois portes en fer
pour entrer dans le royaume des morts. Répétant les mêmes rites que ses
ancêtres, il arrive au bout de son périple devant une « porte liquide » qu’il traverse. Lorsqu’il retrouve son fils
quelques jours plus tard, il a vieilli de 20 ans… Aujourd’hui prisonnier avec
quelques compagnons dans la ville de Providence, à une période indéterminée,
Hassan cherche le moyen de regagner «
leur réalité ». Ayant réussi à trouver à Springfield, Massachussetts, un
avion capable de rallier l’Europe, l’équipage prend le cap vers la Grèce.
Hassan est persuadé qu’en revivant l’expérience vécue par son père, ils ont une
chance de sortir de leur drôle de prison… Pendant ce temps, tandis que
Spaulding apprend les pouvoirs miraculeux que possède le cube trouvé au fond du
sinkhole de Maracaibo, la Présidence américaine organise la survie de ceux
qu’elle a décidé de sauver…
Comme
je vous le disais pas plus tard que samedi dernier, lors de ma critique de La
théorie du 100eme singe, septième tome de cette excellente série qu’est
Prométhée, il n’aura pas fallu bien
longtemps pour que je vous propose celle du huitième volume, Necromanteion, sortit il y a tout juste
quelques semaines à peine et qui est, au jour d’aujourd’hui, le dernier tome
paru dans le commerce – mais comme les fans de cette série de science-fiction
le savent bien, c’est loin d’etre finis. Etant en vacances et disposant de suffisamment
de temps libre devant moi, mais aussi, en ayant un peu marre d’attendre entre
chaque volumes alors que ceux-ci étaient tous sortis, je m’étais dit que ce
mois de juillet serait parfait pour me mettre à jour pour ce qui est de cette
série, ne serais ce que pour, en attendant que ne paraisse la suite dans
quelques mois, je puisse également passer à autre chose et découvrir d’autres
bandes dessinées. Et donc, quid de ce huitième tome, de ce Necromanteion où cette Porte des Enfers dont le nom renvoi
curieusement a une découverte effectuée il y a de cela quelques mois et dont je
vous avais parlé sur ce blog comme on peut le voir ici : La
porte des enfers découverte en Turquie.
Eh
bien, déjà, que dire de plus au sujet de ce huitième opus de Prométhée, que pourrais-je ajouter de
nouveau à tout ce que j’ai bien put vous dire précédemment ? En toute
sincérité, pas grand-chose et plus le temps passe, plus je découvre, dévore et
prend un grand plaisir à la lecture de chaque nouvel album, je me dis que cette
série, de par sa structure, est plus à prendre dans son ensemble que séparément :
ainsi, quelque part, Prométhée fait
partie de ces bandes dessinées qui méritent une critique globale, qui ne
peuvent se comprendre et apprécier qu’avec son début et sa fin, et ce, même si
chaque album est un régal, je ne le nie pas. Car une fois de plus, et l’on
commence à avoir l’habitude depuis le temps, ce huitième album ne déroge pas à
la règle vis-à-vis de ses prédécesseurs et une nouvelle fois, nous suivons la
suite du déroulement de l’intrigue, ou plutôt des diverses intrigues avec tous
ces protagonistes principaux qui, chacun de leurs côtés, poursuivent leur
chemin : et même si le groupe de l’archéologue Hassan Turan, pour rappel,
bloqué dans une dimension parallèle ou dans le futur, est ici mis en avant –
particulièrement au vu de son lien avec cette fameuse Porte des Enfers ou Necromanteion
– la place qu’occupe la journaliste, qui, à peine engagée par le Président des
Etats Unis, découvre effrayée quels sont les plans de celui-ci face à la menace
extraterrestre, ainsi que celle de notre ancien dirigeant de la NASA, toujours
uniquement préoccupé par la volonté folle de sauver son épouse, condamnée sur
un lit d’hôpital, n’est pas négligeable. Mais ces destins parallèles, ainsi que
ceux des autres personnages, qui se lient ou pas pour le moment, tous plus passionnants
les uns que les autres, ne sont que l’un des centres d’intérêts de ce huitième
opus où, une fois de plus, l’on retrouve pêle-mêle : religions,
mythologies, sciences, théories fumeuses, complot d’envergure, interventions
Aliens, réalité parallèle, continuum espace-temps, faits avérés, l’ensemble s’entrechoquant
de fort belle manière… une nouvelle fois pourrait-on ajouter.
Bref,
vous l’avez compris, j’ai une nouvelle fois accroché à ce nouveau tome de Prométhée, et, quelque part, ce n’est
plus une surprise pour personne au vu de tout le bien que j’ai pu dire, au
cours de ces derniers mois, au sujet de cette série : Pionner 10 réapparait
mystérieusement sur Terre, tel un prophète de mauvaise augure, l’humanité n’en
a plus pour très longtemps avant l’invasion Alien, deux jours, de nouveaux
phénomènes paranormaux et légendes sont mis en avant, comme cette fameuse Porte
des Enfers (curieux tout de même de retrouver cette ziggourat mésopotamienne
qui me fait bigrement penser à celle d’Ur en Grèce, mais bon) et les amateurs
de complots en tous genres se raviront en entendant parler du fameux et
mystérieux projet HAARP … et pendant ce temps-là, le gouvernement américain,
fidèle à lui-même, poursuit ses mensonges, et devant la catastrophe et génocide
à venir, se prépare à sauver une certaine élite de l’Humanité… je vous laisse
deviner qui en fait partie… Excellent tome, une fois de plus, pour une
excellente série, sauf que… sauf que, désormais que j’ai rattraper mon retard
et que je possède l’intégralité des volumes parus à ce jour, et bien,
désormais, je vais devoir faire comme tous ceux qui suivent cette série, c’est-à-dire,
attendre patiemment la sortie du prochain tome de Prométhée, et ça, ce n’est malheureusement pas pour tout de suite…
mais quelque chose me dit que pour ce qui est de Christophe Bec, je n’ai pas à
attendre bien longtemps !
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